Après l’analyse de Sindup et Synthesio dans le numéro précédent de Netsources, nous continuons notre exploration des plates-formes de surveillance des médias sociaux avec Meltwater, dont l’outil est l’un des plus en vue du marché à une échelle mondiale.
La société Meltwater, d’origine norvégienne, a été fondée en 2001. Elle est implantée dans 55 pays, son siège principal étant à San Francisco. Elle emploie 1000 personnes et compte 24.000 clients.
La société a connu ces dernières années une forte exposition médiatique en étant au centre de la question du droit de la rediffusion de l’information dans le contexte du surf sur Internet, une problématique cruciale de notre temps. L’affaire a débouché sur l’arrêt Meltwater émis par la Cour de Justice de l’Union Européenne en 2014. On trouvera la narration et les conclusions de cette passionnante affaire dans nombre d’articles, et en particulier sur le blog de Laure Marino1.
L’offre actuelle de Meltwater est principalement structurée autour de deux plates-formes. La première, Meltwater mEngage (anciennement la plate-forme Media Buzz), est très développée sur l’engagement, à savoir la possibilité de publier depuis la plate-forme, gérer les demandes et mesurer la portée des messages grâce à la connexion de ses comptes sur les différents réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Linkedin, Google+ et Instagram).
La deuxième plate-forme, Meltwater Media Intelligence, est dédiée à la veille sur la presse sur le web, les blogs, forums et medias sociaux, au total sur plus de 30 milliards d’articles et 300 millions de blogs et de commentaires (en comptant également le contenu de Facebook, Youtube, Twitter, et flux RSS). Elle permet de faire un monitoring et d’analyser ce monitoring, ainsi que de créer des newsletters et de les redistribuer.
Ces deux plates-formes partagent un certain nombre de fonctionnalités et d’objectifs, notamment en termes de potentiel d’actions de communication à partir de l’analyse des médias et échanges sur les réseaux. Ici nous nous intéresserons, dans le cadre de notre panorama des outils de veille, à la deuxième plate-forme, Meltwater Media Intelligence.
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Le 12 octobre 2015, Digital Science a lancé sa nouvelle base de données GRID. Il s’agit d’une base de données en ligne, gratuite et facile à utiliser, qui contient des informations sur les organismes de recherche à travers le monde.
Elaborée en interne par Digital Science, GRID contient 50.000 noms d’établissements avec des identifiants uniques et des informations de géolocalisation à travers 212 pays. Les données sont tirées de sources des bailleurs de fonds et de publication en libre accès, tels que NIH, PubMed et UK Gateway to Research.
La base de données comprend la majorité d’établissements du monde entier qui ont reçu des financements pour la recherche, disponibles sous une licence internationale CC-BY C-BY Creative Commons Attribution 4.0, qui permet à l’utilisateur de partager ou adapter le contenu disponible pour tout usage, même commercial.
Cette nouvelle base vise à susciter l’innovation, en fournissant aux scientifiques, aux développeurs et aux entrepreneurs des données standardisées sur les différents établissements, qui seront interopérables avec les technologies et les plateformes existantes. C’est également pour assurer la perspicacité, la transparence et la précision, permettant à toute personne intéressée de visualiser et utiliser efficacement la liste commune internationale des organismes de recherche.
Globalement, GRID fournit un point de référence essentiel pour les travaux de recherche et veille à ce que les futures études soient construites sur des données fondamentales et précises.
Lien: https://grid.ac
LibreStock propose une des meilleures bases de données de photos de haute qualité gratuitement sur Internet. Il s’agit d’un métamoteur de recherche qui scanne et indexe les photos à partir de 37 sites différents, comme Pixabay, StockSnap, Freestocks, Pexels, Picography, etc.
Il convient de noter que toutes les photos indexées sur LibreStock sont sous la licence Creative Commons Zéro licence (CC0), ce qui signifie que l’utilisateur peut les modifier, les copier et les diffuser pour un usage personnel mais aussi commercial.
