Si le sujet des « fake news » a fait son apparition dès la campagne électorale américaine en 2016, il reste toujours d’actualité même si finalement la désinformation a toujours existé sous d’autres formes et à moins grande échelle.
Les grands acteurs du web et sites de presse tentent depuis plusieurs années de trouver des solutions pour limiter la prolifération de ces contenus et sensibiliser les internautes, soit en essayant de supprimer ces contenus en amont soit en développant notamment des solutions de fact-checking.
D’autre part, les journalistes et professionnels de l’information ont également investi le terrain pour former les jeunes générations à avoir un esprit critique vis à vis de l’information et des sources d’information.
Mais force est de constater que la route est encore longue.
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En entreprise, le rapport à la veille évolue. Loin d’un schéma extrêmement protocolaire et très formalisé, voire figé, l’élaboration d’une stratégie de veille tend vers plus de personnalisation en fonction du client et donc plus d’opérationnalité.
En filigrane de ces « projets-sur-mesure », la réactivité et l’efficacité opérationnelle du dispositif de veille nécessite un long travail minutieux en amont, et demande l’implication d’une plus grande diversité de profils d’intervenants, avec notamment le recours à des experts métiers.
Ce fut justement l’un des axes abordé lors de la conférence « Réussir une démarche de veille et d’intelligence économique efficace en 2019 ».
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Alors que le temps d’attention des utilisateurs a diminué et que les usages ont évolué, les services d’information ont dû s’adapter à leur public, en calibrant leurs livrables de la façon la plus précise possible. Aujourd’hui, le livrable au service de la prise de décision stratégique et opérationnelle est augmenté, personnalisé, collaboratif et « monitoré ».
Arnaud Merzougui, responsable intelligence concurrentielle du groupe Carrefour et Philippe Plazanet, secrétaire général du Pôle Etudes Economiques au Crédit Agricole, ont présenté les stratégies et innovations en production et diffusion de l’information développées au sein de leurs groupes.
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La veille appliquée à l’image des entreprises et de leur réputation existe depuis des années et s’est amplifiée avec l’essor des médias sociaux. Au-delà du social media listening classique qui continue d’évoluer, il existe également d’autres formes de veilles liées à l’image des entreprises qu’il ne faut pas négliger.
C’est justement ce qu’ont montré les différents intervenants de la table-ronde « Social listening, e-réputation, surveillance des médias sociaux et du dark web : quel dispositif fiable pour surveiller les informations issues des médias sociaux et du web ? »
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A l’heure des livrables augmentés
Marie-Pierre Vidonne du CFIB (Club francophone de l’information brevet) a attiré notre attention sur le lancement récent de la banque de données Pat-INFORMED (Patent Information Initiative for medicines).
Cette banque de données propose des informations sur 14 000 brevets délivrés (uniquement, c’est-à-dire sans références de demandes en cours) issus de 600 familles correspondant à 159 produits différents identifiés par leurs DCI (Dénomination commune internationale, communément appelée « nom générique », ou INN en anglais pour International Nonproprietary Name).
Ces termes sont enregistrés auprès de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Il en existe aujourd’hui plus de 8 000.
AGENDA • IC-SDV 2019
TENDANCES
Outils de recherche payants : à l’heure de la recherche booléenne « augmentée »
• Nouveaux publics, nouveaux modèles
• Les agrégateurs de presse en 2019 : une combinaison IA/booléen pour répondre aux besoins des différents publics
• Serveurs et bases de données scientifiques et brevets : l’IA couplée au booléen au service de meilleures recherches et analyses
• Une tendance qui se confirme chez les autres acteurs
PANORAMA
Des outils pour optimiser ses stratégies de recherche
• Stratégies de recherche : l’erreur est humaine...
• Les solutions déjà intégrées aux outils de recherche professionnels
• 2dSearch : un nouvel outil gratuit pour optimiser ses requêtes en deux dimensions
• D’autres outils gratuits pour enrichir ses recherches
La recherche d’information et notamment ses outils et méthodes, ne cesse d’évoluer. C'est le cas avec les outils gratuits dont nous avons fait un panorama dans le dernier BASES (la recherche d'information au mille visages). Il est temps maintenant d’aborder la question des outils de recherche payants comme les serveurs, bases de données ou agrégateurs de presse.
Car si le paysage des acteurs n’a pas tant changé au cours des dernières années, à l’exception des nouveaux outils liés à l’exploration du Web ouvert et des médias sociaux, les technologies et la façon d’utiliser les outils de recherche professionnels payants ont quant à elles beaucoup évolué.
