Entretien croisé entre Vera Lúcia Vieira, professionnelle de l’information indépendante au Brésil et Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES :
"Je n’ai pas le sentiment que le métier soit en voie de disparition mais il y a nécessité de se renouveler en permanence."
J’ai une formation en Lettres Français-Portugais avec une spécialisation en Marketing et je suis diplômée en Français des Affaires par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris.
Pendant dix ans, j’ai été professeur de français et de portugais dans l’enseignement secondaire et supérieur. C’est durant cette période que j’ai découvert avec intérêt la recherche d’information, pour suivre les nouvelles méthodes d’enseignement bien sûr, mais aussi pour m’informer sur les questions de marché impactant le métier.
J’ai très vite senti la nécessité d’aller au-delà de l’enseignement du français. Et c’est pour cette raison que j’ai décidé de m’adresser à la Chambre de Commerce France-Brésil où j’ai trouvé (et accepté) une offre d’emploi chez Rhodia Brasil (Rhône-Poulenc) au début des années 80. L’entreprise recherchait alors un professionnel pour participer à l’implantation de l’accès aux bases de données internationales.
On savait que Questel travaillait avec la société hongroise Chemaxon pour réaliser ses modules chimie. Comme les logiciels utilisés par Intellixir et Orbit sont différents, cela s’est fait en deux temps.
Intellixir a été le premier à offrir le module chimie, avec la contrainte de limiter la recherche aux données déchargées dans Intellixir mais avec l’avantage de fonctionner aussi bien sur des documents brevets que sur la littérature ou les essais cliniques.
En ce qui concerne Orbit, une première étape vient d’être franchie avec la mise a disposition en beta du module chimie qui permet, lui, d’effectuer des recherches sur l’ensemble de la base.
Pour y avoir accès, il suffit de le demander à son interlocuteur commercial, Questel étant très en demande de retours.
Précisons que, pour limiter le bruit, et comme dans Patentscope, ces recherches sont limitées aux brevets ayant au moins un code CIB dans le domaine de la chimie. Par contre, Orbit utilise un algorithme de détection de noms de molécules, ce qui signifie que cette détection n’est pas limitée par la mise à jour d’un thésaurus. L’algorithme sera donc capable de comprendre le nom d’une nouvelle molécule et de l’indexer.
Auteur : François Libmann, Directeur de Publication
SERVEURS • STN lance une interface Web plus conviviale
MÉTHODOLOGIE • Se former au-delà des frontières de l’infodoc
MÉTIER • Google Scholar : ami ou ennemi des outils professionnels ?
EN BREF • L’actualité du mois de Novembre 2017
La dernière édition de la manifestation ICIC en tant que telle vient d’avoir lieu à Heidelberg en Allemagne, citée universitaire charmante mais toujours aussi peu pratique d’accès.
Le schéma précis de cette organisation est original. Il a été créé il y a bien longtemps par Harry Collier et sa société Infonortics et a résisté fort longtemps, bien plus que le fameux Online de Londres qui a aussi duré longtemps mais s’est effondré totalement en quelques années, son modèle n’ayant finalement pas résisté aux évolutions, en particulier celle du Web.
Nous avons déjà évoqué à la suite de l’édition 2016 de l’ICIC la généralisation de la reconnaissance automatique des éléments chimiques dans le texte, et ce quelle que soit la façon de les écrire (BASES n° 345, février 2017).
Comme on l’avait vu, au moins quatre acteurs étaient présents sur ce créneau : Infochem, en particulier avec l’OMPI, Ontochem IT Solution avec Infoapps, Chemaxon avec Questel, NextMove Software avec Minesoft (pour PatBase), sans oublier STN avec PatentPack basé sur la reconnaissance intellectuelle et non pas automatique des noms chimiques au sens large.
A l’occasion de l’édition 2017 de l’ICIC, Infochem (filiale de Springer Nature depuis 2015) a annoncé de nouveaux développements dans l’informatique appliqué à la chimie et en particulier a précisé l’ensemble des langues dans lesquelles son outil de reconnaissance fonctionnait désormais à savoir, l’anglais, l’allemand, le français, le russe, le coréen, le japonais et le chinois.