En ce qui concerne la recherche, le métamoteur par défaut cherche sur l’ensemble des sites, mais l’utilisateur peut, via le bouton Filtres, choisir les sites sur lesquels LibreStock va rechercher. Une fois la photo sélectionnée, LibreStock renvoie sur le portail source pour procéder au téléchargement.
Le principe et l’avantage de ce site est de permettre d’effectuer une recherche d’images sur plusieurs sites en même temps, en évitant de se rendre sur chacun d’entre eux pour effectuer les requêtes.
LibreStock est en anglais et les mots-clés utilisés pour les recherches devront donc être également en anglais. La base dispose de plus de 35.600 photos de haute qualité, qui peuvent être utilisées pour toute situation et sans aucune contrainte.
Lien: http://librestock.com
Depuis la fin de cet été LinkedIn poursuit sa stratégie d’innovation. Fin août, le réseau social professionnel a lancé LinkedIn Lookup, une application qui permet aux utilisateurs de trouver facilement les collaborateurs de leur propre entreprise ou organisation.
L’application nécessite que l’utilisateur rattache son compte à celui de l’entreprise, ce qui permettra ensuite de retrouver et communiquer facilement avec les autres utilisateurs s’étant déclarés collaborateurs de la même société. L’application pourrait être utile surtout pour les collaborateurs de grandes sociétés. Cela marque aussi la forte pénétration de LinkedIn dans le monde de l’entreprise.
Début septembre, LinkedIn a changé totalement sa messagerie la rendant plus proche du tchat. Ainsi, ce réseau social professionnel pourrait devenir une vraie plateforme de discussion entre professionnels. Il a également amélioré la fonction de push et de notification par e-mail afin d’être tenu au courant des derniers messages reçus. Cela devrait faciliter la prise de contact entre les différents utilisateurs. Globalement, l’outil devrait aussi devenir plus intelligent avec un service associé de type « assistant intelligent » pour mieux cibler les futurs contacts.
Et enfin une autre nouveauté, LinkedIn a lancé un outil de mesure au service de ses utilisateurs leur permettant de mesurer leur impact sur la plateforme et de savoir si les professionnels savent se vendre sur le réseau. L’outil appelé le « Social Selling Index » dispose d’un score sur 100 attribué par LinkedIn est calculé selon quatre indicateurs : la construction de relations, la personne en tant que marque professionnelle, les interactions avec les insights et les personnes trouvées. Le Social Selling Index mesure la capacité à s’imposer en tant que marque professionnelle, à trouver les bonnes personnes, à communiquer avec les bonnes informations et à construire des relations.
La disparition de Google Reader en juillet 2013 a été vécue comme un drame par ses nombreux utilisateurs, pour qui le lecteur de Flux RSS de la firme californienne restait jusqu’alors le leader incontesté et incontestable dans le domaine. Mais la disparition du leader en la matière a aussi été une énorme bouffée d’air frais pour les autres lecteurs de flux RSS, qui ne rassemblaient jusque-là qu’une niche d’utilisateurs inquiets à l’idée de confier la majorité de leurs données à Google.
De fait, Feedly, qui existait déjà depuis cinq ans lors de la fermeture de Google Reader, affirmait avoir enregistré près de 3 millions de nouveaux utilisateurs dans les deux semaines suivants la fermeture du service de Google.
Une myriade d’autres lecteurs de flux RSS sont alors apparus, offrant l’avantage d’une offre inédite en la matière, mais l’inconvénient d’un véritable « brouillard », conséquence logique d’un choix aussi important. Pourtant, dans cet océan de logiciels et de sites dédiés à la lecture de flux RSS, quelques noms se détachent tout particulièrement.
Inoreader est l’un de ces noms. Lancé en 2013, quelques mois avant la disparition de Google Reader, Inoreader a d’abord été essentiellement présenté comme un clone du lecteur de Google, et était généralement recommandé aux personnes désirant avant tout conserver la même interface minimaliste et le même fonctionnement général. Il n’avait pas l’avantage de Feedly d’avoir été déjà en place pendant plusieurs années lors de l’arrêt de Google Reader, et a donc beaucoup moins profité de la fin du service. Néanmoins, depuis deux ans, l’équipe bulgare derrière Inoreader n’a cessé de mettre en place de nouvelles fonctionnalités et de travailler l’interface du site, faisant aujourd’hui d’Inoreader l’un des lecteurs de flux RSS les plus puissants et les plus attirants du marché.
