Comment ancrer les bibliothèques dans la modernité du web, une réalité mouvante, complexe à appréhender certes, mais source d’innovation et d’avenir ?
C’est cette question essentielle pour le futur des bibliothèques que traite avec beaucoup de profondeur et d’intelligence Véronique Mesguich dans son nouveau livre, dont le titre ouvre d’emblée le champ pour l’action : «Bibliothèques, le Web est à vous.»
EBSCO a récemment étendu son partenariat avec Claritive Analytics (qui a repris les activités scientifiques et propriété intellectuelles de Thomson Reuters) afin de proposer BIOSIS Previews et Zoological Record via EBSCOhost. Rappelons que BIOSIS Previews est l’une des plus importantes bases de données bibliographiques en sciences biologiques et que Zoological Record est l’une des plus anciennes bases bibliographiques dédiée à la biologie animale.
Le MeSH 2017 est maintenant disponible. Chaque année la National Library of Medecine (NLM) fait évoluer son célèbre thesaurus MeSH (Medical Subject Headings) avec ajout, suppression ou modification des termes. La banque de données accessible sur plusieurs serveurs va être entièrement rechargée avec cette version (sur Dialog-Proquest notamment).
La base de donnée LiSSa (www.lissa.fr) qui propose plus de 860 000 articles médicaux en français propose une nouvelle version. Parmi les nouveautés, le tri par pertinence, une compatibilité avec tout type d’écran et un nouveau formulaire de recherche avancée.
Quertle, le développeur de la première plateforme de découverte et d’analyse visuelle de données biomédicales basée sur un système d’intelligence artificielle collabore désormais avec Elsevier pour intégrer Science Direct au sein de son outil.
Depuis plusieurs mois, on ne comptait plus les actualités négatives sur les fonctionnalités de recherche de LinkedIn. Car si le réseau social est toujours leader sur le marché et propose des fonctionnalités toujours plus innovantes, l’aspect recherche ne semblait pas ou plus être une de ses priorités.
Il semble que LinkedIn ait décidé de faire machine arrière puisqu’il réintroduit des fonctionnalités de recherche même dans sa version gratuite.
Cela coïncide avec le lancement de sa nouvelle interface depuis le 20 janvier dernier. Tout le monde n’en dispose pas encore car le déploiement se fait progressivement dans tous les pays du monde.
Facebook a, depuis ses débuts, l’image d’un réseau social grand public orienté vers la sphère privée avec, de fait, un intérêt limité pour la veille et la recherche d’information, à l’exception des veilles d’opinion, marketing ou encore d’e-réputation où l’on se focalise justement sur l’opinion publique.
Depuis quelques années, Facebook propose de nouvelles fonctionnalités et innovations qui l’ont fait progressivement entrer dans la sphère professionnelle, quitte à marcher dans certains cas sur les plates-bandes de Twitter ou encore de LinkedIn. Mais Facebook est-il pour autant devenu un terrain de chasse incontournable pour tous les professionnels ?
Avention : un acteur historique de l’information business en Amérique du Nord
Depuis plus de 30 ans, la société Avention (ex-OneSource jusqu’en 2014) est un acteur clé de l’information business et plus précisément l’information sur les entreprises, industries et marchés.
Son marché principal est historiquement en Amérique du Nord mais l’entreprise est également présente dans le reste du monde et notamment en Europe. L’entreprise dispose d’ailleurs de bureaux à Londres pour couvrir le continent européen avec des équipes maîtrisant les différentes langues dont le français. Elle reste néanmoins peu connue en France.
MÉTHODOLOGIE • La recherche d’information audio sur le Web
ICIC 2016
• Chemzent : à l'origine des publications en chimie
• Reprints Desk propose la location d'articles avant un éventuel achat
SERVEURS
• Questel : retour de l'offre marques
• Nombreux changements annoncés par Questel pour Orbit
ACTUALITÉS • En Bref
INDEX 2016 • Index des articles parus dans BASES en 2016
Davantage présent aux débuts de l’internet, notamment en raison de sa taille limitée, le format audio est devenu depuis plusieurs années déjà le parent pauvre de la recherche d’information, chez les professionnels autant que pour le grand public.
L’explosion de la vidéo, permise notamment par l’augmentation exponentielle de la bande passante disponible, a accaparé l’attention, tandis que des outils de plus en plus efficaces de recherche d’images en ont fait un autre axe central des stratégies de veille (en permettant notamment de repérer des logos de marques dans des images à première vue anodines).
Le son, lui, est passé au second plan.
Peter Derycz, CEO et président de la société californienne Reprints Desk a présenté sa solution de location d’articles qui fonctionne en particulier avec son widget « Article Galaxy » accessible sur n’importe quel navigateur.
Prenant l’exemple de la veille dans le cadre de la pharmacovigilance, il est parti du fait que dans 50 % des cas, les responsables de la pharmacovigilance n’étaient pas sûrs de la pertinence des documents obtenus par leur veille. En effet les références bibliographiques, même avec le résumé, ne permettent pas toujours de faire un choix sans ambigüité.
