I-EXPO 2018
• L’intelligence artificielle va-t-elle tuer ou renforcer les moteurs de recherche ?
• Les bons choix pour réussir une plateforme de veille collaborative, mobile et plus performante
ACTUALITÉS
• Renouveau de Google Actualités : pour le meilleur et pour le pire ?
OUTILS DE VEILLE
• Digimind Social intègre désormais des contenus radio/TV
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Dans le précédent numéro de BASES, nous avions eu l’occasion de revenir sur certaines conférences et ateliers ayant eu lieu lors du salon I-Expo qui s’est tenu les 20, 21 et 22 mars derniers.
Nous poursuivons donc dans ce numéro avec le compte-rendu et analyse des conférences suivantes :
- L’intelligence artificielle va-t-elle tuer ou renforcer les moteurs de recherche ? Comment s’assurer de la fiabilité de l’information recherchée à l’heure des bulles de filtres et de la désinformation ?
- Espaces communautaires, RSE, plateforme collaborative : les bons choix pour réussir une plateforme de veille collaborative, mobile et plus performante. Avec les retours d’expérience d’ENGIE, RATP, AEF, LA POSTE
L’intelligence artificielle est le thème phare de l’année 2018. Google, Bing et les autres ne cessent de communiquer sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans leurs moteurs. Qu’est-ce que cela change pour les moteurs de recherche Web tels que nous les connaissons ? Qu’est ce que cela signifie pour la recherche d’information Web dans un cadre professionnel ? Comment se dessine l’avenir des moteurs de recherche ?
C’est à toutes ces questions qu’ont répondu les différents intervenants de la table ronde « L’intelligence artificielle va-t-elle tuer ou renforcer les moteurs de recherche ? » animée par Anne-Marie Libmann, directrice opérationnelle de FLA Consultants.
Cette table-ronde regroupait à la fois des experts de la veille et de la recherche d’information et des experts du moteur de recherche Qwant:
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La dernière conférence d’I-Expo était consacrée aux réseaux sociaux d’entreprise et plateformes collaboratives avec des retours d’expérience de professionnels à la RATP, ENGIE, La Poste ou encore AEF.
Les présentations ont surpris par l’originalité et les réflexions innovantes autour du développement et de l'implantation de ces plateformes : transformation du rôle des professionnels de l'information, apport de transversalité dans les services, choix de la plateforme avant analyse des besoins, ou encore intégration d'une plus forte valeur ajoutée dans le modèle collaboratif.
Lucie Merckens, responsable de la cellule Veille et Documentation de la RATP est revenue sur la mise en place d’une plateforme collaborative à la RATP et les conséquences que cela a pu avoir sur l’équipe de veille et ses attributions.
Pour tout ce qui a trait à la veille, l’équipe dispose d’une plateforme de veille mais il y a quelques années, il a été décidé de mettre en place une plateforme collaborative qui devait répondre à 3 objectifs :
Dans ce contexte, c’est la plateforme elium (appelée auparavant Knowledge Plaza) qui a été choisie.
La cellule Veille et Documentation de la RATP ne comptant que 3 personnes, il était donc indispensable de s’appuyer sur des interlocuteurs métiers pour réaliser la curation pour la plateforme.
Le service veille n’est pas le fournisseur principal d’information de la plateforme mais son rôle a évolué vers celui de community manager et animateur. Sa valeur ajoutée se situe dans sa connaissance de ses interlocuteurs et dans sa capacité à réaliser des missions d’accompagnement. Lucie Merckens insiste également sur l’importance du relationnel pour la réussite d’un tel projet : il faut sortir de son bureau et aller à la rencontre de ses collègues.
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L’interface de Google Actualités (https://news.google.fr) a été profondément remaniée au mois de mai.
L’occasion pour nous de présenter ces nouveautés et évolutions ainsi que leur impact sur la recherche d’information et la veille, en en pesant le pour et le contre du point de vue du professionnel de l'information, sur différents aspects : interface, intégration de l'intelligence artificielle, collection de contenus, accès direct au payant,...
Derrière cette nouvelle version, se cache-t-il un changement de stratégie ?
Tout d’abord visuellement, l’interface est assez différente de ce qu’elle était auparavant. On y trouve désormais :
Figure 1. Nouvelle interface de Google Actualités
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En janvier dernier, Digimind a annoncé avoir intégré à sa plateforme de Social Media Monitoring Digimind Social plus de 2 000 sources TV et radio françaises et internationales.
