Twitter est aujourd’hui le réseau social le plus utile dans un contexte de veille et de recherche d’information professionnelles. Il est également celui qui propose les fonctionnalités de recherche les plus abouties et les plus en adéquation avec les besoins des professionnels de l’information.
Pour autant, Twitter n’intègre pas (du moins pas encore) toutes les fonctionnalités utiles dans un contexte de veille ou de recherche, même si de nouvelles options sont régulièrement ajoutées. Il faut donc faire appel à de petits outils externes souvent gratuit ou freemiums pour répondre à certains besoins d’information.
Dans cet article :
Twitter est un incontournable pour la recherche d’information, d’une part pour ses contenus souvent pertinents dans un contexte professionnel, mais aussi parce qu’il offre des fonctionnalités de recherche avancées et des résultats « non biaisés ».
Ce qu’il faut absolument retenir sur ces fonctionnalités :
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La veille, qu’elle soit stratégique, concurrentielle, scientifique ou technique est généralement associée aux contenus et sources numériques : presse, sites d’actualités, blogs, réseaux sociaux, sites institutionnels, articles scientifiques, brevets, bases de données, etc.
Les livres, plus naturellement associés au papier qu’au numérique malgré l’existence des ebooks, sont souvent les grands absents des projets de veille. Alors qu’ils renvoient pourtant aux origines mêmes du métier de professionnel de l’information.
Il manque aux livres et ouvrages cette « fraîcheur » et instantanéité de l’information associée aux contenus numériques. Il n’est pas non plus simple de rechercher numériquement sur ce type de contenus pour lesquels on ne dispose souvent que des références bibliographiques. Enfin, ils ne sont pratiquement jamais accessibles gratuitement (à l’exception des livres en open access encore rares ou des ouvrages qui ne sont plus couverts par le droit d’auteur).
Inclure les livres à sa veille n’a pas de sens pour tous les types de veilles et pour tous les sujets. Mais ils ont toute leur place pour l’investigation et l’analyse en profondeur de certaines thématiques.
Quand on parle de livres, il faut tout d’abord prendre en compte leur grande diversité :
Les romans, essais, bandes dessinées ou ouvrages scolaires auront un intérêt quasi nul pour les professionnels de l’information en entreprise à l’exception de ceux travaillant pour des éditeurs (mais pas nul comme en atteste ce cas que nous avons rencontré où un brevet a pu être antériorisé à partir d’une bande-dessinée : https://www.fla-consultants.com/fr/blog-actualites/anterioriser-un-brevet-adverse-resultat-non-garanti-mais-jackpot-possible-intervention-de-francois-libmann-chez-intellixir).
Ils pourront être utiles pour les chargés de collections en bibliothèque, les professeurs-documentalistes et tout autre professionnel de l’information travaillant dans le secteur de l’enseignement qui souhaitent suivre les dernières parutions dans leur secteur.
À l’inverse, les livres scientifiques, universitaires ou de vulgarisation pourront trouver leur place dans la veille des entreprises dans le cadre de veilles scientifiques, techniques ou encore métier.
Au-delà de cette diversité, les livres n’ont pas non plus de rôle à jouer pour tous les types de veille. On pensera surtout à les intégrer dans les cas suivants :
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Avec les années, les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance dans le processus de veille et de recherche d’information et Facebook ne déroge pas à la règle.
Seul problème, Facebook n’est absolument pas conçu pour la veille et la recherche professionnelle et s’avère beaucoup plus difficile à intégrer dans son process que certains de ses concurrents et notamment Twitter. En mars dernier, Facebook a lancé une nouvelle interface pour tous ses utilisateurs à travers le monde. Si le design et l’ergonomie ont bien évidemment évolué ce qui affectera peu le veilleur, quelques fonctionnalités de recherche et filtres ont également changé.
Lire aussi :
« Facebook incontournable pour la veille et la recherche ? Fantasme ou réalité ? »
Facebook reste avant tout un réseau social grand public qui attire des utilisateurs du monde entier et d’âges très différents (de moins en moins les plus jeunes cependant). Globalement, les contenus publiés restent avant tout orientés grand public et peu professionnels et l’incursion des marques et entreprises sur Facebook s’effectue essentiellement dans un contexte BtoC.
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Si les logiciels de détection du plagiat sont connus et utilisés depuis plusieurs années dans le monde universitaire, on peut se demander s’ils peuvent également servir à alimenter une démarche de veille et d’intelligence économique en entreprise.
- D’une part, en détectant des contenus plagiés par d’éventuels concurrents.
- D’autre part, en les détournant légèrement de leur utilisation première pour trouver des contenus similaires qui pourront venir enrichir son sourcing ou faire émerger des informations sur des thématiques proches.
