Le monde des outils de veille est depuis longtemps scindé en deux grands ensembles : d’un côté les outils gratuits et bon marché et de l’autre les grosses plateformes de veille très complètes, mais onéreuses.
L’année dernière, nous avions consacré un numéro de NETSOURCES aux plateformes de veille présentes sur le marché français, mais aussi aux outils de Competitive Intelligence pas ou peu présents sur le marché français, mais tout aussi intéressants pour le veilleur
cf : « Les plateformes de veille internationales peuvent-elles intéresser les veilleurs francophones ? » & « Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020 » - NETSOURCES n°147 – juillet/août 2020
Pour ce numéro de NETSOURCES, nous avons choisi de porter notre regard sur les outils de veille gratuits ou bon marché pour bien comprendre :
Lire aussi :
Veille : les outils de surveillance de pages gratuits et freemiums au banc d’essai.
La question du lecteur : faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
Détection de flux RSS : meilleurs outils et bonnes pratiques en 2021
Quel lecteur de flux RSS choisir en 2020 ?
Plateformes de veille : qu’ont-elles à offrir aux PME et TPE ?
Google Keen et Google Discover : les nouveaux Google Alertes ?
On commencera par rappeler qu’il existe différents types d’outils de veille gratuits/bon marché.
On distinguera 6 grandes catégories :
Certains des outils présentés ici sont en mesure d’intégrer à la fois la dimension « veille ciblée » et « veille radar » alors que d’autres ne gèrent que l’un des aspects.
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Parmi les nombreuses et complexes fonctions qu’un outil de veille spécialisé doit remplir, il en est une assez confidentielle, mais essentielle dans un dispositif de veille : la surveillance de pages d’un site web. Si les outils dédiés à cette fonction ont pourtant été les premiers à apparaître sur le marché de la veille à la fin des années 90, ils sont vite passés au second plan pour finalement devenir quasi-invisibles.
Aujourd’hui, même si la surveillance des sources se fait souvent de façon globale, soit via des agrégateurs de presse, soit via des outils ou plateformes de veille fournis clefs en main, on a encore souvent besoin d’« attaquer » une source de façon spécifique en utilisant son site web et en mettant sous contrôle une ou plusieurs pages :
Lire aussi :
Comment se repérer dans le paysage des outils de veille gratuits et bon marché ?
La question du lecteur : faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
Détection de flux RSS : meilleurs outils et bonnes pratiques en 2021
Quel lecteur de flux RSS choisir en 2020 ?
Plateformes de veille : qu’ont-elles à offrir aux PME et TPE ?
Google Keen et Google Discover : les nouveaux Google Alertes ?
Cette fonction de surveillance s’intègre dans la phase de collecte, tout en amont du processus de veille, et requiert des outils spécifiques, dits de webcrawling ou crawlers.
Ces outils permettent au veilleur de paramétrer de façon fine les parties de la source web à surveiller. Ils permettent également d’économiser du temps : une alerte est envoyée dès qu’un changement intervient sur une page web surveillée, permettant de réagir au plus tôt.
Gardons toutefois à l’esprit qu’un effort de maintenance est nécessaire pour conserver la qualité de la surveillance et des alertes.
Si certains existent depuis très longtemps, comme KB Crawl, Website-Watcher ou Follow That Page, chacun avec une puissance qui lui est propre, on remarque que l’ensemble des outils de webcrawling est assez mouvant. Les outils semblent évoluer régulièrement, tant dans leurs fonctionnalités, que dans leurs discours commerciaux et publics cibles.
On peut également noter un regain d’intérêt pour ce type d’outils comme le montre la récente levée de fonds de 2 millions de dollars de Visual Ping annoncée dans Techcrunch en mars dernier. D’après l’article, ce regain d’intérêt pourrait en partie s’expliquer par le contexte actuel du Covid-19 où des internautes se sont mis à utiliser ce type d’outils pour être alertés lors de la disponibilité de créneaux de vaccination.
Pour ce numéro de NETSOURCES, nous avons donc décidé de réaliser un benchmarking des outils de surveillance de pages gratuits et freemiums aujourd’hui disponibles en les testant et en analysant leurs différents modes de fonctionnement, leurs forces et faiblesses, leurs limites, leur positionnement et leurs modèles économiques.
Le lecteur y trouvera les éléments nécessaires pour se repérer dans l’univers des outils de surveillance de pages et déterminer quel(s) outil(s) corresponde(nt) le mieux à ses besoins.
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Chaque mois, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Ce que nous constatons aujourd'hui est plus une tendance récurrente autour de la nécessité d'automatiser de sa veille. C'est donc sur ce point que nous allons nous pencher aujourd'hui.
Faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
Cette interrogation peut paraître étonnante à première vue. La croissance exponentielle du web depuis sa création, puis l’explosion des réseaux sociaux depuis une dizaine d’années, rendent en effet l’information disponible toujours plus volumineuse. On peut donc légitimement penser qu’il est nécessaire de recourir à un outil pour réaliser une veille performante.
C’est effectivement le cas la plupart du temps. Tout veilleur aguerri connaît en détail les possibilités d’alerting et de filtres offertes par les web-crawlers, les lecteurs de flux RSS, les agrégateurs de presse, sans compter les fonctionnalités natives disponibles dans la plupart des bases de données.
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La veille sur le Web a un rôle à jouer pour la détection de projets ou opportunités commerciales à plus ou moins long terme.
Le premier réflexe quand on cherche à détecter des projets et opportunités commerciales sur le Web, c’est de commencer avec une veille sur les appels d’offres. C’est effectivement la partie la plus visible et la plus évidente de cette démarche et c’est aussi ce qui est le plus structuré et le plus simple à appréhender.
Mais tout projet ou potentielle opportunité d’affaires ne débouche pas nécessairement sur la publication d’un appel d’offres sur une plateforme accessible à tous les internautes. Loin s’en faut…
Maîtriser la veille sur les appels d’offres est donc crucial mais il faut aussi être en capable d’identifier tous ces projets qui resteront en dehors du radar.
Lire aussi :
Comment mettre en place une veille projets et opportunités commerciales ?
Les appels d’offres internationaux
Repérer les opportunités commerciales en Europe avec Ted
Dans ce premier article :
La publication d’un appel d’offres et sa publicité n’est pas systématique, il existe des seuils en deçà desquels il n’y a aucune obligation. Ces seuils évoluent d’ailleurs avec le temps.
Si cela simplifie les procédures pour les collectivités et pour les entreprises prestataires de ces collectivités, cela complique la vie des professionnels de la veille qui auront plus de difficultés à identifier certains projets et opportunités commerciales.
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Identifier des projets et opportunités commerciales représente un véritable défi. C’est réussir à détecter des projets clairement identifiés et énoncés en tant que tel par l’entreprise commanditaire, mais c’est aussi réussir à capter des signaux beaucoup plus discrets en amont d’un potentiel projet.
Il y a donc la partie émergée de cette démarche qui consiste à détecter des opportunités d’affaires via la surveillance classique des appels d’offres (voir notre article dans ce même numéro « La veille sur les appels d’offres de A à Z »). Et il y a toute la partie immergée et peu visible de projets et opportunités qui ne déboucheront jamais sur un appel d’offres publics (en raison de la nature de l’émetteur, du montant du contrat, etc.) et qu’il faut pourtant réussir à identifier.
Quelle démarche adopter pour identifier ces projets et opportunités d’affaires sur le web ? Quelles sources faut-il connaître et interroger ?
C’est ce que nous aborderons dans cet article.
Et pour illustrer cette démarche, nous prendrons l‘exemple d’une entreprise spécialisée dans la location de bureaux qui souhaite identifier des entreprises souhaitant déménager ou changer de locaux pour leur proposer ses services.
Lire aussi :
Comment surveiller Google Actualités ?
Derrière le terme « projet », il existe une multitude de cas de figure qu’il peut être intéressant d’identifier dans le cadre de sa veille et que nous prendrons en compte dans cet article.
Comme nous le mentionnions précédemment, il y a d’une part les projets en tant que tel et d’autre part des « éléments déclencheurs », à savoir des événements qui peuvent déboucher sur de la création de projets par la suite . Par exemple, une entreprise qui recrute massivement pourrait prochainement avoir le projet de déménager dans des locaux plus grands.
La détection de projets pourra permettre de détecter des projets avant publication d’appels d’offres publics ou restreints (pour se positionner en amont et se faire connaître) ou des projets qui ne déboucheront jamais sur un appel d’offres.
Et pour l’entreprise qui les détecte, cela permettra à la fois de détecter des opportunités commerciales (veille commerciale) mais aussi de suivre la stratégie de ses concurrents ou fournisseurs à travers l’analyse de leurs projets (veille concurrentielle et stratégique).
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Nous avons donc décidé d’introduire une nouvelle rubrique dans NETSOURCES intitulée : « La Question des lecteurs » où nous sélectionnerons l’une des questions qui nous aura été envoyée. Nous nous chargerons d’y répondre en proposant une réponse détaillée, des conseils ou en détaillant la démarche méthodologique.
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Pour cette première édition de « la Question des lecteurs », une lectrice nous a fait part de son besoin d’identifier les formations spécialisées sur la veille, l’infodoc ou encore l’intelligence économique qui peuvent être suivies en alternance.
Il n’est pas toujours simple de se repérer dans la jungle des formations en France car il existe une multitude d’appellations possibles pour désigner des formations qui intègrent une dimension veille, IE, recherche d’information ou encore gestion de l’information.
