Très éloignée des autres présentations, celle de Dawn Anderson, spécialiste du SEO (Search Engine Optimization) était néanmoins intéressante dans la mesure où elle faisait écho à ce que vivent les professionnels de l’information.
Le monde du SEO et de ceux qui développent les moteurs sont des mondes avec très peu de connexions.
Le SEO est encore trop souvent perçu par les informaticiens comme des personnes qui manipulent les résultats de recherche et sont souvent associés à l’image du spam.
Lire aussi :
Un avant-goût de l'avenir de la recherche sur le Web avec Search Solutions 2019
Comprendre les évolutions des moteurs Web généralistes pour mieux les utiliser
Moteurs de recherche spécialisés : entre IA et approche traditionnelle
Des nouveaux moteurs qui tirent parti des contenus multimédia
Ces articles académiques sont tout d’abord de plus en plus accessibles grâce au développement de l’open access mais aussi et surtout, le SEO devient de plus en plus difficile.
Fini le temps où les moteurs n’avaient que quelques critères qui influençaient leurs algorithmes. Google en utilise aujourd’hui plus de 200. Et le développement du machine learning ne simplifie pas la tâche des professionnels du SEO, car les moteurs ressemblent de plus en plus à des boîtes noires dont il faut essayer de comprendre les grands principes sans jamais réussir à percer les secrets des détails précis de l’algorithme.
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Newsdesk, le produit LexisNexis à mi‑chemin entre un agrégateur de presse et une plateforme de veille, change de nom et devient Nexis Newsdesk.
Ce changement est effectif depuis novembre.
Lire aussi :
BASES N°244 de Décembre 2007 à commander en direct en nous écrivant à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Il arrive même parfois que la société change de nom en prenant celui d’une société qu’elle vient de racheter comme cela a été le cas pour Maid avec Dialog ou Cambridge Scientific Abstracts avec Proquest. On trouvera plusieurs illustrations dans notre article « Proquest les champions du changement de nom » dans BASES N°244 de Décembre 2007 (contactez nous à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour une copie de l'article)
Pour en revenir à Nexis Newsdesk, ce changement correspond à une certaine logique puisque Lexis se réfère spécifiquement au droit, un des points forts historique de la société mais qui est complètement absent de Nexis Newsdesk.
Reste que LexisNexis est plus connu que Nexis.
Lorsque nous nous étions intéressés à l’évolution de la banque de données RAPRA, devenue Polymer Library, nous avons découvert qu’elle était produite maintenant par WTI-Frankfurter- digital GmbH qui est également un des serveurs qui l’héberge.
Ce serveur fort peu connu a été créé fin 2010 ou début 2011 (les sources divergent) sous le nom de WTI Frankfurter eG par le personnel de FIZ Technik après la faillite de cet organisme.
Début 2019, la société a été refondée sous le nom de WTI-Frankfurt-digital GmbH, à la fois un producteur et un serveur de banque de données et qui met en avant son indépendance vis-à-vis des éditeurs.
L’intérêt de ce serveur est double :
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COMPTE-RENDU DE CONFÉRENCE
ILI 2019 : une vision anglo-saxonne de l avenir des professionnels de l information
TENDANCES
Les nouveaux Netflix de la presse vont-ils concurrencer Factiva, Nexis Newsdesk, Press edd et les autres ?
BASE DE DONNEES
CAS Formulations database : une nouvelle banque de données sur STN
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Comme l’année dernière, nous avons eu l’occasion d’assister au salon Internet Librarian International à Londres, le rendez-vous annuel des professionnels de l’information (documentalistes, veilleurs, bibliothécaires) outre-Manche.
L'un des grands intérêts de ce e salon qu'il s'y côtoie professionnels européens, mais également des quatre coins de la planète.
Cette année encore, ce fut une expérience enrichissante qui nous a permis de mettre en perspective les problématiques des professionnels de l’information français et celles de leurs homologues d’autres pays.
