SERVEURS
• Dialog s’est enfin décidé à évoluer
TENDANCES
• La veille face aux nouveaux médias : podcasts, Stories, Lives, etc.
DATAVISUALISATION DE L’INFORMATION
• Conseils pour un bon visuel
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Proquest a acquis Dialog en 2008, devenant ainsi le cinquième propriétaire de ce serveur pionnier, commercialisé pour la première fois par la société américaine Lockheed en 1972 au sein de laquelle il avait été développé.
En réalisant cette acquisition, Proquest a en fait acheté Dialog et DataStar, serveurs concurrents à l’origine, mais le propriétaire du premier (Knight Ridder à l’époque) avait racheté le second en 1993. Ils étaient depuis devenus plus complémentaires, voire en partie redondants, que concurrents.
Proquest a été le deuxième après Questel avec Orbit à fusionner deux serveurs en créant une nouvelle plateforme. Jusqu'à présent, cela avait toujours été considéré comme quasi-irréalisable ou du moins, particulièrement difficile.
En effet, si le rachat d’Orbit par Questel a eu lieu en 1994, la nouvelle plateforme n’a été disponible qu’en 1999.
Dans le cas de Proquest, l’achat a eu lieu en Août 2010 et la plateforme n’a été complètement opérationnelle qu’à la fin 2013.
Cela illustre bien le fait que ces fusions de serveurs ne sont pas une mince affaire et peut expliquer pourquoi personne ne s’était risqué jusque-là à tenter une telle opération. Mais on peut considérer que, dans un cas comme dans l’autre, cela a finalement été un succès et s’est avéré source de simplicité et d’économie pour les deux serveurs fusionnés et les clients, dans la mesure où ils avaient une bonne part de banques de données et/ou d’informations en commun.
Du côté utilisateur, ces nouvelles plateformes une fois stabilisées sont devenues au moins aussi performantes et agréables à utiliser que celles qu’elles avaient remplacées. Mais dans le cas de Proquest Dialog, le nombre de banques de données a été réduit à environ 140 offrant néanmoins plus d’1,3 milliard de documents.
La nouvelle plateforme Proquest Dialog une fois créée (la marque DataStar étant passée aux oubliettes) et fonctionnant de façon satisfaisante, