D’un point de vue stratégique et concurrentiel, il est toujours intéressant pour une entreprise de connaître et d’identifier les nouveaux contrats remportés par ses concurrents.
Cela peut permettre :
Même si on peut parfois entendre dans les médias les discours de quelques grandes entreprises et des pouvoirs publics concernant les derniers grands contrats remportés par des fleurons de l’industrie française, force est de constater qu’en la matière la discrétion est plus souvent de mise.
Quelles sont donc les pistes à explorer pour espérer identifier les derniers contrats remportés par ses concurrents ? En dehors des grandes entreprises du CAC40 a-t-on vraiment des chances de les identifier ?
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Les outils de veille se divisent en deux grandes catégories : les outils gratuits ou freemium d’un côté, et les grosses plateformes payantes, généralement chères, de l’autre. Il y a peu d’acteurs se positionnant entre les deux.
Recourir à des outils gratuits ou peu chers n’est pas toujours un choix mais c’est parfois la seule solution possible dans un contexte budgétaire toujours plus restreint.
Pourtant, on constate à travers l’évolution des outils les plus connus que la gratuité a généralement un prix : le développement d’une offre payante en parallèle, des fonctionnalités dans les versions gratuites qui se réduisent de jours en jours ou encore des outils qui disparaissent du jour au lendemain.
On pourrait reprendre cette citation qui circule depuis de nombreuses années sur le Web : « si c’est gratuit, vous êtes le produit ». Rares sont en effet les entreprises qui fournissent des produits gratuitement pour le seul bienfait de la communauté. La version gratuite d’un outil est donc bien souvent un produit d’appel pour un autre produit bien plus perfectionné mais aussi bien plus cher.
On voit passer régulièrement des actualités sur Twitter ou dans les blogs spécialisés à propos des évolutions tarifaires de ces outils, des restrictions de fonctionnalités ou même de leur disparition brutale. Pour autant, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble de ce phénomène.
C’est ce que nous avons cherché à faire dans cet article en nous intéressant dans un premier temps aux outils de veille et de curation gratuits ou très peu chers qui ont évolué vers des offres payantes parfois plus du tout bon marché.
Dans un second temps, nous avons choisi de revenir sur les outils, pourtant très utilisés par les professionnels de l’information qui ont brutalement disparu, et enfin de les comparer avec des plateformes de veille payantes aux tarifs conséquents, dont le business model exclut dès l’origine le gratuit.
Les outils gratuits ayant évolué vers des offres payantes sont nombreux.
Nous avons donc focalisé notre attention sur les outils de veille et de curation les plus utilisés par les professionnels de la veille et ceux dont nous avons déjà eu l’occasion de parler dans BASES ou NETSOURCES :
Pour chacun de ces outils, nous sommes donc remontés à leurs origines afin de comparer leurs offres initiales avec leur tarification actuelle ainsi que l’évolution de leurs fonctionnalités depuis leurs lancements.
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PANORAMA
• La recherche d’information appliquée aux personnes : de la simple vérification aux décisions stratégiques
INTERVIEW
• Les recruteurs doivent comprendre la complexité des compétences informationnelles
SOURCES D’INFORMATION
• Associations et fédérations professionnelles : des contenus stratégiques sur les marchés ?
METHODOLOGIE
• Quelques astuces pour trouver la date de publication d’une page Web
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Il n’est pas rare d’être confronté à la recherche d’informations sur des personnes et les problématiques rencontrées peuvent être multiples : identification d’un potentiel candidat à un poste ou vérification des informations le concernant, renseignements sur les dirigeants d’une société, etc.
Malgré cette diversité, la question de la veille et de la recherche d’information appliquée aux personnes mérite d’être étudiée dans son ensemble car il existe des similitudes dans l’approche et la méthodologie même si les sources et les outils peuvent différer.
Il existe deux principaux cas de figure : dans le premier cas, on connaît le nom de la ou des personnes sur lesquelles on recherche de l’information. Dans l’autre, on cherche à identifier des personnes répondant à des critères précis.
Nous avons choisi dans cet article de nous focaliser sur la recherche d’information appliquée à une ou plusieurs personnes en particulier. L’identification de personnes sur des critères spécifiques fera l’objet d’un prochain article.
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Dans le cadre de toute procédure de due diligence stratégique, les clients et les partenaires doivent faire l’objet d’investigations, de due diligence précises au niveau économique, financier, fiscal mais aussi au niveau de la réputation et de l’intégrité des dirigeants ou d’autres personnes décisionnaires.
Ces pratiques en matière de due diligence sont très encadrées et réglementées et permettent aux entreprises de sécuriser leurs relations d’affaires, répondant aux obligations de vigilance et d’anticipation de risques.
Rappelons les deux textes de référence au niveau international: le UK Bribery Act et le Foreign Corrupt Practices Act. En France, la toute récente loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique dite Sapin 2, détaille les obligations légales en matière de due diligence.
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Entretien entre Véronique MESGUICH et Anne-Marie LIBMANN
Véronique Mesguich est consultante et formatrice spécialisée dans le domaine de la veille stratégique et de la médiation numérique.
Anne Marie Libmann est directrice opérationnelle de FLA Consultants.
Véronique Mesguich et Anne-Marie Libmann ont exercé conjointement la présidence de l’ADBS, l’Association des professionnels de l’information.
