En janvier dernier, Digimind a annoncé avoir intégré à sa plateforme de Social Media Monitoring Digimind Social plus de 2 000 sources TV et radio françaises et internationales.
Jusqu’à présent, la plupart des outils de veille qui indiquaient surveiller les contenus TV et radio françaises et internationales ne surveillaient en réalité que les sites Web de ces sources et non les contenus des émissions elles-mêmes. A notre connaissance, le seul autre acteur permettant la surveillance de contenus d’émissions est Talkwalker. Nous les avons contactés mais, pour des raisons de confidentialité, ils n’ont pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
Pour la veille et la recherche d’informations sur les contenus audiovisuels, il fallait alors se tourner vers des prestataires spécifiques tels que Kantar Media.
Sur ce thème, nous vous invitons à lire ou relire notre article « Veille et recherche d’information audiovisuelle : panorama de l’offre » publié dans BASES n°349 (Juin 2017).
Mais désormais, il est possible d’effectuer une veille sur les contenus d’émissions de radio et télévision au sein de la plateforme Digimind Social. Développée grâce aux technologies de traitement du langage naturel, cette surveillance s’effectue dans 61 langues et comprend l’enregistrement et le traitement de 52 000 heures de contenu par jour et de 1,4 milliard de lignes de texte par mois.
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DOSSIER SPECIAL I-EXPO 2018
• Bilan de la première édition du salon conjoint I-expo/ Documation
• Les métiers de l’information et des connaissances à l’heure de l’intelligence artificielle et des datas : entre mythes et réalités
• L’information au service du dirigeant est-elle un mythe ?
• Social listening, e-réputation, Veille : quelle stratégie gagnante pour réussir votre veille sur les médias et les réseaux sociaux ?
RETOUR D’EXPERIENCE
• Phil Bradley : L’avenir des professionnels de l’information vu d’Outre-Manche
AGENDA • MOOC « Les bonnes pratiques de veille technologique »
INFORMATION SCIENTIFIQUE
• InnovationQ Plus, une plateforme innovante pour la recherche d'art antérieur
EN BREF • L’actualité de Google
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Cette année marquait la première édition du salon conjoint I-expo et Documation suite au rachat de Documation par la société Infopromotions l’année dernière.
Malgré la journée de grève du 22 mars où l’on a pu voir une nette baisse de la fréquentation, les organisateurs ont tout de même comptabilisé près de 3 500 visiteurs professionnels et plus de 4 000 auditeurs aux conférences et ateliers.
Comme l’année précédente, nous avons pu constater que la grande majorité des conférences et ateliers faisaient salle comble tandis que l’affluence sur les stands des exposants étaient quant à elle plus limitée.
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Les métiers de l’information et des connaissances à l’heure de l’intelligence artificielle et des datas : entre mythes et réalités
L’information au service du dirigeant est-elle un mythe ?
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Il faut dire qu’il y avait surtout des exposants habitués du salon depuis plusieurs années, avec certes quelques nouveautés mais pas de nouveaux acteurs, nouveaux outils ou solutions. Et comme c’est le cas depuis plusieurs années déjà, il s’agissait principalement d’éditeurs d’outils (outils de veille, outils de GED, d’archivage, etc.). Les fournisseurs d’information (serveurs, bases de données, agrégateurs de presse) étaient encore une fois les grands absents de cette édition à l’exception d’EBSCO.
On retiendra surtout de cette édition les conférences et ateliers dont la qualité des contenus et des intervenants nous a semblé supérieure à l’année dernière.
Nous allons proposer dans ce numéro et dans le suivant des comptes-rendus détaillés des conférences et ateliers suivants :
Animée par Antoine Dintrich, Directeur Général de l’IEEPI (Institut Européen Entreprise et Propriété Intellectuelle), la conférence inaugurale d’I-expo était consacrée cette année au thème phare de l’année 2018, l’intelligence artificielle.
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Parmi les intervenants, nous avions la chance de trouver un professionnel de l’IA, Eric Mazeran, « Director for the development of Prescriptive Analytics & Decision Optimization Software » chez IBM qui a ainsi pu définir clairement mais simplement ce qu’était l’IA appliquée.
