Nous avons effectué récemment une recherche dans la presse française sur les tiques, des acariens plutôt désagréables, responsables en particulier de la transmission de la maladie de Lyme.
Pour chercher dans la plus large couverture de la presse française, nous avons utilisé Pressedd.
A notre surprise nous avons trouvé, pour la période du 1er au 30 juin 2017, 1 343 réponses, incluant d’éventuels doublons, de même que des articles identiques publiés dans différentes éditions de quotidiens régionaux.
Nous avions consacré la Une du dernier numéro de NETSOURCES à la recherche d’information appliquée aux personnes.
Cet article portait sur un aspect spécifique : la recherche et la veille sur des personnes dont on connaît le ou les noms (dans le cadre d’une démarche de e-réputation, de réalisation de biographies, de vérification d’informations sur une personne, ou pour retrouver des déclarations).
Cette fois-ci, nous allons aborder l’autre pendant de la recherche d’information sur les personnes : l’identification d’experts, d’influenceurs, ou de talents répondant à des critères précis.
Le processus de veille s’appuie dans bien des cas sur une collecte multi-supports, impliquant une large variété de sources.
Cependant, une grande partie des informations est retrouvée dans des sources d’information de type presse/actualités qu’on peut classer globalement en deux grandes catégories de supports.
Il n’est pas rare d’être confronté à la recherche d’informations sur des personnes et les problématiques rencontrées peuvent être multiples : identification d’un potentiel candidat à un poste ou vérification des informations le concernant, renseignements sur les dirigeants d’une société, etc.
Malgré cette diversité, la question de la veille et de la recherche d’information appliquée aux personnes mérite d’être étudiée dans son ensemble car il existe des similitudes dans l’approche et la méthodologie même si les sources et les outils peuvent différer.
Dans le cadre d’une veille, il n’est pas rare de voir remonter des contenus qui n’ont en réalité rien de nouveaux et ont été publiés il y a plusieurs années. Et dans un monde où tout s’accélère, bon nombre de contenus deviennent très vite obsolètes.
Reprenez par exemple un article datant de 2008/2009 sur les lecteurs de flux RSS ou un article sur le marché des moteurs de recherche avant l’arrivée de Google et vous verrez à quel point le paysage a changé et que les informations publiées sont d’une utilité quasi-nulle à part dans une démarche historique.
Les start-ups ont le vent en poupe et sont un moteur de l’innovation en France comme à l’étranger. A une époque que l’on peut qualifier de disruptive, la plupart des entreprises, quels que soient leur taille et secteur, font des efforts significatifs pour appréhender les fortes et parfois brutales percées et évolutions technologiques susceptibles d’impacter leurs produits ou services.
Acteur important et témoin de cette (r)évolution permanente, la start-up est donc un élément fondamental à suivre pour toute entreprise désireuse de se développer dans son secteur d’activité.
Le veilleur doit donc désormais intégrer à son spectre de surveillance et de recherche le suivi des start-ups.
Le recours à des infographies pour présenter des données ou illustrer des articles, documents ou rapports s’est multiplié au cours des dernières années.
Rappelons qu’« une infographie est une présentation visuelle et ordonnée d’un sujet généralement complexe. Le but initial d’une infographie est de faire comprendre par l’image. L’infographie se présente souvent comme une longue affiche que l’on parcourt de bas en haut en faisant défiler l’écran » (source : www.definitions-marketing.com).
Derrière les concepts de veille concurrentielle et de veille stratégique se cachent des réalités très diverses en fonction du secteur d’activité dans lesquelles elles s’exercent.
Dans l’industrie par exemple, la surveillance des usines des concurrents revêt un caractère crucial.
Elles ne représentent certes pas la partie la plus visible de l’entreprise, bien au contraire, mais sont au cœur des opérations et la recherche de tous types d’informations sur leur fonctionnement (production, éléments financiers, approvisionnement…) est essentielle dans l’analyse d’une société ou d’un groupe.