Les longues requêtes booléennes n’ont pas encore dit leur dernier mot surtout dans les outils de recherche professionnels.
Savoir construire des requêtes expertes reste une compétence indispensable pour le professionnel de l’information.
Mais cela n’est pas toujours simple. Car il faut d’une part penser aux différentes composantes de sa requête sans oublier certains concepts ou mots-clés importants. Et d’autre part, il est nécessaire de savoir correctement traduire sa question dans la syntaxe de l’outil de recherche que l’on utilise.
Et comme dans toute construction humaine, on n’est jamais à l’abri d’une erreur.
La prochaine édition d’IC-SDV aura lieu les 8 et 9 avril prochains à Nice. Cette conférence/exposition a, dans sa présentation, pour thématiques générales la recherche elle-même, les data, le text mining et la visualisation.
Cette année, les thèmes qui seront le plus traités concerneront le machine learning, l’intelligence artificielle et différents types de visualisation.
Le mercredi 10 sera spécifiquement consacré à l’analyse et à la visualisation. Les intervenants seront VantagePoint et Bizint Smart Charts.
AGENDA : Conférence i-expo 2019
TENDANCES : La recherche d’information aux mille visages en 2019
PANORAMA : Un regain d’énergie et de vitalité pour les outils de recherche
MÉTHODOLOGIE : Bien interroger les outils de recherche gratuits : une multitude de méthodes
La recherche d’information est au cœur des métiers de l’information depuis toujours et on a parfois le sentiment de tout savoir à son sujet. Mais la recherche d’information telle qu’elle était pratiquée il y a plus de 30 ans (lors du lancement de BASES par exemple) n’a plus grand chose à voir avec celle que nous pratiquons aujourd’hui. Elle se transforme d’ailleurs plus vite que jamais...
D’un côté, rechercher de l’information n’a jamais eu l’air aussi simple et accessible. On dispose en effet de nombreux outils gratuits proposant des interfaces intuitives et que l’on peut interroger en langage naturel.
Mais de l’autre, nous vivons aujourd’hui dans un monde avec une surabondance de sources, outils, méthodes et informations.
La recherche d’information n’a en réalité peut-être jamais été aussi complexe et multiple.
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Bien interroger les outils de recherche gratuits : une multitude de méthodes
Il y a une vingtaine d’années, les outils de recherche d’information dans un contexte professionnel se divisaient en deux catégories bien distinctes.
- d’un côté les bases de données et serveurs professionnels qui donnaient accès à des contenus payants (articles de presse, articles scientifiques et académiques, brevets, études de marché, données financières, profils pays et d’entreprise, etc.)
- de l’autre, les outils de recherche gratuits du Web ouvert (moteurs de recherche, annuaires généralistes et spécialisés, métamoteurs, portails sectoriels, etc.) qui donnaient essentiellement accès à des contenus gratuits.
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Si, comme nous avons pu le voir, le paysage des outils de recherche a évolué, c’est également la façon de les interroger qui a beaucoup changé en quelques années.
Au départ, tous les outils ou presque proposaient au minimum une recherche booléenne simple.
Par recherche booléenne, nous faisons référence ici à des requêtes structurées plus ou moins longues où l’on combine des mots-clés grâce aux opérateurs booléens classiques AND, OR, NOT mais aussi des opérateurs avancés (opérateur de proximité, recherche dans le titre, recherche sur un type de fichier, troncature, etc.).
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Toujours sur le sujet de la recherche d’information, nous vous invitons à venir assister lors du prochain salon i-expo le 21 mars 2019 à 10h.
Cette conférence sera animée par Anne-Marie LIBMANN, directrice opérationnelle de FLA CONSULTANTS, cabinet d’intelligence économique et technologique et à laquelle participeront, entre autres,
PANORAMA
• Les banques de données brevet gratuites ou freemium
SERVEURS PROFESSIONNELS
• STN : de nombreuses nouveautés
SEARCH SOLUTIONS 2018
• Les moteurs de recherche vers toujours plus de recommandations de contenus
• De la recherche par mot-clé à la recherche vocale et visuelle
INDEX
• Index BASES 2018
Le Web d’aujourd’hui s’émancipe de plus en plus du contenu textuel avec une part toujours plus importante de contenus multimédias. Et de fait, la recherche Web traditionnelle par mot-clé évolue également avec une progression importante de la recherche vocale et de la recherche visuelle et d’images.