Selon ses propres termes, l’intelligence artificielle est ce qui permet de « transformer les informations du monde extérieur (vidéos, sons, etc.) en données qui ont du sens pour la machine. ».
Elle va pouvoir intervenir à différents niveaux :
Pour autant, l’IA n’a absolument pas vocation à remplacer l’humain. La présence et l’implication humaine dans la boucle est indispensable surtout pour la phase de décision. L’IA est là pour offrir une « intelligence augmentée ».
Derrière le terme un peu fourre-tout d’intelligence artificielle se cachent en réalité différentes technologies. On en compte principalement quatre :
Pour passer de la donnée non structurée à structurée, c’est essentiellement le NLP et le Machine Learning qui sont utilisés. Pour l’interprétation, on a recours au Machine Learning et aux Business Rules et pour la phase de décision, de prédiction et de prescription essentiellement aux Business Rules et à l’Optimization.
En conclusion, il a ensuite indiqué que la future réussite de l’IA appliquée résidait dans la capacité à combiner ces différentes technologies qui étaient auparavant en silos.
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Lors du salon i-expo, FLA Consultants a organisé un atelier sur le thème « L’information au service du dirigeant est-elle un mythe ? » qui était animé par Aurélie Vathonne, responsable du département Veille de FLA Consultants.
Au-delà de ce titre volontiers provocateur, l’objectif de cette conférence était de s’interroger sur le rôle et sur la place du professionnel de l’information dans l’écosystème informationnel des entreprises et sur sa capacité, ou ses difficultés, à servir la prise de décision au plus haut niveau.
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Dans son ouvrage « Les dirigeants face à l’information », issu de sa thèse de doctorat, Pascal Junghans analyse le rapport des dirigeants à l’information. Pour cela, il a interviewé 26 dirigeants de grandes entreprises françaises essentiellement mais également des directeurs de filiales d’entreprises anglo-saxonnes en France ainsi que de PME et start-ups.
Et son constat est clair : « les dirigeants sont des machines à traiter l’information ». Et si certains sont en contact direct avec les professionnels de l’information, beaucoup passent par leurs directeurs de cabinet pour obtenir l’information et n’ont pas donc pas un contact direct avec eux.
Mais même s’ils « évoluent en permanence dans un bain d’information », ils en veulent toujours plus...
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Au cours du dernier salon I-Expo en mars 2018, nous avons eu l’occasion d’assister à une conférence sur le social listening, soit la veille sur les médias sociaux : Twitter, LinkedIn...
Cette conférence réunissait trois intervenants experts dans le domaine : Thierry Lafon (Chargé d’Analyses Stratégiques à La Poste), Arnaud Steinkuhler (Head of Solutions Europe chez Talkwalker) et Romain Goldschmidt (Expert au sein du Cabinet Bolero).
A la lumière de leurs expériences professionnelles respectives, nos trois intervenants nous ont livré leur point de vue sur l’organisation à mettre en place pour un social listening efficient et opérationnel répondant aux enjeux du client mais également sur les méthodologies d’analyse des données sociales et leur potentiel au service d’une stratégie d’influenceurs.
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A la question « comment piloter le social listening ? », nos trois intervenants se sont tous accordés pour dire que l’information issue du social listening ou de la veille sur les médias et réseaux sociaux devait avant tout « être utile et au service du client ». C’est pourquoi avant même la mise en place de la veille, les besoins clients et les services destinataires de la veille doivent être clairement établis ; le social listening au service de la communication étant par exemple différent de celui à destination des services de stratégie interne de l’entreprise. De même et pour un reporting client opérationnel, la forme du livrable est à définir précisément.
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Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES a interviewé Phil Bradley, formateur, consultant internet et figure incontournable de l’info-doc au Royaume-Uni.
Phil Bradley partage ici son expérience, ses découvertes, ainsi que son point de vue dynamique sur la nécessaire évolution et l'avenir des professions de l'information. Une réflexion qui permet à tous nos professionnels de l'info-doc de se (re)positionner.