Infochem a notamment insisté sur le fait qu’ils adaptent précisément leurs prestations aux besoins précis de leurs clients, généralement dans le cadre d’un projet.
Lighthouse IP est une société néerlandaise créée en 2006 ayant de nombreux bureaux dans le monde. Son objectif est d’être la plus exhaustive possible dans le recensement de l’information sur les brevets et les marques.
En matière de brevets, Lighthouse IP couvre en texte intégral plus de 65 offices dans le monde. Ce texte intégral est dans la langue d’origine accompagné de traductions machine en anglais. Les deux versions sont « recherchables ».
La couverture inclut, en particulier, l’essentiel des offices asiatiques et sud américains.
On connaissait déjà les accès professionnels à STN par STN Express ou par STN on the Web (attention pour cet accès à bien se connecter sur le site de FIZ Karlsruhe et pas sur celui de CAS). S’est ajouté en fanfare, il y a quelques années le «New STN» supposé remplacer et rendre obsolète les deux interfaces précédentes.
Le New STN, longtemps mis en avant, ne mettait toujours pas à disposition toutes les bases du catalogue et son développement apparaissait long et quelque peu problématique. Et effectivement, STN a fini par annoncer que cette interface utilisait des technologies nouvelles pour lesquelles des contraintes non prévues étaient apparues.
On ne le répétera jamais assez mais se former en permanence à de nouvelles compétences est une qualité essentielle des professionnels de l’information.
Mettre à jour ses connaissances en veille, recherche d’informations ou tout autre sujet relatif à l’infodoc est bien évidemment indispensable, mais il serait dommage de s’y restreindre et de ne pas aller explorer des domaines annexes (formation, communication, etc.).
Cette idée d’article nous avait été suggérée par un visiteur d’un précédent salon i-expo qui nous avait expliqué les difficultés à identifier des formations dès lors que l’on sort du champ traditionnel de l’infodoc.
Dans l’imaginaire collectif des professionnels de l’information, Google Scholar, le moteur de recherche académique de Google, apparaît comme un concurrent des serveurs et bases de données payantes comme Scopus, Web of Science, Proquest, Proquest Dialog, etc.
S’il est de notoriété publique qu’une grande partie du contenu des sites et outils des éditeurs scientifiques se retrouvent sur Google Scholar, cela paraît moins évident pour le contenu des bases de données disponibles sur les grands serveurs.
Pourtant, on apprenait il y a peu que Google étendait sa collaboration avec Proquest en indexant près d’un demi million de thèses disponibles dans la base de données ProQuest Dissertations & Theses Global™ database (PQDT).
Suite du feuilleton entre les éditeurs scientifiques et le réseau social scientifique ResearchGate.
Rappelons qu’au dernier épisode, les éditeurs avaient proposé un accord à ResearchGate pour limiter le nombre d’articles enfreignant les règles du copyright. Le réseau social n’a semble t-il jamais répondu à leurs sollicitations.
Cinq acteurs (American Chemical Society, Brill, Elsevier, Wiley et Wolters Kluwer) ont donc décidé de se regrouper pour créer la « Coalition for responsible sharing » et ont alors prévu de prendre des mesures légales envers ResearchGate.
Face à cette levée de boucliers, ResearchGate a décidé de réagir à sa façon en supprimant un certain nombre de publications présentes dans son système. Certaines publications ont ainsi été rendues privé avec un accès restreints à certaines personnes et d’autres ont tout simplement été supprimées sans que l’auteur n’ait été prévenu au préalable.
MÉTIER • Moteurs de recherche humains : des documentalistes au rabais ?
