Selon Dawn Anderson, le SEO n’est cependant pas mort. Quoi qu’ils en disent, les moteurs ont besoin d’aide pour comprendre les contenus présents sur le Web et ont donc besoin de contenus de qualité et bien structurés, ce qui est loin d’être le cas partout :
- Seulement 46.7% des pages Web mobiles utilisent les attributs alt sur leurs images ;
- 10% des sites n’utilisent pas de titres pour leurs pages ;
- 48% des sites sont jugés lents en 2019 ;
- un peu moins de la moitié des sites ne sont pas passés en https et ne sont donc pas sécurisés pour les internautes.
Bon nombre de sites sont très mal conçus et ressemblent à un puzzle avec des pièces éparpillées sur le Web et les moteurs ont beaucoup de mal à en tirer quelque chose.
Les mondes du SEO et de l’information retrieval doivent donc de plus en plus collaborer car leurs approches sont complémentaires.
Impact pour la recherche d’information
Les professionnels du SEO s’intéressent de près aux évolutions des moteurs de recherche et ils ont tendance à vulgariser sur leurs sites et blogs les dernières évolutions et innovations qu’ils ont pu repérer. Intégrer des sites et blogs de spécialistes SEO à sa veille métier comme le site Search Engine Journal aux Etats-Unis permet d’avoir connaissance de ces évolutions sans avoir à lire dans le détail les articles de recherche produits par les ingénieurs de Google et les autres.
D’autre part, ce qui est valable pour le monde du SEO l’est également pour les professionnels de l’information. Tous ces mondes sont encore beaucoup trop cloisonnés et n’interagissent que très rarement.
On conseillera aux professionnels de l’information de compléter leur veille métier avec des sources liées à l’information retrieval, le SEO ou encore en se rendant à des conférences sur ces thématiques.
C’est ainsi le seul moyen de mettre en pratique une vision panoramique de la recherche d’information sur le Web, qui leur permettra de faire la différence en entreprise.