Jusqu’à présent, la plupart des outils de veille qui indiquaient surveiller les contenus TV et radio françaises et internationales ne surveillaient en réalité que les sites Web de ces sources et non les contenus des émissions elles-mêmes. A notre connaissance, le seul autre acteur permettant la surveillance de contenus d’émissions est Talkwalker. Nous les avons contactés mais, pour des raisons de confidentialité, ils n’ont pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
Pour la veille et la recherche d’informations sur les contenus audiovisuels, il fallait alors se tourner vers des prestataires spécifiques tels que Kantar Media.
Sur ce thème, nous vous invitons à lire ou relire notre article « Veille et recherche d’information audiovisuelle : panorama de l’offre » publié dans BASES n°349 (Juin 2017).
Mais désormais, il est possible d’effectuer une veille sur les contenus d’émissions de radio et télévision au sein de la plateforme Digimind Social. Développée grâce aux technologies de traitement du langage naturel, cette surveillance s’effectue dans 61 langues et comprend l’enregistrement et le traitement de 52 000 heures de contenu par jour et de 1,4 milliard de lignes de texte par mois.
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DOSSIER SPECIAL I-EXPO 2018
• Bilan de la première édition du salon conjoint I-expo/ Documation
• Les métiers de l’information et des connaissances à l’heure de l’intelligence artificielle et des datas : entre mythes et réalités
• L’information au service du dirigeant est-elle un mythe ?
• Social listening, e-réputation, Veille : quelle stratégie gagnante pour réussir votre veille sur les médias et les réseaux sociaux ?
RETOUR D’EXPERIENCE
• Phil Bradley : L’avenir des professionnels de l’information vu d’Outre-Manche
AGENDA • MOOC « Les bonnes pratiques de veille technologique »
INFORMATION SCIENTIFIQUE
• InnovationQ Plus, une plateforme innovante pour la recherche d'art antérieur
EN BREF • L’actualité de Google
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Cette année marquait la première édition du salon conjoint I-expo et Documation suite au rachat de Documation par la société Infopromotions l’année dernière.
Malgré la journée de grève du 22 mars où l’on a pu voir une nette baisse de la fréquentation, les organisateurs ont tout de même comptabilisé près de 3 500 visiteurs professionnels et plus de 4 000 auditeurs aux conférences et ateliers.
Comme l’année précédente, nous avons pu constater que la grande majorité des conférences et ateliers faisaient salle comble tandis que l’affluence sur les stands des exposants étaient quant à elle plus limitée.
Lire aussi :
Les métiers de l’information et des connaissances à l’heure de l’intelligence artificielle et des datas : entre mythes et réalités
L’information au service du dirigeant est-elle un mythe ?
Social listening, e-réputation, Veille : quelle stratégie gagnante pour réussir votre veille sur les médias et les réseaux sociaux ?
Il faut dire qu’il y avait surtout des exposants habitués du salon depuis plusieurs années, avec certes quelques nouveautés mais pas de nouveaux acteurs, nouveaux outils ou solutions. Et comme c’est le cas depuis plusieurs années déjà, il s’agissait principalement d’éditeurs d’outils (outils de veille, outils de GED, d’archivage, etc.). Les fournisseurs d’information (serveurs, bases de données, agrégateurs de presse) étaient encore une fois les grands absents de cette édition à l’exception d’EBSCO.
On retiendra surtout de cette édition les conférences et ateliers dont la qualité des contenus et des intervenants nous a semblé supérieure à l’année dernière.
Nous allons proposer dans ce numéro et dans le suivant des comptes-rendus détaillés des conférences et ateliers suivants :
Animée par Antoine Dintrich, Directeur Général de l’IEEPI (Institut Européen Entreprise et Propriété Intellectuelle), la conférence inaugurale d’I-expo était consacrée cette année au thème phare de l’année 2018, l’intelligence artificielle.
Lire aussi :
Bilan de la première édition du salon conjoint I-expo/Documation
L’information au service du dirigeant est-elle un mythe ?
Social listening, e-réputation, Veille : quelle stratégie gagnante pour réussir votre veille sur les médias et les réseaux sociaux ?
Parmi les intervenants, nous avions la chance de trouver un professionnel de l’IA, Eric Mazeran, « Director for the development of Prescriptive Analytics & Decision Optimization Software » chez IBM qui a ainsi pu définir clairement mais simplement ce qu’était l’IA appliquée.
Selon ses propres termes, l’intelligence artificielle est ce qui permet de « transformer les informations du monde extérieur (vidéos, sons, etc.) en données qui ont du sens pour la machine. ».
Elle va pouvoir intervenir à différents niveaux :
Pour autant, l’IA n’a absolument pas vocation à remplacer l’humain. La présence et l’implication humaine dans la boucle est indispensable surtout pour la phase de décision. L’IA est là pour offrir une « intelligence augmentée ».
Derrière le terme un peu fourre-tout d’intelligence artificielle se cachent en réalité différentes technologies. On en compte principalement quatre :
Pour passer de la donnée non structurée à structurée, c’est essentiellement le NLP et le Machine Learning qui sont utilisés. Pour l’interprétation, on a recours au Machine Learning et aux Business Rules et pour la phase de décision, de prédiction et de prescription essentiellement aux Business Rules et à l’Optimization.
En conclusion, il a ensuite indiqué que la future réussite de l’IA appliquée résidait dans la capacité à combiner ces différentes technologies qui étaient auparavant en silos.
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Lors du salon i-expo, FLA Consultants a organisé un atelier sur le thème « L’information au service du dirigeant est-elle un mythe ? » qui était animé par Aurélie Vathonne, responsable du département Veille de FLA Consultants.
Au-delà de ce titre volontiers provocateur, l’objectif de cette conférence était de s’interroger sur le rôle et sur la place du professionnel de l’information dans l’écosystème informationnel des entreprises et sur sa capacité, ou ses difficultés, à servir la prise de décision au plus haut niveau.
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Les métiers de l’information et des connaissances à l’heure de l’intelligence artificielle et des datas : entre mythes et réalités
Social listening, e-réputation, Veille : quelle stratégie gagnante pour réussir votre veille sur les médias et les réseaux sociaux ?
Dans son ouvrage « Les dirigeants face à l’information », issu de sa thèse de doctorat, Pascal Junghans analyse le rapport des dirigeants à l’information. Pour cela, il a interviewé 26 dirigeants de grandes entreprises françaises essentiellement mais également des directeurs de filiales d’entreprises anglo-saxonnes en France ainsi que de PME et start-ups.
Et son constat est clair : « les dirigeants sont des machines à traiter l’information ». Et si certains sont en contact direct avec les professionnels de l’information, beaucoup passent par leurs directeurs de cabinet pour obtenir l’information et n’ont pas donc pas un contact direct avec eux.
Mais même s’ils « évoluent en permanence dans un bain d’information », ils en veulent toujours plus...
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Au cours du dernier salon I-Expo en mars 2018, nous avons eu l’occasion d’assister à une conférence sur le social listening, soit la veille sur les médias sociaux : Twitter, LinkedIn...
Cette conférence réunissait trois intervenants experts dans le domaine : Thierry Lafon (Chargé d’Analyses Stratégiques à La Poste), Arnaud Steinkuhler (Head of Solutions Europe chez Talkwalker) et Romain Goldschmidt (Expert au sein du Cabinet Bolero).
A la lumière de leurs expériences professionnelles respectives, nos trois intervenants nous ont livré leur point de vue sur l’organisation à mettre en place pour un social listening efficient et opérationnel répondant aux enjeux du client mais également sur les méthodologies d’analyse des données sociales et leur potentiel au service d’une stratégie d’influenceurs.
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L’information au service du dirigeant est-elle un mythe ?
Social listening, e-réputation, Veille : quelle stratégie gagnante pour réussir votre veille sur les médias et les réseaux sociaux ?
A la question « comment piloter le social listening ? », nos trois intervenants se sont tous accordés pour dire que l’information issue du social listening ou de la veille sur les médias et réseaux sociaux devait avant tout « être utile et au service du client ». C’est pourquoi avant même la mise en place de la veille, les besoins clients et les services destinataires de la veille doivent être clairement établis ; le social listening au service de la communication étant par exemple différent de celui à destination des services de stratégie interne de l’entreprise. De même et pour un reporting client opérationnel, la forme du livrable est à définir précisément.
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