Le plagiat se définit comme l’acte de faire passer pour sien une publication d’autrui. Tous les domaines sont concernés, car à la racine du plagiat se trouve l’intention d’utiliser l’idée de quelqu’un d’autre sans les lui attribuer.
Le consensus autour des règles de citations dans le domaine académique est clair et permet de distinguer le plagiat de la simple reprise d’une idée pour construire quelque chose de nouveau.
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Après plusieurs mois pendant lesquels le coronavirus occupait la majorité des actualités de la veille et de la recherche d’information avec de nouvelles ressources et de nouveaux outils dédiés, on sent bien que la vie professionnelle reprend progressivement son cours avec le lancement de nouveaux outils et de nouvelles fonctionnalités et l’aboutissement de projets en cours.
Il y a quelques mois, nous avions eu l’occasion de parler d’un nouvel outil 2D Search qui permet de créer ses requêtes sur des moteurs et bases de données en 2 dimensions. L’idée étant que les requêtes peuvent être parfois longues et complexes et sont propices aux erreurs. En créant sa requête sous forme de blocs combinables, la requête est plus lisible et plus facilement modifiable. À l’époque, l’outil intégrait déjà Google, Google Scholar (même si nous ne recommandions pas son utilisation sur la suite Google), Bing, Pubmed et quelques autres.
Lire aussi :
Des outils pour optimiser ses stratégies de recherche
Il semblerait que ce créneau soit porteur puisqu’un nouvel outil fonctionnant sur un principe similaire vient récemment d’être lancé. Il s’agit cette fois-ci d’une extension Chrome qui aide à la construction de sa requête sur Google. Initialement baptisé GoogleScope, il s’appelle désormais InfoScope (il n’est pas impossible qu’il ait rencontré quelques problèmes d’ordre juridique avec le géant américain...).
Voir notre article : « Des outils pour optimiser ses stratégies de recherche » - BASES n°367, février 2019
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BASES DE DONNEES
• Korean Medical Database, p. 7
METHODOLOGIE • Comment surveiller Google Actualités ? pp. 8-10
BREVES DE VEILLE • L’actualité de la veille, p. 11
Nous avions, avec Philippe Bodart (Total Research & Technology, Feluy-CFIB) déploré dans un précédent numéro de BASES la baisse régulière depuis plusieurs années du nombre d’articles d’origine asiatique référencés dans les bases de données/agrégateurs/serveurs occidentaux ».
Le producteur de Chemical Abstracts Services nous avait à cette occasion, expliqué que le nombre de brevets déposés dans cette zone croissait fortement et qu’ils avaient, au moins pour un temps, privilégié les brevets par rapport à la littérature. Les références à cette dernière étant supposées, à terme, ré-augmenter suite à l’embauche de nouveaux experts.
Nous avions annoncé alors que nous explorerions les bases de données de certains de ces pays avec l’aide du bureau Asie de l’OEB (Office Européen des Brevets) à Vienne que nous tenons à remercier ici.
Lire aussi :
Forte chute des références d’articles en langue asiatique dans Chemical Abstracts
La Corée du Sud, comme le Japon ou la Chine, en particulier, montent fortement en puissance tant sur le plan économique que technologique.
Il n’est donc plus possible de les ignorer, que ce soit dans le cadre d’une veille technologique, dans l’optique d’une recherche d’antériorité avant éventuel dépôt de brevet, ou bien encore dans le cas d’un litige portant sur un brevet. Nous n’avons pas oublié la Corée du Nord : dans Scopus nous avons trouvé environ 1 000 documents, tous écrits en anglais sauf deux d’entre eux, avec au moins une affiliation Corée du Nord.
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DBpia (DataBase Periodical Information Academic - https://www.dbpia.co.kr ) a été lancée en octobre 1998 sous forme d’un CD-Rom mais est passée à Internet dès l’année suivante.
De nombreux développements ont été réalisés régulièrement. Le dernier en date (en 2019), a vu une réorganisation complète du site et le remplacement du moteur de recherche.
DBpia se présente comme la première base de données de contenus académiques d’origine coréenne à destination, en priorité, des universités coréennes.
La cible principale de DBpia est constituée des universités du monde entier vers lesquelles le marketing est orienté, mais quelques sociétés ou bibliothèques publiques sont aussi abonnées. DBpia propose les références d’environ trois millions de documents, articles, conférences et thèses issus de 3 300 publications (dont près de 500 en anglais) provenant de plus de 1 800 éditeurs. On trouve 560 000 abstracts en anglais et 270 000 articles en anglais.
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Clarivate, qui n’a rien de coréen, est une autre banque de données payante référençant des articles d’origine coréenne dans le cadre de son produit Web of Science. Elle donne accès aux références de plus de 1,4 million d’articles parus dans plus de 2 500 publications, qui constituent la KCI Korean Journal Database produite par la National Research Foundation of Korea.
Auteur : François Libmann, Directeur de BASES Publications