Durant cette deuxième session de la journée Search Solutions 2018, il a été question de recherche vocale chez Google d’une part et de recherche d’images chez les journalistes d’autre part.
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On sait que l’offre en matière de banques de données brevets est assez pléthorique. Cela reflète d’abord l’évolution des technologies rendant plus facile la création d’une offre sophistiquée. Cette évolution coïncide avec l’importance croissante de l’intérêt pour les brevets pour un grand nombre d’entreprises, de la start-up à la multinationale en passant par les laboratoires publics en mal de valorisation. Un élément facilitant est que ces informations sont a priori gratuites et ne font pas l’objet d’un copyright.
En revanche, la demande croissante de la traduction en anglais des brevets de plus en plus nombreux déposés dans des langues « exotiques », en particulier asiatiques, et n’ayant pas d’équivalent en anglais, génère des coûts non négligeables. Cela est d’autant plus vrai que l’évolution rapide des logiciels de traduction oblige à refaire assez souvent, en les améliorant, les traductions d’une langue essentiellement vers l’anglais. Néanmoins, dans certains cas, les traductions sont disponibles gratuitement.
Cette année encore, nous avons eu l’occasion d’assister à la journée d’étude Search Solutions à Londres organisée par BCS (Chartered Institute for IT) et qui a eu lieu le 27 novembre dernier.
Cette manifestation annuelle regroupe à la fois des acteurs des moteurs de recherche (développeurs, ingénieurs, data scientists, etc.) mais aussi les utilisateurs de ces moteurs, notamment les professionnels de l’information.
C’est l’occasion d’avoir une vision claire des dernières tendances et axes d’évolution chez les moteurs de recherche, qui, rappelons-le sont pour la plupart avant tout orientés vers le grand public comme Google, Bing ou encore les réseaux sociaux. Mais toutes ces évolutions ont également un impact fort sur l’avenir des pratiques de recherche et de veille des professionnels de l’information.
Lire aussi dans ce dossier : De la recherche par mot-clé à la recherche vocale et visuelle
Après le léger passage à vide observé lors de l’abandon du développement de New STN, STN montre un regain de dynamisme et, lors de la dernière journée d’utilisateurs, les nouveautés ne manquaient pas.
Il faut d’abord savoir que tous les nouveaux développements et les ajouts de nouvelles bases se feront sur STNext.
Pour leur part, New STN et STN Express continueront à exister mais ne bénéficieront d’aucune nouvelle fonctionnalité et seront abandonnés à terme
TENDANCES
• Les Datasets : un nouvel enjeu pour la recherche d’information et la veille ?
MOTEUR DE RECHERCHE
• Google Dataset Search : peut-il devenir le Google Scholar des données ?
PANORAMA
• Les données de la recherche : un nouveau pan de la recherche d’information scientifique et technique
OPEN DATA
• Quelques rappels sur l’open data au service de la recherche d’information
Le terme data est à la mode. Big data, smart data, datajournalisme, small data, datasets sont autant de mots que l’on voit s’afficher au quotidien sur nos écrans.
Nous avons choisi ici de nous intéresser spécifiquement aux datasets, aussi appelé en français « jeux de données » car leur intérêt dans un contexte de recherche d’information et de veille est croissant. Google vient même de leur dédier un nouveau moteur appelé Google Dataset Search.
Qu’est-ce que les termes datasets ou jeux de données englobent réellement ? En quoi ces données peuvent-elles avoir un intérêt pour la recherche d’information et la veille ? Comment les identifier et quelles sont les principales sources et méthodes à connaître ?
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Si Google a choisi de lancer un nouveau moteur dédié aux datasets (https://toolbox.google.com/datasetsearch), ce n’est certainement pas par pur philanthropisme. Il y voit très certainement son intérêt et ambitionne de refaire avec les données ce qu’il a déjà fait avec les publications scientifiques et académiques à travers le moteur académique Google Scholar.
Google a très justement perçu l’importance de ce mouvement d’ouverture des données qu’il s’agisse de données publiques ou de données de la recherche, le manque d’homogénéité et de visibilité des initiatives existantes et l’importance de pouvoir y accéder facilement.
Et il ne compte pas passer à côté de cette opportunité de fédérer la recherche sur les données et de devenir la source de référence sur le sujet. Il le dit d’ailleurs lui-même :
« Dataset Search permet aux utilisateurs de trouver des ensembles de données sur le Web grâce à une simple recherche par mot-clé. L’outil présente des informations sur des ensembles de données hébergés dans des milliers de référentiels sur le web. Ces ensembles de données deviennent ainsi accessibles et utiles à tous. »
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Quand on pense recherche d’information et veille scientifique et technique, on pense essentiellement articles, revues scientifiques mais aussi brevets. Mais jusqu’à encore récemment, les données de la recherche ne faisaient pas vraiment partie du spectre.