Quand on pense recherche d’informations ou veille, ce qui vient en premier lieu à l’esprit pour identifier ou interroger des sources, c’est souvent la stratégie suivante :
. recherche sur le Web sur le sujet et notamment sur Google
. interrogation et surveillance des médias sociaux pour repérer des informations et des sources non trouvées sur le Web
. interrogation des grandes sources d’informations payantes comme les agrégateurs de presse ou les bases de données professionnelles (Factiva, EBSCO, etc) qui permettent d’accéder à une grande partie des informations payantes sur le Web.
La conférence s’est conclue par un passionnant tutoriel d’une durée d’ … 1h30 donné par le Dr Gabriele Kirck-Verfuß du cabinet allemand WissensWert. L’objectif était de comparer une recherche par mots-clés effectuée de façon professionnelle avec les résultats d’une approche sémantique.
Dans la première partie de ce tutoriel nous avons trouvé particulièrement intéressante la présentation de nombreuses sources permettant d’enrichir le vocabulaire et le contexte décrivant, essentiellement en anglais, mais pas uniquement, chacun des concepts utilisés dans la recherche.
Retrouver les dernières déclarations d’une personnalité, rassembler les discours parus dans la presse sur une thématique précise, … voici des problématiques auxquelles peuvent être régulièrement confrontés les professionnels de l’information.
Pourtant, cette entreprise n’a rien d’aisé, loin de là. Même si les déclarations sont souvent mises entre guillemets et/ou en italiques dans les textes et articles qui les relatent, il n’existe pour autant aucun moyen simple et direct pour identifier ces éléments, que ce soit en utilisant des moteurs de recherche ou des bases de données et agrégateurs de presse.
On reconnait bien souvent un professionnel de l’information à son utilisation intensive et souvent experte des opérateurs booléens et autres opérateurs avancés.
Chaque question est ainsi décortiquée, traduite en une liste de mots-clés avec leurs variantes et synonymes et combinés entre eux avec des opérateurs booléens et de multiples opérateurs avancés (termes dans la même phrase, termes cités au moins n fois, opérateurs de proximité, etc.).
Les autres professions ont quant à elles généralement tendance à méconnaître ces différentes fonctionnalités et à préférer des requêtes en langage naturel.
L’information scientifique et technique est importante pour une structure de type centre technique. Il est donc nécessaire de remettre périodiquement en cause ses sources d’informations en choisissant le meilleur compromis entre la qualité et le coût.
En 2016, le CETIM a cherché à évaluer la pertinence de ses sources d’informations. Celles-ci ont en effet évolué depuis quelques années, en particulier avec l’apparition de l’offre des éditeurs scientifiques. Le département Veille Technologique et Stratégique du CETIM s’est appuyé sur un projet de fin d’année de Licence Pro en info-doc de Lyon pour évaluer la pertinence des différentes sources d’information.
« Avoir un coup d’avance », anticiper, voilà l’un des principaux enjeux des entreprises en matière de stratégie.
Et pour parvenir à détecter les informations le plus en amont possible comme la détection de projet avant la parution d’un appel d’offres, l’anticipation de la stratégie d’un concurrent, l’anticipation des risques, etc, la mise en place d’une veille stratégique est un des éléments indispensables.
Longtemps ignorée du grand public, la personnalisation constante des résultats par les plus importants moteurs de recherche, Google au premier chef, est maintenant très largement intégrée dans l’esprit de chacun, prenant même une place centrale dans le débat public concernant les problématiques de respect de la vie privée.
Google, comme d’autres géants du web, utilise chacune de nos recherches pour établir un profil qui permettra ensuite à l’entreprise de proposer des publicités personnalisées, mais aussi d’adapter les résultats de recherche afin qu’ils soient les plus « pertinents » possible.
Pourtant, au-delà de la question de la vie privée, certains activistes et professionnels de l’information se sont inquiétés de la création d’une « bulle » autour de l’internaute, les résultats de recherche s’adaptant au fur et à mesure pour ne proposer au final à l’internaute que ce qu’il veut lire, évacuant des résultats potentiellement intéressants mais que le moteur de recherche aurait jugé non-pertinents.
La veille sur un pays étranger, qu’elle soit d’ordre économique, concurrentielle ou sectorielle, représente souvent une véritable épreuve et ce, même quand on maîtrise correctement la langue du pays en question.
