Ce brevet explique notamment que l’examen des rapports de recherche des examinateurs permet au moteur d’apprendre les relations qui existent entre différents concepts même exprimés différemment. Des tests sur des produits ou des descriptions de start ups se sont également montrés positifs, le moteur exploitant bien les liens entre des concepts scientifiques et techniques.
Cela dispense d’entrer une grande liste de synonymes comme dans une recherche booléenne. Cela permet également de considérer comme très proches sinon identiques des formulations différentes d’un même concept.
L’application est aujourd’hui principalement orientée sur les brevets américains, mais un sous-ensemble de PubMed (littérature biomédicale) auquel ont été ajoutés les articles en intégralité est disponible dans l’écran de recherche afin d’illustrer que le moteur est efficace aussi sur la littérature scientifique.
Cette façon de rechercher permet, comme l’explique la société, de découvrir des brevets qu’on aurait pu ne pas détecter par les outils booléens ou sémantiques classiques.
La problématique que prend en compte cet outil est voisine de celle qui conduit à utiliser les recherches de similarité d’Orbit ou de PatBase, qui utilisent d’ailleurs des algorithmes différents, afin d’identifier des brevets ayant échappé à une recherche classique.
L’écran de recherche propose en particulier de travailler sur les brevets US, ce qui, comme on l’a dit, constitue aujourd’hui l’application phare. On trouve deux boîtes de recherche.
Dans la principale on entre un texte, de préférence d’au moins deux phrases.
Un deuxième écran permet, de façon facultative, d’entrer des termes qui doivent être présents et/ou exclus des résultats.
La recherche avancée permet de préciser que certains mots doivent apparaître dans le titre. On peut aussi indiquer, si on le souhaite, le nom du déposant ou de l’inventeur. On peut aussi se limiter à des codes de la CIB, bien que AI Patents mette en avant le fait que son moteur permet justement de trouver des brevets pertinents dans d’autres CIB que celle du brevet de départ.
On peut aussi préciser des intervalles de dates, ce qui est incontournable dans ce domaine et choisir dans quelle partie du brevet le moteur doit chercher.
AI Patents suggère, pour une recherche donnée, d’effectuer plusieurs itérations.
On peut par exemple coller d’abord dans la boîte de recherche la première revendication d’un brevet puis, dans un deuxième temps, l’ensemble des revendications qui suffisent pour décrire la totalité de l’invention.
On peut aussi bien sûr entrer l’abstract et, ce qui est original, un texte (de deux ou trois phrases, en anglais bien sûr) écrit par celui qui effectue la recherche, et qui lui semble décrire l’invention dans son propre langage.
AI Patents illustre bien sûr son discours en mettant en avant des cas où son moteur a eu une grande efficacité.
L’accent est mis aujourd’hui sur les brevets US avec des applications évidentes pour l’évaluation de la valeur d’un brevet, d’un état de l’art antérieur… Cela étant, la société est prête à développer des applications nouvelles à son moteur que cela soit avec des données internes d’une entreprise ou pour développer une offre complémentaire, par exemple dans le domaine des fusions/acquisitions.
Pour en savoir plus : http://www.aipatents.com