Inoreader est aujourd’hui spécialement intéressant pour les sociétés devant mettre en place une veille avec des non-professionnels de l’information, que ce soit pour la collecte ou la diffusion : dans cette situation, notamment lorsqu’il s’agit de PME, les logiciels professionnels peuvent s’avérer trop complexes pour un utilisateur non-formé. Or, Inoreader combine plusieurs fonctionnalités particulièrement puissantes et intéressantes avec une interface claire, lisible et facilement accessible. Enfin, son prix très faible achève d’en faire une excellente opportunité : la version gratuite offre ainsi plusieurs fonctionnalités que Feedly n’offre qu’en version payante (par exemple, le système de « power search » permettant de facilement rechercher un mot-clé dans l’ensemble de ses flux RSS, ou encore l’intégration de LinkedIn, HootSuite ou Onenote) - quand à la version payante, son coût maximum de 50$/an la rend extrêmement abordable pour les entreprises. Il existe deux autres versions payantes, à 15 et 30$/an, mais pour cet article nous discuterons de la version « professionnelle » i.e le plan à 50$/an.
Cet article s’intéresse plus particulièrement aux fonctionnalités permettant d’utiliser Inoreader comme un outil de veille collaborative. Nous l’avons mentionné, la combinaison de fonctionnalités puissantes et d’une interface claire et très conviviale rend en effet Inoreader idéal pour faire le pont entre des professionnels de l’information rompus aux techniques et logiciels de veille, et des spécialistes du marketing, de la communication ou d’autres services pour qui l’information est un besoin vital mais qui ne disposent pas du temps ou des ressources pour se servir de logiciels plus complexes.
Figure 1
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De nombreux articles et contenus de qualité utiles aux professionnels de l’info-doc sont publiés sur le Web au quotidien. Encore faut-il avoir le temps de suivre ces blogs et sites spécialisés et de lire leurs nombreuses publications.
Nous continuons dans cette rubrique de sélectionner pour vous nos meilleures lectures de septembre, octobre et novembre.
Le web devient de plus en plus émotionnel et ce sont des sentiments qui vont de plus en plus modeler les services. Facebook a annoncé récemment une extension de son bouton “J’aime”. Ainsi, en plus d’aimer, de commenter et de partager, les utilisateurs de Facebook pourront bientôt être en colère, tristes ou encore amusés par une publication. De la même façon, Twitter pourra maintenant aussi évaluer ce qu’aiment ses utilisateurs grâce aux nouveaux cœurs de son interface.
Après un paysage réputationnel, c’est donc un paysage émotionnel qui se développe sur le web, empli de cœurs, de likes et autres mots-images évoquant des états affectifs. Camille Alloing et Julien Pierre ont analysé ce nouveau paysage émotionnel qui se développe sur le web et qui influence véritablement le système économique. Pour expliquer ce phénomène ils ont choisi le terme de « capitalisme affectif ».
En 2015, Europresse a intégré à sa plateforme le tableau de bord Analytik (regroupant la répartition médiatique, la tonalité générale, l’évolution temporelle, les principales sources qui traitent du sujet et les influenceurs). Philippe Bouffaut d’Europresse a donné une interview sur ces nouvelles fonctionnalités (propos recueillis par Mme Carole GUELFUCCI et publiés sur le blog Sérendipidoc).
Il a affirmé que ces cinq indicateurs sont clés pour la compréhension rapide d’un sujet. Dans le cadre d’actions de communication, ils permettent en un coup d’œil de vérifier si les objectifs initiaux de la campagne sont atteints. En ce qui concerne l’indicateur de tonalité, il a insisté sur le fait que ce dernier est bien évidement limité. Aucun système existant ne peut prétendre rivaliser avec l’analyse humaine.