Cette année, la conférence était organisée autour de 6 grands thèmes :
En cohérence avec la ligne éditoriale de BASES, nous avons choisi d’assister aux interventions sur le thème du « professionnel de l’information réinitialisé » où il était question des compétences à acquérir pour survivre et aux évolutions du métier ainsi que des grandes tendances de la recherche d’information.
Nous avons également assisté à quelques sessions sur la « magie du marketing » car la promotion et la mise en valeur des services d’information reste aujourd’hui un élément central du métier sur lequel il faut sans cesse évoluer et se remettre en question.
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Alors que des services comme Netflix pour la vidéo à la demande ou Spotify pour la musique sont devenus incontournables auprès des internautes, cela fait des années que revient régulièrement l’idée d’un « service de streaming » de la presse, basé sur un abonnement mensuel low-cost avec un accès illimité à un grand nombre de titres de presse.
En France, l’idée n’est pas nouvelle et tout avait commencé il y a quelques années avec des kiosques numériques à l’image de lekiosque.fr (qui vient d’être rebaptisé Cafeyn), SFR Presse ou encore E-presse. Mais ces services avaient, à leurs débuts, vocation à vendre des numéros de journaux et magazines à l’image des kiosques à journaux physiques.
D’autres acteurs comme Blendle, Articly ou Milibris avaient quant à eux choisi un business model basé sur la vente à l’article mais comme nous avons pu le voir dans le dernier numéro de BASES, cela a finalement été un échec et la majorité des acteurs ont soit disparu soit changé de business model.
Mais depuis le début de l’année 2019, on commence à voir apparaître de nouveaux acteurs directement créés sur un modèle à la Netflix ou Spotify, comme Apple News+ en janvier dernier et très récemment à la fin du mois d’octobre Pressmium sur le marché français.
La complexité d’accès aux articles de presse, , qui sont de plus en plus souvent derrière un paywall, pour peu qu’on utilise de nombreuses sources est une problématique récurrente pour tous les professionnels de l’information.
Sur le papier, ces nouvelles initiatives semblent très prometteuses et permettraient d’accéder à un nombre important de titres et d’articles de presse à un tarif très abordable alors que l’utilisation des agrégateurs de presse professionnels requièrent un budget initial conséquent. Et pour ceux qui disposent déjà d’accès à des agrégateurs, ces nouvelles plateformes pourraient représenter un complément intéressant et non ruineux pour accéder à des titres non disponibles dans leurs abonnements.
Mais est-ce aussi avantageux que cela en a l’air ? Ces plateformes ont-elles réellement un intérêt dans un contexte de veille et de recherche d’information professionnelle ? Ont-elles une chance de concurrencer les agrégateurs de presse sur le long terme ?
C’est ce que nous avons exploré dans cet article en testant les différentes plateformes présentes sur le marché.
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CAS FORMULATIONS DATABASE est une nouvelle base exclusivement accessible sur la nouvelle plateforme STNext. Son nom s’abrège en CASFORMULTNS mais CASFORM ou CASFOR sont plus simples et fonctionnent aussi bien.
La matière est sensiblement la même que celle proposée par la banque de données CHEMICAL ABSTRACTS (CA), à savoir des références indexées en détail de brevets et d’articles scientifiques concernant la chimie, la pharmacie, la biochimie, … Mais l’antériorité est bien plus limitée, puisque les brevets en langue anglaise, de même qu’une sélection de brevets chinois, français, allemands, japonais ou coréens ne sont pris en compte que depuis 1996. Les articles ne sont quant à eux pris en compte que depuis 2014.
S’y ajoutent aussi, ce qui est une différence par rapport à CHEMICAL ABSTRACTS (CA), les notices de médicaments lancés sur le marché américain issues de la publication DailyMed produit par la FDA (Food and Drug Administration) et distribuée par la NLM (National Library of Medicine, producteur de Medline/PubMed).