L’entretien est traduit de l'anglais.
J’ai voulu devenir bibliothécaire/documentaliste dès l’âge de 12 ans. A l’époque, quand le conseiller d’orientation m’avait demandé si c’était parce que j’aimais les livres, je lui avais répondu que c’était parce je voulais avoir du pouvoir. Le rôle des professionnels de l’information est extrêmement puissant. Même si de nombreuses professions peuvent réaliser des choses formidables à partir de la matière que nous leur fournissons, ils restent néanmoins dépendants de nous pour l’obtenir.
Après avoir obtenu mon diplôme en Sciences de l’information, j’ai travaillé pour le British Councilavant de découvrir la technologie du CD-ROM à la suite de quoi j’ai choisi de travailler pour l’éditeur de CD-ROM SilverPlatter. Avec l’arrivée d’Internet, j’ai décidé de devenir consultant internet freelance et c’est ce que je fais depuis maintenant 22 ans.
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On signalera le lancement d’un MOOC intitulé « Les bonnes pratiques de veille technologique » sur la plateforme de MOOCs FUN gérée par le Ministère de l’Education Nationale qui débutera le 14 mai prochain pour une durée de 8 semaines.
Le MOOC sera animé par Danielle Feldmann et Jacques Loigerot, experts de la veille au CETIM.
Il s’adresse à toute personne confrontée à une démarche de veille et notamment ingénieurs ou techniciens, étudiants en science de l’information mais aussi en sciences de l’ingénieur ou en marketing...
Les plateformes de recherche d’art antérieur en matière de brevets ne manquent pas, qu’elles soient payantes ou gratuites, mais la plupart ne proposent que des informations sur les brevets déposés dans la plupart des offices de brevet dans le monde et dans la très grande majorité des cas, il n’y a pas de contenu non brevet (NPL pour Non Patent Literature), sauf éventuellement dans les références citées qui peuvent parfois servir de clés de recherche ( par exemple préfixe /REF qui n’est pas dans le menu déroulant dans Orbit).
Bien sûr, cette littérature non brevet est par ailleurs largement accessible sur certains serveurs de littérature scientifique et technique comme Proquest Dialog ou STN, mais il n’y a pas vraiment d’intégration entre les deux types d’information même si l’on peut utiliser le même langage de requête sur la même plateforme.
Ces informations sont aussi accessibles sur le web gratuit et, en particulier mais pas uniquement, sur les sites de certains éditeurs de littérature scientifique. Mais, dans ce cas, il n’y a aucun lien préétabli avec les stratégies de recherche dans les bases brevets puisqu’il s’agit de plateformes non reliées entre elles.
La seule exception, à notre connaissance, est le domaine de la chimie où, dans la banque de données Chemical Abstracts on trouve des références à des brevets et à des articles. Toujours dans ce domaine, on citera aussi l’allemand Infoapps (voir BASES N°345, Février 2017) et son service/outil Chemanalyser qui exploite aussi bien les brevets que la littérature.
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Ce mois-ci, l’actualité des moteurs concerne exclusivement Google qui n’a pas faibli dans le nombre de ces annonces et lancements de nouvelles fonctionnalités.
Nous vous parlions le mois dernier du nouveau bouton « plus de résultats ». Pour certaines questions comme la météo par exemple, Google avait lancé un test où il n’affichait plus aucun résultat mais juste une réponse à la question posée suivie d’un bouton « plus de résultats » pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin. Le test avait ensuite pris fin et tout était redevenu comme avant.
Ce mois-ci Google a annoncé qu’il expérimentait également ce système de bouton « plus de résultats » depuis décembre pour les recherches sur mobile. Dans de nombreux cas, Google affiche désormais moins de résultats (2 ou 3 seulement) et propose ce bouton pour ceux qui souhaiteraient en visualiser plus. La numérotation par page a d’ailleurs complètement disparu sur mobile. Ces nouveautés confirment bien que les principales évolutions de Google aujourd’hui concernent la recherche sur mobile et non plus sur ordinateur.
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