Cependant, il convient de noter qu’après plusieurs tests, la tonalité automatique semble donner de meilleurs résultats sur des corpus de presse plutôt que dans les réseaux sociaux où le sarcasme est beaucoup plus fréquemment employé.
Le représentant d’Europresse est convaincu que l’augmentation croissante des volumes d’information, ainsi que les bouleversements majeurs de l’environnement médiatique vont inciter les entreprises à porter une plus grande attention à la réputation et donc à engager des efforts supplémentaires.
Google évolue constamment et devient petit à petit un moteur de réponses en plus d’être un moteur de recherche. Ainsi, au lieu d’utiliser les mots-clés et d’apporter une liste de pages susceptibles de répondre à la question posée, Google tente de comprendre la question via son moteur sémantique (le Knowledge Graph) et de répondre directement.
Christophe Deschamps a analysé dans son article cette nouvelle tendance de Google, en traitant des exemples concrets. Selon lui, cette nouvelle tendance de Google ressemble beaucoup à ce que fait depuis très longtemps WolframAlpha, qui a développé un service internet répondant directement à des questions factuelles au lieu de fournir une liste de documents ou de pages pouvant contenir la réponse.
Même si ce n’est que le début, c’est une voie dans laquelle Google s’engage de plus en plus.
Le Portail juridique des professionnels du droit français et communautaire a publié récemment un article qui annonce la nouvelle mesure mise en place par l’INPI à propos des petites et moyennes entreprises et leurs démarches de dépôt de brevet. Actuellement, les délais extrêmement longs, la complexité des procédures et les coûts des dépôts freinent les PMEs et les ETIs à entamer des démarches de dépôt de brevet.
Pour reconquérir ces petites entités et pour favoriser l’innovation, l’INPI propose un nouveau modèle de brevet plus adapté à ces entreprises. Désormais, l’INPI accorde 50% de réduction sur ses principales redevances de procédure et de maintien en vigueur des brevets.
L’INPI a également mis en place une aide «PTR», acronyme de «prestation technologique réseau 1er brevet», financée par Bpifrance, pour permettre de financer jusqu’à 80% des coûts engagés pour le recours à un spécialiste pour un dépôt de brevet.
Le blog Sérendipidoc a récemment publié un article annonçant la publication d’un nouveau guide Légifrance (16/09/2015). L’ouvrage se présente en 3 parties :
L’ouvrage coûte 16€, mais il vaut l’investissement pour plusieurs raisons. Premièrement, il apporte d’importantes précisions sur l’utilisation de Légifrance et résume les astuces à connaitre pour optimiser les recherches.
DOSSIER OUTILS DE VEILLE
• Gratuit contre payant : la performance des plates-formes de veille sur les media sociaux – une enquête à suivre
• Evaluation de Sindup
• Evaluation de Synthesio
OPEN DATA • Économie / entreprises
BODACC / BOAMP / BALO • Données du RCNS
BOITE A OUTILS • Retrouver un email
I-EXPO • Changement de dates
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Il y a encore quelques années, surveiller les médias sociaux ou effectuer des recherches ponctuelles dans ces sources (à l’exception des blogs et forums) ne relevaient pas d’une absolue nécessité pour les professionnels de l’information.
Bon nombre d’entre elles avaient alors l’image de ressources peu fiables et non professionnelles où le contenu publié relevait quasi-exclusivement de la vie privée et présentait donc un intérêt des plus limité dans un cadre professionnel. Le principal intérêt d’une veille sur les médias sociaux tenait alors de l’e-réputation et de la surveillance de marques et avis de consommateurs.