Si donc le contenu, à l’antériorité près, est de nature semblable à celle de CHEMICAL ABSTRACTS (CA), la finalité de cette base est tout à fait différente.
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TENDANCES
• Toutes les sources et tous les articles n ont pas la même valeur
SERVEURS • Key Terms : une indexation complémentaire pour les banques de données brevet fulltext sur STN
BASE DE DONNEES • Plusieurs changements discrets dans les banque de données scientifiques spécialisées
MOTEURS • Du nouveau du côté des moteurs académiques
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Toute bonne veille ou recherche d’information requiert un corpus de sources qualifiées et représentatives pour un sujet donné sous peine de réaliser des analyses biaisées.
Mais en matière de sources, rien n’est jamais acquis, du moins jamais pour très longtemps.
L’accès aux médias, notamment la presse économique et les revues scientifiques académiques, est de plus en plus « instable » pour les professionnels de l’information avec des modèles d’accès (gratuit, payant, freemium, ouvert, fermé, présent dans des agrégateurs et bases de données, etc.) qui ne cessent d’évoluer.
Lire aussi : Veille et recherche d'information : toutes les sources et tous les articles n ont pas la même valeur
Les professionnels de l’information ne sont pas tous impactés par ces changements d’accès de la même manière.
Il y a tout d’abord ceux qui n’ont pas d’autre choix que de faire de la veille et des recherches d’information avec du tout gratuit. On serait tenté de penser que ce sont eux les plus impactés par l’instabilité des sources. Dès lors qu’une source n’est plus accessible gratuitement, ils n’ont de fait aucun autre moyen d’accéder aux contenus ;
Dans une catégorie intermédiaire, on trouve ceux qui disposent d’un budget pour souscrire quelques abonnements isolés ou peuvent acheter ponctuellement quelques articles, documents ou numéros. Eux aussi ne sont pas épargnés par l’évolution des modèles économiques des sources d’information, notamment celle de la presse ;
Enfin, il y a ceux qui disposent d’un véritable budget dédié à l’achat d’information et qui peuvent ainsi souscrire des abonnements à des serveurs, bases de données et agrégateurs professionnels ainsi qu’à d’autres ressources qualifiées. Longtemps préservés de l’instabilité des sources, ils sont néanmoins eux aussi touchés de plein fouet par certaines évolutions récentes, même si c’est à moins grande échelle.
Nous nous sommes basés sur ces différents profils de veilleurs pour évaluer l’impact des récentes évolutions de l’accès aux sources.
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L’évaluation des sources a toujours fait partie du métier de veilleur mais certaines évolutions récentes nous invitent à revoir la façon dont nous considérons chaque catégorie de sources.
Lire aussi : Comment l'instabilité des modèles de la presse en ligne ébranle les dispositifs de veille
On a en effet souvent tendance à accorder plus de crédibilité à des sources « classiques » comme la presse ou la littérature scientifique où il y a, en principe, une vérification des informations ou une validation par les pairs qu’à des sources plus « nouvelles » comme les médias sociaux notamment, où n’importe quel internaute peut dire à peu près ce qu’il veut.
De même, on a tendance à moins s’interroger sur les sources issues d’outils professionnels comme les serveurs, bases de données ou encore agrégateurs de presse qui sont en principe sélectionnées pour leur qualité que pour des sources issues d’outils gratuits (comme Google, Google Scholar, etc.) où la qualité est plus variable.
Malheureusement, ce schéma de pensée est de plus en plus bancal et instable…
Même si elles ne sont pas fondamentalement nouvelles, on parle de plus en plus des revues prédatrices, ces revues qui se revendiquent scientifiques et académiques sont en réalité pas ou peu regardantes sur la qualité des articles. En effet, leur seul but est de gagner de l’argent sur le dos des chercheurs. La qualité des articles publiés dans ces revues est donc très variable.
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