RETOUR D’EXPÉRIENCE
• Joseph Noumbissi, Hydro-Québec : professionnel de l’information de l’autre côté de l’Atlantique
EN BREF • L’actualité du mois d’Octobre 2017
INFORMATION SCIENTIFIQUE • HighWire Press a abandonné son moteur de recherche
SERVEURS • TableBase de retour sur Dialog
Si Google détient le quasi-monopole du marché de la recherche d’information Web grâce à une ambition et une intelligence hors normes, force est de le reconnaître, il ne détient heureusement pas le privilège de l’innovation. Le Goliath du Search donne même assez souvent envie à des David en herbe de relever le défi de la recherche et d’inventer des modèles de recherche alternatifs.
On constate avec plaisir que la France est présente sur ce terrain, les exemples ne manquant pas, avec pour les plus connus, Exalead, Qwant et maintenant Xaphir.
Parmi les initiatives qui ont vu et continuent de voir le jour, il existe une catégorie de moteur particulière : le « human powered search engine », que l’on pourrait traduire par moteur de recherche humain, ou « à modération humaine », comme les qualifie Phil Bradley sur son blog. Ce type de moteur se différencie en ce qu’il réintroduit l’expertise humaine dans un modèle de recherche algorithmique dominant.
Entretien croisé entre Joseph Noumbissi, Conseiller - Gestion de l’information documentaire chez Hydro-Québec et Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES
"L’information est un actif essentiel dans les organisations, et fournit de nombreux avantages, notamment stratégiques, concurrentiels, technologiques, commerciaux, etc.
La survie des services documentaires ou d’information tient essentiellement à leurs capacités d’adaptation et d’innovation.
Les professionnels de l’information, par leur connaissance des sources et des moyens de les exploiter de façon optimale, constituent donc un atout important pour les organisations."
Nous apprenions il y a quelques jours que Pubmed testait une nouvelle interface. Celle-ci est accessible sur Pubmed Labs (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pubmed) et n’a pas vocation à supplanter l’interface actuelle pour le moment. Le but étant de tester de nouvelles fonctionnalités.
Parmi les nouveautés, on notera :
TableBase a longtemps été accessible sur Dialog mais avait été abandonnée lors du passage à Proquest Dialog. La voici de retour.
Cette banque de données est très originale dans la mesure où elle sélectionne des articles de la presse économique internationale depuis 1996 contenant des tableaux qu’elle reprend en détail.
Ces tableaux peuvent être des classements de marques ou d’entreprises, des parts de marché, des nombres de points de vente, des statistiques de production ou de consommation, etc.
Produite par Gale (Cengage Learning), une indexation détaillée permet de bien cibler les résultats.
TableBase est mise à jour chaque semaine.
C’est l’occasion de rappeler que Proquest Dialog offre, comme Dialog auparavant, plusieurs banques de données importantes dans le domaine du business/marketing telles que ABI/Inform Professional, Gale Group PROMT®, ou encore Business & Industry Database.
Nous avons voulu récemment effectuer une recherche dans HighWire Press en complément de recherches dans Proquest Dialog, Scopus et STN sur un sujet qui générait peu de réponses. C’est à cette occasion que nous avons appris qu’HighWire Press avait abandonné son moteur de recherche qui permettait de rechercher dans un grand nombre de publications académiques.
Il n’offre plus maintenant qu’un service aux éditeurs pour constituer leur site Web.
Quant à la recherche, quand nous avons posé la question, notre interlocuteur nous a renvoyé sur … Google Scholar, dommage...
Rappelons qu’HighWire Press a été créé en 1995 au sein de la bibliothèque de l’Université de Stanford en Californie. Nous l’avions présenté dans le n° 290 (Février 2012) de BASES.
Il y a une dizaine d’années, le RSS était LE sujet qui alimentait les discussions des professionnels de l’information. La fameuse icône orange se propageait sur la majorité des sites d’information, de nouveaux lecteurs de flux RSS gratuits se créaient toutes les semaines et tous les acteurs de la formation en infodoc proposaient des stages pour tirer parti du RSS pour la veille.
Car pour les professionnels de l’information, le RSS était avant tout la découverte d’un format qui offrait un moyen simple et efficace pour suivre les nouveautés d’un site sans se rendre régulièrement sur celui-ci pour y consulter les nouveautés et sans recourir à un outil de surveillance de pages généralement payant et moins intuitif.