Mais aujourd’hui, quel que soit le sujet de la veille ou de la recherche (scientifique et technique, concurrentiel ou encore sec- toriel) et le secteur d’activité concerné, les médias sociaux représentent dans la majorité des cas une réelle valeur ajoutée par rapport aux sources plus traditionnelles (presse, serveurs et bases de données, revues académiques, surveillance de sites et pages Web ou encore brevets). Et il serait bien dommage de s’en priver…
Pour autant, surveiller ces sources n’est pas une mince affaire car ces médias sont nombreux, utilisés par un nombre croissant d’internautes, publient du contenu en temps réel et génèrent par conséquent un nombre très important de résultats qu’il est souvent difficile et chronophage d’analyser. En outre, le paysage des plateformes de veille et recherche d’information est devenu très riche depuis plusieurs années.
Qui dit richesse dit complexité. Nous avons donc choisi d’initier une démarche d’analyse de ces plateformes, que nous poursuivrons dans les prochains numéros. Deux premières fiches ont ainsi été réalisées pour ce numéro.
Nous avons dans un premier temps essayé de voir précisément quels étaient les médias sociaux les plus pertinents pour les professionnels de l’info et dans quels cas il pouvait être utile de les surveiller et les utiliser.
Dans un second temps, nous avons essayé de voir ce qu’il était possible de faire ou pas avec des outils gratuits.
Enfin, nous avons sélectionné des outils et plateformes spécialisés dans la surveillance des médias sociaux qui nous paraissent les plus pertinents pour notre profession, afin de les tester et de réaliser des fiches pour chacun d’entre eux permettant de mettre en évidence leurs principales caractéristiques ainsi que les forces et faiblesses de chacun d’entre eux en fonction de nos tests.
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L’outil a été lancé en 2009 et se présente comme une « plateforme de veille stratégique, e-réputation et intelligence économique » qui surveille aussi bien des sources classiques que les médias sociaux.
L’entreprise est basée à Angers et a été fondée en 2004 par son dirigeant actuel, Mickaël Reault.
Sources gratuites / payantes : sources gratuites mais possibilité de connecteurs avec des sites / bases de données pour lesquels le client a déjà un abonnement (notamment via Europresse, Factiva, LexisNexis et Kantar Media).
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Synthesio se définit comme un outil d’analyse et de surveillance des médias sociaux.
L’entreprise a été fondée en 2006 par deux français, Thibault Hanin et Loic Moisan et dispose aujourd’hui de quatre bureaux répartis entre New-York, Londres, Paris et Singapour.
Typologie des sources du corpus de Synthesio :
L’outil surveille plus de 600 millions de sources (forums, blogs, journaux, réseaux sociaux…). De nouvelles sources sont rajoutées quotidiennement.
Sources gratuites / payantes : gratuites uniquement
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La DILA (direction de l’information légale et administrative) réalise une avancée notable dans l’ouverture des données publiques en France en mettant en ligne le données de trois de ses bulletins officiels particulièrement intéressants pour les entreprises du point de vue des informations économiques qu’elles contiennent.
- le BODACC (bulletin officiel des annonces civiles et commerciales) depuis 2008 avec une mise à jour journalière ;
- le BOAMP (Bulletin officiel d'annonces des marchés publics) depuis 2005 avec une mise à jour journalière ;
- le BALO (Bulletin des annonces légales obligatoires) depuis le 1er avril 2005.
Les mises à jour pour les deux premiers sont quotidiennes et ont lieu 3 fois par semaine pour le BALO.
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On attend la diffusion gratuite (article 19 de la loi Macron) des données du registre national du commerce et des sociétés (RNCS), données qui sont collectées en amont par les greffes des tribunaux de commerce et dont la diffusion gratuite, par voie électronique, est confiée à l'Institut national de la propriété intellectuelle (INPI).
Ce registre est constitué à partir des données d'entreprises collectées lors de dépôts d'actes.
Ces données sont depuis 1986 diffusées de façon payante par les greffiers, réunis dans le groupement d'intérêt économique Infogreffe, qui regroupe les 135 greffes des tribunaux de commerce de France. Un extrait de Kbis – document officiel attestant l'existence juridique d'une entreprise – vaut ainsi actuellement 3,12 euros sur place, 3,90 euros par voie électronique et 4,01 euros par courrier.
La copie des statuts ou des comptes annuels d'une société coûte, elle, de 11,51 à 11,70 euros.