La raison en est simple : Ces données, produites par les chercheurs dans le cadre de leurs recherches étaient rarement diffusées et rendues publiques. Et lorsque c’était le cas, très peu d’outils de recherche ou sources d’information capitalisaient dessus.
Et encore aujourd’hui, bon nombre de sources classiques comme les bases de données, serveurs, moteurs académiques, archives ouvertes, etc. ne proposent pas de datasets ou bien fort peu.
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Quelques rappels sur l’open data au service de la recherche d’information
Nous avons déjà eu l’occasion de parler de l’open data à de multiples reprises, dans BASES et dans NETSOURCES et nous lui avions même consacré un article de fond en janvier 2016 («Open Data : une mine d’or brute pour les professionnels de l’information», BASES n°333 - Janvier 2016).
Pour autant, le volume de données liées à l’open data continue de s’accroître et de nouvelles sources en la matière voient le jour régulièrement.
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Les données de la recherche : un nouveau pan de la recherche d’information scientifique et technique
Les plus anciens de nos lecteurs ont certainement entendu parler de Madeleine Wolff-Terroine, l’ont rencontrée ou ont travaillé avec elle.
Elle vient de nous quitter à l’âge de 99 ans.
Personnalité marquante du monde de l’infodoc, elle a eu une carrière extrêmement riche tant en France (elle a été présidente de l’ADBS dans les années 70) qu’à l’étranger, en travaillant pour de nombreux organismes internationaux.
Elle a aussi écrit régulièrement dans BASES dans les années 90.
PANORAMA
• L’information sur le Web est éphémère : quel impact et quelles solutions pour la recherche d’information ?
COMPTE-RENDU DE CONFÉRENCE
• Internet Librarian International : le salon incontournable des professionnels de l’information anglophones
A LIRE
• Le professionnel de l’information peut-il se réinventer en entrepreneur ?
Quand on recherche de l’information sur le Web, on a souvent l’impression que tout ce qui a, un jour, été publié sur le Web ouvert doit pouvoir se retrouver d’une manière ou d’une autre, notamment en tirant parti des fonctionnalités avancées des moteurs de recherche comme Google. Or l’information sur le Web ouvert est bien plus éphémère qu’on ne pourrait le croire...
Dans la réalité, une très grande partie de ce qui a été publié sur le Web dans les années 1990 et 2000 n’existe plus en tant que tel. Les sites Web ont été refaits ou ont tout simplement disparu. Et de fait, bon nombre de ces contenus sont désormais inaccessibles par les moteurs de recherche classiques.
Nous avons cette année pu nous rendre au salon Internet Librarian International qui avait lieu à Londres les 16 et 17 octobre derniers et qui fêtait cette année ses 20 ans. Cette conférence de deux jours précédée d’une journée de Workshops se définit comme « The library innovation conference » et vise tous les professionnels de l’information dans leur ensemble qu’ils travaillent dans des bibliothèques publiques, universitaires ou des centres de documentation ou services de veille publics ou d’entreprise.
Pour beaucoup de professionnels qui avaient l’habitude de se rendre au salon Online et dont la dernière édition date de 2013, ce salon est devenu le rendez-vous incontournable de la profession, du moins en Europe. Nous avons ainsi pu y croiser des professionnels du monde entier, des anglais et américains surtout mais également de nombreux représentants des pays du nord de l’Europe et quelques personnes venues d’Asie.
Anne-Marie Libmann, directrice opérationnelle de FLA Consultants, et précédemment co-présidente de l'ADBS, a lu le nouveau livre de Jean-Philippe Accart, écrit en collaboration avec Clotilde Vaissaire-Agard : « Bibliothécaires, documentalistes, tous entrepreneurs ?
Comment un professionnel de l’information, héritier de décennies de croyances dans le bien-fondé intrinsèque de la pratique documentaire, peut-il se construire une nouvelle carrière, voire se reconstruire après le passage de Google et la fragilisation des métiers de « l’info-doc »?
Comment, sur ce terrain déconstruit par Internet et une information devenue (très) globalement accessible, développer un nouveau modèle, de nouvelles pratiques, un nouveau système de croyances et, osons le terme, un « business » ?