Mais force est de constater que le RSS semble avoir perdu de sa splendeur au profit des réseaux sociaux. De nombreux sites ont ainsi supprimé leurs flux RSS, du moins en apparence, mais proposent toutes une collection de boutons Twitter, Facebook, LinkedIn, YouTube, Instagram, Pinterest etc. pour suivre leurs actualités.
Pour la veille et la recherche d’information, le moteur Google est un outil indispensable, pour rechercher sur le Web ouvert et gratuit ainsi que pour détecter des sources pertinentes dans le cadre du sourcing.
Les relations entre le géant américain et les professionnels de la veille sont cependant compliquées. Ces derniers se voient par exemple dépossédés de leur rôle d’intermédiaire auprès des usagers, désillusionnés quant à la stratégie à long-terme de Google mais doivent également faire face aux retraits réguliers de produits et fonctionnalités très utilisées par les veilleurs.
Depuis de nombreuses années, la recherche d’information sur le Web fait la part belle aux outils généralistes : Google, Bing, Twitter, etc. Et une partie non négligeable des outils de recherche thématiques gratuits (les annuaires thématiques par exemple) disponibles sur le Web ouvert et qui existaient depuis de nombreuses années ont aujourd’hui disparu ou ne sont plus mis à jour.
Alors qu’il y a une dizaine d’années, on disposait de toute une panoplie d’outils pour rechercher de l’information sur le Web ouvert (annuaires, moteurs, métamoteurs, moteurs spécialisés et thématiques, etc.), ces dernières années, on avait le sentiment que le choix s’était considérablement réduit pour ne laisser la place qu’à Google ou aux moteurs internes des grands médias sociaux comme Twitter, Facebook, LinkedIn, etc.
Précisons que nous nous intéressons ici aux outils gratuits de recherche sur le Web et non aux serveurs et bases de données qui continuent d’exister et de se développer.
Dans le secteur de la recherche, il est en ce moment beaucoup question des « revues prédatrices », en l’occurrence des revues pseudo-scientifiques dont le but principal est l’enrichissement plutôt que l’avancement de la recherche.
Les chercheurs sont généralement sollicités par email par ces revues et invités à soumettre des articles. Elles fonctionnent sur le modèle du libre accès où les auteurs payent pour que leurs articles soient publiés. Mais dans le cas des revues prédatrices, n’importe quel article est accepté et publié, les comités éditoriaux étant souvent composés de membres fictifs ou de chercheurs dont les noms ont été inscrits sans leur accord.
Jeffrey Beall, un bibliothécaire de l’Université du Colorado à Denver avait mis en ligne une liste des revues prédatrices pour aider les chercheurs à ne pas se faire piéger, liste qui a malheureusement été retirée en janvier dernier suite aux nombreuses pressions qu’il a reçues.
OPEN ACCESS • Accès à la littérature scientifique : les voies de l’« open access »
SERVEURS • Questel reprend les acquisitions
INFORMATION SCIENTIFIQUE
• Scopus aide gratuitement à identifier les auteurs et leurs publications
MÉTHODOLOGIE • Comment retrouver de vieux articles de presse ?
AGRÉGATEURS DE PRESSE • La recherche en…tique
RETOUR D’EXPÉRIENCE
• Fanny Glassier, documentaliste à KEDGE Business School : le défi de la formation
OUTILS • TERMIUM Plus, une source de terminologie d'origine canadienne
EN BREF • L’actualité de l’été
A l’occasion de la dernière réunion annuelle du CFIB (Club francophone d’information brevet), Marie-Pierre Vidonne, directrice du cabinet suisse Innovea, a fait un fort utile tour d’horizon des possibilités de libre accès (open access) à la littérature scientifique.
Ces problématiques sont apparues peu après que les articles scientifiques soient devenus disponibles sous forme électronique. S’est, en effet, alors posé le problème des modalités de leur accessibilité.