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Peut-être insuffisamment exploitées ou tout simplement méconnues, les associations et les fédérations professionnelles françaises, n’en représentent pas moins des observatoires de l’actualité et de l’évolution des marchés et constituent ainsi des sources d’informations privilégiées sur les marchés.
On pourrait reprendre la devise d’une grande association « Valoriser l’image du produit français et soutenir la compétitivité des entreprises » pour illustrer le fait que ces organisations mettent à disposition des outils performants pour soutenir la croissance des entreprises mais également les aider dans leur démarche marketing.
Ces outils de compréhension du marché sont très divers et variés tant dans leur forme que dans leur contenu et leur cible, qu’il s’agisse d’un dispositif de veille, d’études de marché, d’enquêtes ou encore de bilans économique sur l’ensemble du secteur.
Précisons que dans le cadre de notre article, nous nous sommes uniquement intéressés aux données en accès libre mises à disposition par ces organisations. En effet, ces dernières proposent souvent davantage de contenus à haute valeur ajoutée, avec des données très précises sur les marchés, mais seulement réservés à leurs membres adhérents.
Les chiffres de l’Observatoire des associations professionnelles (www.cedap.asso.fr) illustrent le foisonnement de ces structures : les associations professionnelles présentes actuellement en France sont au nombre de 851, et 91 % d’entre-elles fournissent des données à la fois qualitatives et chiffrées (économiques, statistiques) pour suivre l’évolution des différents marchés.
On note que le poste « économie, statistiques » y figure au deuxième rang des missions des associations professionnelles (Fig. 1).
Fig. 1 - https://cedap.asso.fr/fr/module/99999618/11/l-observatoire-des-associations-professionnelles
On notera que les associations et les fédérations professionnelles sont en grande partie financées par les recettes issues des cotisations de leurs adhérents. Ainsi, nous pouvons aisément supposer que la publication de contenus sur les marchés représente une vitrine marketing pour augmenter le nombre de leurs adhérents et donc de cotisations participant grandement à la pérennité de l’organisation. Toutefois et malgré la promotion indéniable d’informations relatives aux différents marchés, le contenu est-il pour autant stratégique ?
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Dans le cadre d’une veille, il n’est pas rare de voir remonter des contenus qui n’ont en réalité rien de nouveaux et ont été publiés il y a plusieurs années. Et dans un monde où tout s’accélère, bon nombre de contenus deviennent très vite obsolètes.
Reprenez par exemple un article datant de 2008/2009 sur les lecteurs de flux RSS ou un article sur le marché des moteurs de recherche avant l’arrivée de Google et vous verrez à quel point le paysage a changé et que les informations publiées sont d’une utilité quasi-nulle à part dans une démarche historique.
Plusieurs raisons peuvent expliquer l’apparition de ces résultats :
On peut facilement se rendre compte de l’ancienneté du contenu si la page en question indique une date mais ce n’est pas toujours le cas.
D’autre part, la pratique qui consiste à retweeter ou partager des contenus à la simple de lecture du titre ou d’un bref descriptif sans même cliquer sur le lien ou survoler l’article ou la page en question rend cette erreur encore plus commune que ce n’était le cas auparavant.
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METHODOLOGIE
• La veille sur les start-ups, incontournable dans une démarche d’innovation
SOURCES D’INFORMATION
• Organisations Non-Gouvernementales :quelles ressources pour le veilleur ?
SOURCING
• La Twittliste du secteur de la construction
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Les start-ups ont le vent en poupe et sont un moteur de l’innovation en France comme à l’étranger. A une époque que l’on peut qualifier de disruptive, la plupart des entreprises, quels que soient leur taille et secteur, font des efforts significatifs pour appréhender les fortes et parfois brutales percées et évolutions technologiques susceptibles d’impacter leurs produits ou services.
Acteur important et témoin de cette (r)évolution permanente, la start-up est donc un élément fondamental à suivre pour toute entreprise désireuse de se développer dans son secteur d’activité.
Le veilleur doit donc désormais intégrer à son spectre de surveillance et de recherche le suivi des start-ups.
Avant toute chose, rappelons que plusieurs définitions des start-ups coexistent mais nous avons choisi ici celle proposée par le Larousse : « une start-up est une jeune entreprise innovante, dans le secteur des nouvelles technologies ».
De par leurs spécificités, les méthodes traditionnelles d’investigation sur les entreprises ne sont pas nécessairement les plus pertinentes pour couvrir ce type de société ; tout du moins s’y limiter présente un réel risque de ne pas capter tous les éléments. Les bases de données financières sur les entreprises par exemple les couvrent généralement assez mal et c’est souvent dans une autre direction qu’il faudra aller rechercher de l’information les concernant.
Dans cet article, nous reviendrons dans un premier temps sur l’importance des start-ups dans le processus de veille. Dans quels cas peut-il être intéressant de les identifier et de les mettre sous surveillance ? Dans un second temps, nous proposerons des éléments méthodologiques ainsi qu’une typologie des sources incontournables en France comme à l’étranger. Enfin, nous terminerons sur un cas concret de recherche d’information appliquée à un secteur porteur : les insurtechs, des start-ups qui créent de nouveaux services et offres d’assurances 100% digitales.
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