A l’occasion de l’ICIC 2016 à Heidelberg, CAS (Chemical Abstracts Services) a présenté deux nouveaux produits ChemZent et MethodsNow.
Nous allons nous intéresser ici à Chemzent.
Chemzent propose la traduction en anglais des notices/résumés de la publication Chemisches Zentralblatt, la plus ancienne publication d’abstracts rédigés originellement en allemand, dans le domaine de la chimie.
Quelques années après sa création en 1979, Questel a développé une offre dans le domaine des marques en proposant une série de banques de données chacune consacrée à un pays (registre). Les marques françaises ont en effet été chargées dès 1984.
Ces informations étaient fournies soit par les offices, tel l’INPI pour la France, soit par la société CompuMark, par ailleurs un concurrent.
Pour faciliter l’accès à ces bases marques par les utilisateurs finaux, dans les services marketing par exemple, Questel a mis en place l’interface Trademarkexplorer qui avait été développée par Minesoft, alors distributeur exclusif de Questel dans plusieurs pays. Trademarkexplorer utilisait des macro commandes s’appuyant sur le langage d’Orbit.
Clarivate Analytics lance une nouvelle version de son outil de gestion bibliographique EndNote. EndNote X8 offre désormais la possibilité de partager une bibliothèque de références, des références, des PDFs et des annotations avec 100 personnes maximum, la possibilité de travailler simultanément sur une bibliothèque partagée en temps réel, du stockage illimité sans coût additionnel et l’ajout d’un flux d’activité pour voir les nouveaux membres ou les changements apportés aux bibliothèques partagées.
L’organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) vient de lancer une nouvelle version de sa base de données statistique FAOSTAT. Au programme des nouveautés, une interface plus moderne et adaptée à la lecture sur supports mobiles, de nouvelles fonctionnalités de recherche et de filtrage et la possibilité de télécharger des ensembles de données personnalisées, des cartes et graphiques. Le nouveau site propose également une nouvelle fonction avec un ensemble d’indicateurs-clés prêts à l’emploi.
A l’occasion de la journée annuelle d’utilisateurs, particulièrement suivie cette année, Questel a annoncé de nombreuses nouveautés, certaines déjà opérationnelles, d’autres en devenir.
A cette occasion Questel en a profité pour clarifier son offre et les marques associées aux différents produits/services, ce qui n’était pas inutile.
L’offre d’Orbit est maintenant séparée en deux parties.
ICIC 2016
• Un bon cru pour un ICIC 2016 très germanique
• Dimensions : Une banque de données sur les fonds dédiés à la recherche publique
• Des outils pour enrichir le vocabulaire d’une recherche en anglais
TENDANCES
• Après Google, la mort annoncée de la recherche booléenne sur les serveurs et outils de veille ?
ACTUALITÉS
• En bref
L’édition 2016 de l’ICIC (The International Conference on Trends for Scientific Information Professionals) a eu lieu une nouvelle fois en Allemagne à Heidelberg.
L’essentiel des personnes présentes (congressistes, conférenciers, exposants) étaient d’origine allemande. Les deux seules sociétés françaises représentées étaient QUESTEL et BASES PUBLICATIONS, même si le nombre de francophones n’était pas pour autant négligeable.
La banque de données Dimensions a été créée par la société allemande UberResearch basée à Cologne, elle-même appartenant au groupe Digital Science, proposant par ailleurs Readcube ou Altmetric.
Dimensions est destinée à la fois aux financeurs de la recherche publique (NIH, Commission Européenne et beaucoup d’autres) et aux organismes de recherche recevant des fonds de ces organismes.
Cette banque de données recense les financements publics dans le monde entier, les pays les plus représentés étant les USA avec plus de 476 000 projets pour 400 milliards de dollars, viennent ensuite le Japon, le Canada, la Chine, le Royaume Uni, ….
La conférence s’est conclue par un passionnant tutoriel d’une durée d’ … 1h30 donné par le Dr Gabriele Kirck-Verfuß du cabinet allemand WissensWert. L’objectif était de comparer une recherche par mots-clés effectuée de façon professionnelle avec les résultats d’une approche sémantique.
Dans la première partie de ce tutoriel nous avons trouvé particulièrement intéressante la présentation de nombreuses sources permettant d’enrichir le vocabulaire et le contexte décrivant, essentiellement en anglais, mais pas uniquement, chacun des concepts utilisés dans la recherche.
Dans le numéro de Bases de Septembre 2016 (n°340), nous avions abordé la question de l’évolution des modes de recherche sur Google ainsi que sur les autres moteurs de recherche.
Il en ressortait que quoi qu’en disent certaines personnes et experts, la recherche booléenne n’était pas encore morte mais que la façon d’interroger les moteurs de recherche web évoluait considérablement notamment suite au développement récent de la recherche sémantique.
Nous avons cherché à savoir si cette tendance s’appliquait également au monde des outils de recherche et de veille professionnels comme les serveurs, les agrégateurs de presse ou encore les plateformes de veille.
Academia, le réseau social académique qui compte plus de 40 millions d’utilisateurs vient d’annoncer le lancement d’une offre premium. Cette offre est accessible en beta privée uniquement pour le moment et semble offrir par rapport à l’inscription classique plus de données analytiques.