Après une petite pause d’un an et demi qui a suivi le rachat d’Intellixir et de GEM360 en 2015, Questel poursuit à nouveau ses acquisitions de sociétés offrant des services complémentaires aux siens dans le domaine de la propriété industrielle avec le rachat de la société américaine ITIP.
On sait que Questel est, de longue date, bien implanté au Etats-Unis en particulier après l’acquisition en 1994 d’Orbit, l’un des plus anciens serveurs américains spécialisé, en particulier, dans les brevets. Il était donc tout à fait cohérent de racheter en mars dernier la société ITIP (10M$ de CA en 2016), de surcroît peu implantée en Europe.
Scopus est un agrégateur de références d’articles scientifiques qui propose 69 millions de références issues de 22 000 publications de plus de 5 000 éditeurs.
L’accès au service est payant, le modèle étant celui du forfait annuel souscrit par des Universités, des entreprises…
Outre l’accès payant, Scopus offre un service gratuit d’identification d’auteur, basé, bien sûr, sur l’ensemble de son fonds.
La presse est une des sources d’information clé pour la veille et la recherche d’information.
Pour interroger la presse que ce soit pour la France ou à l’étranger, on pense généralement aux solutions suivantes :
. consulter directement les sites des titres de presse
. effectuer une recherche sur Google Actualités
. ou encore interroger les agrégateurs de presse qui agrègent des dizaines de milliers de titres et proposent une interface avec des fonctionnalités de recherche avancées et expertes comme Factiva, Pressedd, Europresse, Nexis, etc.
Nous avons effectué récemment une recherche dans la presse française sur les tiques, des acariens plutôt désagréables, responsables en particulier de la transmission de la maladie de Lyme.
Pour chercher dans la plus large couverture de la presse française, nous avons utilisé Pressedd.
A notre surprise nous avons trouvé, pour la période du 1er au 30 juin 2017, 1 343 réponses, incluant d’éventuels doublons, de même que des articles identiques publiés dans différentes éditions de quotidiens régionaux.
Le gouvernement canadien propose un site terminologique qui vient en complément des nombreuses possibilités existantes comme, tout simplement, l’offre traduction de Google et les possibilités proposées par l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propreté Intellectuelle) ou Worldnet.
Nous évoquions ce sujet dans notre article « Des outils pour enrichir le vocabulaire d’une recherche en anglais » (Bases n° 342, novembre 2016).
Pour en savoir plus : https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-fra.html?lang=fra
Nous avons décidé d’introduire dans chaque numéro de BASES une nouvelle rubrique « RETOUR D’EXPERIENCE » dans un but de partage d’expériences entre professionnels de l’information qui exercent un même métier mais avec des réalités très diverses et dans des secteurs très différents : évolutions du métier au travers d’une expérience concrète, innovations dans les pratiques, découvertes de nouvelles sources d’informations, astuces et méthodes de recherche et de veille, vision de l’avenir du métier, etc.
Pour ce numéro, nous avons interviewé Fanny Glassier, documentaliste/chargée de formation à KEDGE Business School à Bordeaux.
Claritive Analytics qui a racheté les activités Propriété Intellectuelle de Thomson vient d’acquérir Publons et sa plateforme à destination des chercheurs pour partager, discuter et mettre en valeur le travail des reviewers. Le CEO de Claritive a ainsi annoncé que l’entreprise souhaitait investir dans des solutions d’analytics et d’optimisation des workflows pour aider ses clients à accélérer leur processus d’innovation.
LexisNexis a récemment lancé une base de données appelée LexisNexis Media Contacts Solution qui recense plus de 800 000 contacts médias dans plus de 200 pays. Cette base permet ainsi d’identifier des journalistes et influenceurs.
Du côté de l’information business et financière, les opérations de rachat et partenariats se font nombreuses.
Nous apprenions récemment le rachat de Bureau Van Dijk (Orbis, Diane, Zehyr, etc.) par l’agence de notation Moody’s pour 3.3 milliards de dollars. Pour Moody’s, l’opération a pour but d’étendre ses activités « en services d’analyse de risques et d’évaluation analytique ».