Google est le leader incontesté des moteurs de recherche et on a du mal à voir qui pourrait le détrôner un jour.
Pourtant, régulièrement, on voit surgir de nouvelles initiatives, notamment en France, de moteurs de recherche dits "révolutionnaires" et "innovants".
Ces nouveaux moteurs peuvent-ils avoir un intérêt pour la veille ou la recherche d’information ?
Pour le moment, aucun, malheureusement, n’a réussi à renverser la tendance.
Dans un récent ouvrage paru aux éditions de l’INA, intitulé « L’ information à tout prix », les auteurs ont mis en évidence, grâce à un algorithme de détection de plagiat, un fait édifiant, quoique peu surprenant...
Dans les cas des actualités « chaudes », 64% de l’information publiée en ligne correspond à du copié-collé pur et simple
Et pour les professionnels de l’information, cette profusion de contenus dupliqués a un impact réel et dommageable sur l’exercice de leur métier au quotidien quand il s’agit de réaliser des recherches documentaires ou des veilles, qu’elles soient documentaires, concurrentielles ou stratégiques.
Ainsi, pour toute recherche ou veille sur les news, le professionnel est de plus en plus souvent noyé sous l’information alors que seule une infime partie de ce contenu est susceptible d’apporter des informations originales et réellement utiles.
Il est possible, maintenant, depuis une référence, d'accéder à des données qui lui sont liées, présentées dans un "repository" externe. Lorsque ces dernières sont disponibles, un ou plusieurs lien(s) apparaît/apparaissent dans le tableau de détails présent à droite de la référence, après les références citées/citantes.
D'autre part il est maintenant possible de chercher sur le nom des organismes qui ont financé la recherche dont les résultats font l'objet de l'article référencé.
Il faut, pour cela, cliquer sur "recherche avancée" sur l'écran de recherche et écrire Fund-all (mot de recherche).
Auteur : François Libmann, Directeur de la publication
Avec le nouveau dossier de Bases « Qui sont les nouveaux experts des bases de données en entreprise ? », nous plongeons au cœur de l’entreprise pour analyser si les puissants outils que sont les bases de données sont toujours les armes indispensables pour rechercher l’information professionnelle (business, juridique, scientifique…).
La question qui vient tout de suite après est : de quel type de compétences l’entreprise a-t-elle besoin pour conserver une recherche d’informations performante face à des enjeux stratégiques qui demandent une information toujours plus exigeante ?
Dans la simplicité et la gratuité du monde de l’information créé par Google, on aurait tendance à penser que les entreprises ne sont plus acheteuses au propre comme au figuré, d’outils puissants de recherche ou de compétences professionnelles dans le domaine. Nous découvrons avec ce dossier qu’il n’en est rien.
Pour interroger la presse que ce soit pour la France ou à l’étranger, on pense généralement aux solutions suivantes :
Mais ces différentes solutions ne permettent malheureusement pas d’accéder à une très grande antériorité notamment au delà des années 90. Alors, comment faire ?
Le salon I-expo, le salon de l’information et de la veille s’est tenu au parc des expositions porte de Versailles les 21, 22 et 23 mars.
16 conférences et ateliers se sont succédé au cours de ces trois jours et nous aurons l’occasion d’en proposer un compte-rendu détaillé dans le prochain numéro de notre revue Bases (avril 2017).
Nous avons choisi ici de revenir sur la conférence portant sur les livrables de veille, un sujet clé pour tous les veilleurs et d’en présenter les enseignements clés.
Cette conférence s’intitulait : « Les livrables de veille à l’heure de la mobilité et du temps réel : quelles innovations en production et diffusion des contenus pour faciliter la prise de décision stratégique ? ».
Parmi les intervenants, on comptait deux veilleurs et professionnels exerçant au sein de grandes entreprises et deux éditeurs d’outils.
Lire aussi : « l’avenir de la veille à travers ses livrables ».
Proquest Dialog s’allie à la société Gridlogics, une société également américaine, spécialisée dans les logiciels dans le domaine des brevets et de la propriété intellectuelle. Gridlogics propose en particulier la plate-forme PatSeer, dédiée à la recherche brevet associée à des outils d’analyse et de visualisation.
Les utilisateurs de Proquest Dialog, qui offre déjà une collective significative de banques de données brevet se verront proposer une nouvelle interface.
François Libmann, Directeur de la publication
Quora, le site de questions-réponses américain vient d’annoncer le lancement d’une version en langue française. Elle est pour le moment en version bêta.
Quora existe depuis 2009 et permet à ses utilisateurs de poser n’importe quelle question auxquelles les autres utilisateurs peuvent répondre de manière publique.
Même si le format n’est pas le même, Quora peut paraître assez proche de Wikipédia sans pour autant avoir la même notoriété. Quora, dans sa version anglaise, compte tout de même plus de 100 millions d’utilisateurs mensuels dont une grande partie basée en Amérique du Nord.
Dans une récente interview à Libération, l’un des cofondateurs explique que la principale différence avec Wikipédia, c’est que leurs sources n’ont rien d’anonyme. Les utilisateurs doivent en effet s’inscrire sous leur vrai nom via Facebook, leur compte Google ou leur e-mail.
Autre différence constatée : là où Wikipédia s’apparente à une encyclopédie, Quora, de par son format de questions/réponses est plus propice aux informations du type listes/palmarès (les meilleurs outils de veille, le top 100 des entreprises dans le secteur de l’énergie, liste de blogs dans le secteur automobile etc).
Nous avions parlé récemment du nouveau moteur lancé par Creative Commons appelé CC Search et des manières de trouver des contenus sous licence Creative Commons.
Bien souvent, les auteurs de ces contenus exigent au minimum que l’on indique la source ou le nom de l’auteur, ce qui n'est pas nécessairement très esthétique pour les images utilisées dans un rapport, une présentation, une carte de voeux ou encore une une page Web.
Heureusement, il existe des sites qui regroupent des contenus sous licence CC0 (Creative Commons 0), c'est-à-dire que l'on peut utiliser sans la moindre contrainte et obligation.
Le mouvement de l’Open Data (ouverture et mise à disposition des données) concerne principalement les données dites « publiques », c’est à dire produites par des organismes publics ou affiliés (ministères, collectivités locales, état, organismes publics comme l’assurance maladie, Pôle Emploi, l’INSEE, entreprises publiques etc.) mais l’Open Data dans le secteur privé commence également à se développer.
L’ouverture des données en France mais également dans le reste du monde représente donc une véritable opportunité pour les personnes confrontées à des problématiques de veille et de recherches d’information.
Les plateformes/portails Open Data permettent en effet d’accéder gratuitement à une multitude de données brutes, certes, mais vérifiées, relatives à des secteurs comme le transport, l’urbanisme, l’économie, la culture, la santé, etc.
Avant le mouvement de l’Open Data, apparu il y a quelques années maintenant, on rappellera que ces données étaient souvent difficilement accessibles même pour des professionnels experts de la recherche.