Quand on se trouve en terrain connu (en l’occurrence dans son propre pays), on sait généralement où chercher ou du moins, on connaît quelques sources de référence qui vont pouvoir ensuite nous aiguiller rapidement dans la bonne direction et vers les bonnes ressources. Dans un univers qui nous est complètement étranger ou presque, on sait ce que l’on cherche (au moins approximativement) mais on ne sait pas où chercher et surtout par où commencer.
On pourra bien évidemment commencer par explorer des sources internationales (serveurs et bases de données internationales, sites des grandes organisations internationales, ambassades, etc.) qui traitent du pays en question mais il serait dommage de se priver des sources d’informations locales qui sont généralement très complémentaires.
L’apparition et le développement de startups constituent une tendance forte aussi bien en France que dans le monde.
Il n’est d’ailleurs pas simple de définir précisément ce qu’est une startup. On peut en fait remarquer qu’il n’existe pas vraiment de définition standard de ce qu’est une startup, les définitions pouvant varier selon les sources.
Par exemple, pour Wikipedia, la startup est une jeune entreprise innovante à fort potentiel de croissance qui fait souvent l’objet de levées de fonds, alors que pour les créateurs de l’outil Sourcinno que nous verrons plus loin, une startup est une entreprise innovante avec potentiel de croissance et un modèle relativement déployable à l’international. On comprendra, au vu de ces définitions, qu’il n’est pas évident de faire, a fortiori de façon automatisée, une sélection parfaite de startups.
Prospector Materials Database est aujourd’hui proposé par UL Prospector, une société américaine plus que centenaire employant plus de 12 000 personnes, spécialisée dans la sécurité, la certification et l’homologation dans une grande variété de domaines.
UL a acquis en 2012 la société américaine IDES qui se présentait comme le leader mondial de l’information sur les matières plastiques et leurs propriétés et en 2013 Innovadex spécialisée dans différents domaines de la chimie : adhésifs et colles, alimentation, arts graphiques…
Le 1er avril, de nombreux sites de presse ou blogs jouent le jeu du poisson d’avril en rédigeant des articles plus ou moins farfelus. Certains pièges sont facilement détectables, d’autres beaucoup moins. Ce qui est sûr, c’est que ce jour-là, notre vigilance est accrue et on a tendance à se poser plus de questions quant à la véracité de ce que l’on lit.
Mais notre vigilance baisse à nouveau dès le lendemain et c’est là que les problèmes commencent ... En effectuant une recherche d’informations des semaines, des mois ou des années plus tard, il n’est pas impossible de tomber sur des actualités complètement fausses publiées un 1er avril et de ne même pas s’en rendre compte.
Que ce soit pour une veille ou une recherche d’informations, la presse reste une source privilégiée.
Néanmoins, on constate fréquemment que de nombreux articles de presse se contentent de reprendre le contenu d’une dépêche ou d’un communiqué de presse soit à l’identique, soit en modifiant le titre et en reformulant quelques phrases.
Or, s’il peut être intéressant pour un service communication de visualiser l’ensemble des retombées sur un sujet (événement, actualités de l’entreprise, etc.), dans la majorité des autres cas, il n’y a aucun intérêt à visualiser des dizaines voire des centaines d’articles répétant strictement la même chose. C’est même une perte de temps…
Le cas de figure est classique. Un concurrent attaque un brevet que vous avez déposé, récemment ou non, au motif qu’il serait une contrefaçon d’un de ses propres brevets, déposé bien sûr avant le vôtre.
Si le brevet attaqué est le fondement du développement d’un produit ou d’une famille de produits, l’enjeu économique peut alors être très important, comme nous l’a fait savoir un client à qui il est arrivé récemment une telle mésaventure. Il était tout simplement menacé d’avoir à renoncer à lancer sa nouvelle famille de produits sauf à négocier en position très défavorable avec son concurrent.
Dans le cas précis, la recherche d’antériorité préalable au dépôt de son brevet était malencontreusement passée à coté du brevet adverse.
L’Open Data fait régulièrement la Une de l’actualité française depuis 2010 avec l’ouverture des premières données publiques dans notre pays.
Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de publier des articles dans Bases sur l’Open Data mais il s’agissait surtout de lister les nouvelles initiatives en France et ailleurs dans le monde.
