Que l’on soit novice ou expérimenté en matière de veille et de recherche d’information, la formation est et reste un élément clé pour rester à jour et approfondir ses connaissances existantes.
Et s’il n’est pas toujours évident de se libérer pour suivre une formation de quelques jours complets et d’obtenir le budget pour le faire, il existe une multitude d’autres solutions pour se former et notamment les MOOCs.
Nous allons voir si l’univers de la veille entre dans le champ des MOOCs.
Comme beaucoup le savent, notre lettre BASES est centrée sur les pratiques professionnelles de l’information. Nous suivons tous les services et outils qui naissent dans le monde de l’information professionnelle et les expériences des praticiens de la veille et de la recherche d’information.
Nous avons choisi dans notre nouveau numéro de BASES deux sujets particulièrement centrés sur les compétences des professionnels de l’information, qui montrent tous deux que ceux-ci apportent une véritable valeur ajoutée à l’organisation quand ils se positionnent avec une véritable démarche de support informationnel auprès du client.
Notre premier article décrypte un type de service de recherche original, le « moteur de recherche humain », et le second met en valeur la pratique particulièrement dynamisante d’un professionnel exerçant outre Atlantique.
Quelque soit le type de veille (concurrentielle, stratégique, scientifique et technique, etc.), la phase de sourcing est une étape cruciale. On ne saurait en effet disposer des bonnes informations sans disposer des meilleures sources...
Derrière un nom énigmatique se cache en réalité un nouveau format pour la syndication de contenu : les flux au format JSON Feed jouent donc dans la même cour que les flux RSS et atom. Attention cependant à ne pas confondre avec les flux d'information codés en JSON qui sont plus communs et utilisés depuis plusieurs années.
Rappelons que le RSS est un format de données utilisé pour la syndication de contenus Web. Les flux RSS sont des fichiers XML qui sont souvent utilisés par les sites d'actualité et les blogs pour présenter les titres des dernières informations consultables. (source : Wikipédia).
La semaine dernière, nous avions consacré un billet à la stratégie de Bing par rapport à Google : « La guerre Bing versus Google : Bing contre-attaque sur de nouveaux terrains » .
Dans cet article nous mentionnions Bing Custom Search, un moteur de recherche personnalisable lancé par Microsoft il y a quelques mois, qui n’est ni plus ni moins qu’un concurrent direct de Google CSE.
Les moteurs personnalisables représentent un intérêt indéniable pour la veille et la recherche d’information. Mais maintenant qu’il existe une alternative a priori crédible à Google CSE, lequel est le plus performant et dans quels cas choisir l’un plutôt que l’autre ? C’est ce que nous avons cherché à savoir cette semaine en comparant les deux services.
On peut réaliser une veille ou une recherche bibliographique via des bases de données bibliographiques spécialisées présentes sur les serveurs et agrégateurs, via les sites des éditeurs scientifiques ou encore tout simplement sur le Web ouvert et gratuit (via Google Scholar par exemple). On identifie alors une liste de notices bibliographiques comprenant généralement le titre de l’article, le nom des auteurs ainsi que le résumé et parfois quelques termes d’indexation.
Depuis l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis et l’émergence des « fake news » et autres « alternative facts », le fact-checking est une pratique qui a le vent en poupe. Même si elle existe depuis longtemps, les outils et ressources à destination du grand public ne cessent de se multiplier depuis plusieurs mois.
Nous avions consacré la Une de notre revue NETSOURCES n°119 en novembre/décembre 2015 à cette pratique dans un article intitulé « Fact-Checking et vérification quel rôle et quels outils pour le veilleur ?».
Nous y définissions le concept de fact-checking et nous présentions l’intérêt pour le veilleur, l’impact des réseaux sociaux pour le fact-checking, la vérification pour le veilleur et les différentes grandes ressources pour le fact-checking.
Depuis la rédaction de cet article, le paysage des outils pour vérifier la véracité d’une information ou d’une source s'est beaucoup enrichi.
La veille radio/TV est très différente de la veille Web et presse classique
Réaliser une veille ou une recherche d’informations sur des sources Web, des sites d’actualités ou les réseaux sociaux avec des outils gratuits ou peu chers comme les lecteurs de flux RSS, les systèmes d’alertes Web ou les moteurs de recherche n’est pas une mission impossible.
Néanmoins, cela n’est pas nécessairement optimal notamment quand le volume d’information est important, le sujet ambigu ou que la thématique implique d’avoir accès à des sources payantes.
D’autre part, la légalité de la surveillance de certaines sources est parfois très discutable voire complètement illégal d’où l’intérêt de faire appel à des professionnels pour réaliser la veille ou la recherche d’informations.
Mais dès que l’on souhaite faire une recherche oumettre en place une veille sur des contenus radios ou télévisuels de manière artisanale avec des outils gratuits ou peu coûteux, le degré de difficulté atteint vite des sommets.
Alors qu’à ses débuts Google était un moteur de recherche qui se limitait exclusivement aux mots-clés entrés par les internautes, la recherche sémantique prend aujourd’hui une part de plus en plus prépondérante dans le fonctionnement de Google.
Ces évolutions représentent un changement important pour tous les professionnels de l’information et de la veille qui n’ont plus nécessairement besoin d’entrer une longue requête avec les différentes formes d’un mot et synonymes puisque le moteur élargit en principe automatiquement la recherche à ses différentes variantes.
Nous avions d’ailleurs eu l’occasion d’aborder en détail cette question dans un article de Bases intitulé : « la mort annoncée de la recherche booléenne » (Bases n°340 – septembre 2016) où l’on découvrait d’ailleurs que les longues requêtes booléennes sur Google pouvaient en réalité avoir l’effet inverse à celui escompté.
Rappelons que Factiva est un des principaux acteurs sur le marché des agrégateurs de presse. Il permet d'interroger plusieurs dizaines de milliers de titres de presse en France et à l'international ainsi que des sources Web (sites d'actualités, blogs, etc.) et est utilisé par un grand nombre de professionnels de l'information et de la veille dans le monde.
Lorsque l'on cherche dans Factiva les articles écrits par une personne donnée, il est extrêmement tentant de chercher le nom de cet auteur dans le filtre auteurs.
Et c'est là que se situe justement le piège! En effet, pour qu'une personne figure dans le filtre auteurs, il faut qu'elle ait écrit au moins quatre articles dans la même publication pendant une période de trente jours.
Cela limite donc de fait la liste à des journalistes professionnels ou à des chroniqueurs très réguliers.
On peut néanmoins rechercher tous les articles écrits par une personne donnée moins prolifique, il suffit pour cela d'écrire by=Prenom Nom.
Toujours bon à savoir pour éviter des désillusions inutiles.
Auteur : François Libmann, Directeur de Publication