Pour répondre à la question posée, nous nous sommes focalisés sur les formation initiales (Bac +2 à Bac+5). D’autre part, nous n’avons sélectionné que des formations centrées autour des grandes thématiques citées précédemment. Il n’est pas question d’identifier ici des formations (marketing ou finance par exemple) qui proposeraient un module dédié à la veille, l’IE ou la recherche d’information.
Nous avons identifié :
Pour les Masters, qui représentent le plus gros des formations pour tout ce qui a trait à la veille ou l’IE, nous les avons divisés en trois catégories :
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Temps total de lecture : 10 min
Quand on pense recherche d’informations sur les entreprises, on pense en premier lieu à l’information légale et financière : raison sociale, rapports et bilans annuels, dirigeants et bénéficiaires, structure capitalistique, etc.
L’information financière et légale de qualité a longtemps été cantonnée aux bases de données payantes et souvent fort onéreuses. Parallèlement à ces outils très complets, on trouvait également des services plus « basiques » proposant les éléments de premier niveau pour s’informer sur les entreprises. Mais, là encore, il fallait payer - pour un tarif nettement plus abordable cependant - pour accéder aux données détaillées.
La loi Macron votée en 2015 a posé le principe de libre accès aux données du Registre du Commerce et des Sociétés et l’INPI a été désigné pour assurer cette mise à disposition des données auprès du grand public. Ce n’est que fin 2019 que l’INPI a mis en ligne son site Data INPI permettant d’accéder gratuitement et librement à l’ensemble des données disponibles.
Si ce développement de nouveaux outils est indéniablement une bonne nouvelle pour la veille et la recherche d’information, il ne faut cependant pas s’enthousiasmer trop vite… Car ce n’est pas parce que les données disponibles sur les entreprises sont accessibles plus facilement et gratuitement, que les données financières sont plus nombreuses. C’est même plutôt l’inverse. En France par exemple, certaines catégories d’entreprises qui avaient par le passé l’obligation de publier leurs informations financières n’en ont plus l’obligation aujourd’hui et ne s’en privent pas.
L’information financière et légale sur les entreprises oscille entre une volonté mondiale de plus grande transparence et d’ouverture d’accès aux données pour lutter contre la corruption et le blanchiment d’argent et de l’autre, la volonté individuelle des pays de protéger leurs entreprises contre la concurrence en limitant le nombre de données disponibles.
Dans cet article, nous avons souhaité faire le point sur les solutions gratuites ou peu onéreuses aujourd’hui disponibles pour trouver de l’information financière et légale sur les entreprises françaises :
Rien n’est moins sûr…
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La recherche de l’information financière, ou à tout le moins, la lecture de documents financiers, sont des défis, que le veilleur en entreprise et globalement le professionnel de l’information, rencontre souvent dans le cadre d’une veille concurrentielle, d’une évaluation de performance d’entreprises ou d’une analyse de risque.
Dans tous les cas, un minimum de culture financière est requis, pour ne pas se laisser rebuter par la technicité d’un communiqué de presse de résultats financiers ou pour être en mesure de comprendre et traiter la demande d’un client à la recherche de documents financiers ou de chiffres précis. Quoi de plus frustrant que de transmettre des documents que l’on ne comprend pas ou dont on ne parvient pas à évaluer la pertinence pour le client...
Lire aussi :
Trouver des informations financières : un exercice de recherche coûteux en efforts et en ressources
L’information financière et légale sur les entreprises françaises : entre ouverture et fermeture de données
Précisons qu’il ne s’agit en aucun cas d’un cours de comptabilité et encore moins d’analyse financière, l’auteur n’étant ni comptable ni analyste. Notre but est de faciliter la compréhension globale de ces documents et éléments financiers si difficiles à chercher, grâce à des indications issues de nos parcours de navigation.
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Si la recherche sur les entreprises est souvent associée à l’information financière et légale, on pense moins à aller explorer la question des statistiques douanières, c’est-à-dire les mouvements d’importations et exportations entre pays pour un produit donné.
Et pourtant, on peut en apprendre beaucoup sur ses concurrents, ses fournisseurs ou sur son marché en allant explorer ces données.
Mais ce n’est pas avec Google, pas plus qu’avec des outils de recherche et de veille classiques, que l’on va réussir à obtenir l’information souhaitée.
Dans cet article, nous avons voulu faire le point sur ce type de recherche d’information et de veille très particulières en nous intéressant :
Les statistiques douanières sont issues des déclarations douanières obligatoires remplies par les exportateurs et les importateurs, et sont vérifiées par les douanes. Elles sont collectées par les organismes nationaux de statistiques puis transmises aux organismes internationaux.
Ces données, exprimées en valeur (dollars) ou en quantité (tonnes) vont permettre d’analyser les tendances de flux commerciaux sur différents produits.
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