Nous avons décidé qu’il était temps de nous lancer dans un article de fond sur les apports de l’Open Data pour les professionnels de l’information.
Factiva vient d’annoncer que les recherches de tonalité (positive ou négative) d’un article étaient étendues à plusieurs langues.
Cette possibilité qui était jusqu’alors limitée aux documents en anglais est maintenant disponible pour le français, le russe, l’italien, l’espagnol et l’allemand.
Pour y accéder à partir de la recherche experte, il faut cliquer sur la flèche bleue devant « Recherche des Experts Factiva », puis sur le premier choix « Analyse de la tonalité des articles ».
Comme nous le disions dans l’introduction, l’ICIC peut être un lieu de découverte de produits nouveaux, comme pouvait l’être, à ses belles heures passées, l’exposition du Online de Londres.
Cette année, la présentation d’AI Patents, pour la première fois en Europe, nous a paru particulièrement intéressante.
Cette société crée en 2012 aux Etats-Unis en Caroline du Nord, a présenté un moteur de recherche conçu initialement pour fonctionner dans le domaine des brevets.
Le salon professionnel reste aujourd’hui l’un des médias incontournables pour les entreprises.
Malgré son coût, les ressources en personnel que sa préparation puis son exécution impliquent, et ses résultats parfois aléatoires, il représente toujours pour le professionnel un espace de vente mais aussi de rencontres inégalé.
Les raisons de la participation à un salon sont nombreuses, et varient parfois énormément entre les exposants : depuis la prospection de clients jusqu’à la veille concurrentielle en passant par la recherche de distributeurs ou la prise du « pouls » d’une industrie, la stratégie quant à la participation à un salon peut être très différente.
Que ce soit pour une recherche ponctuelle ou pour une veille, la presse est, dans la majorité des cas, une ressource incontournable.
Mais alors qu’on connaît généralement assez bien les sources de son propre pays ainsi que les outils et méthodes pour y accéder, la presse étrangère qu’elle soit nationale, locale, économique ou spécialisée représente généralement une grande inconnue.
Non seulement on ne connaît pas ou peu les titres de presse du pays (à part quelques-uns disposant d’une renommée internationale ou certains dans sa spécialité) mais, en plus, lorsqu’on a finalement réussi à en identifier, on est bien incapable de déterminer quels sont ceux qui ont la plus grande audience, le plus de crédibilité et le plus d’impact dans le pays en question.
Comme certains sujets internationaux sont relativement bien couverts en France et dans la presse anglophone, on pourrait être tenté de renoncer à la recherche dans le reste de la presse étrangère et notamment la presse du pays concerné (d’autant plus quand on ne parle pas la langue). Mais c’est souvent une grave erreur qui peut faire passer à côté d’informations précieuses.
Nous avons conduit récemment une recherche pleine d’enseignements. Celle-ci s’est déroulée en plusieurs étapes...
Un responsable R&D nous a exposé une problématique générale en termes de problème à résoudre. La formulation était parfaitement claire et immédiatement compréhensible, mais pas du tout opérationnelle en termes de recherche, en particulier dans les banques de données. Il s’agissait de trouver un ou des partenaire(s) soit pour un transfert de technologie soit pour l’élaboration d’un projet de recherche commun.
Une séance de travail a permis de dégager plusieurs principes technologiques selon lesquels pourraient s’organiser des réponses intéressantes fournissant aussi des termes ou des concepts à utiliser dans les recherches.
S’il y a bien une information qui est passée complètement inaperçue au cours des derniers mois, c’est celle de la disparition du moteur de blog de Google, « BlogSearch », qui permettait d’effectuer sa recherche sur un index uniquement composé de blogs et non sur l’index général du moteur.
Cette disparition est-elle le fruit d’une désaffection des internautes pour les blogs, les blogs ont-ils perdu de leur singularité au point qu’il n’est plus nécessaire de les différencier des autres types de sources ou bien est-ce simplement un pas de plus dans la stratégie de simplification du géant américain qui effectue un grand ménage de printemps dans ses services tous les ans à la même période (iGoogle, Google Reader, etc) ?