Jusqu’à présent, le réseau social était entièrement gratuit et même si les premières informations ne semblent pas remettre en cause l’accès gratuit à tous les documents hébergés sur la plateforme, cette annonce a soulevé de nombreuses critiques dans le monde académique qui s’inquiète de voir disparaître certaines fonctionnalités et surtout l’accès gratuit à l’intégralité des documents. Aucune information tarifaire n’est pour le moment publique mais certains beta testeurs ont indiqué sur les réseaux sociaux que les tarifs proposés étaient bien trop élevés. Affaire à suivre...
Retrouver les dernières déclarations d’une personnalité, rassembler les discours parus dans la presse sur une thématique précise, … voici des problématiques auxquelles peuvent être régulièrement confrontés les professionnels de l’information.
Pourtant, cette entreprise n’a rien d’aisé, loin de là. Même si les déclarations sont souvent mises entre guillemets et/ou en italiques dans les textes et articles qui les relatent, il n’existe pour autant aucun moyen simple et direct pour identifier ces éléments, que ce soit en utilisant des moteurs de recherche ou des bases de données et agrégateurs de presse.
Twitter reste plus que jamais l’un des piliers majeurs de tout processus de veille.
Avec ses 320 millions d’utilisateurs et ses 500 millions de tweets quotidiens, le réseau social offre une extraordinaire masse de données que tout veilleur cherche à capturer.
De plus, la possibilité d’obtenir un accès aux positions et ressentis d’experts, de journalistes, d’hommes politiques ou de célébrités offre au veilleur la perspective de mettre la main sur des informations que l’on ne peut trouver nulle part ailleurs.
La vie de l’INIST n’a pas été un long fleuve tranquille et les remises en cause ou les questionnements sur sa vocation et ses produits et services n’ont pas manqué. Hors de la sphère publique (l’INIST est un établissement du CNRS), l’INIST était essentiellement connu pour deux produits, Pascal et Francis et un service, Refdoc.
Pascal et Francis sont deux banques de données, la première spécialisée en sciences, technologie, médecine et la seconde couvrant 15 disciplines en sciences humaines et sociales. Francis était particulièrement appréciée aux Etats-Unis où elle n’avait pas tellement d’équivalent.
On reconnait bien souvent un professionnel de l’information à son utilisation intensive et souvent experte des opérateurs booléens et autres opérateurs avancés.
Chaque question est ainsi décortiquée, traduite en une liste de mots-clés avec leurs variantes et synonymes et combinés entre eux avec des opérateurs booléens et de multiples opérateurs avancés (termes dans la même phrase, termes cités au moins n fois, opérateurs de proximité, etc.).
Les autres professions ont quant à elles généralement tendance à méconnaître ces différentes fonctionnalités et à préférer des requêtes en langage naturel.
L’information scientifique et technique est importante pour une structure de type centre technique. Il est donc nécessaire de remettre périodiquement en cause ses sources d’informations en choisissant le meilleur compromis entre la qualité et le coût.
En 2016, le CETIM a cherché à évaluer la pertinence de ses sources d’informations. Celles-ci ont en effet évolué depuis quelques années, en particulier avec l’apparition de l’offre des éditeurs scientifiques. Le département Veille Technologique et Stratégique du CETIM s’est appuyé sur un projet de fin d’année de Licence Pro en info-doc de Lyon pour évaluer la pertinence des différentes sources d’information.
Le 24 août dernier, Elsevier annonçait le lancement de Datasearch, un moteur de recherche de données scientifiques multisectoriel en libre accès. L’outil fonctionne comme un moteur classique et interroge des sources scientifiques et répertoires institutionnels. Elsevier explique avoir voulu aider les chercheurs à gagner du temps dans leurs recherches car les moteurs de recherche généralistes ne sont pas forcément les plus adaptés pour identifier de l’information très spécialisée et ne se limitent pas à des sources d’information qualifiées et reconnues.
Ainsi, Datasearch indexe pour le moment les tableaux, figures et données supplémentaires associées aux articles publiés sur ScienceDirect, arXiv et PubMed Central ainsi que le contenu de NeuroElectro, Dryad, PetDB, ICPSR, Harvard Dataverse et ThemoML.
Pour le moment Datasearch n’est pas un produit commercial mais Elsevier indique que le business model n’est pas encore finalisé. Impossible donc de savoir comment va évoluer le produit dans les mois et années à venir et s’il va rester en libre accès.
SERVEURS • De nouvelles possibilités avec PatentPak sur STN classique
OPEN DATA
• ScanR : un moteur pour identifier des acteurs de la recherche publique et privée en France
BREVETS
• Orbit fait un premier pas hors des brevets
• De l'intérêt de la presse pour la gestion des marques verbales
BASES DE DONNÉES
• La base EMIS spécialisée sur les marchés émergents évolue
ACTUALITÉS / AGENDA • En bref
SERVEURS • Thomson Reuters se recentre sur la finance
BREVETS
• Le Brexit remet en cause le Brevet Unitaire
• Le CFIB noue un partenariat avec l’IEEPI
A LIRE • La revue du Web de l’été 2016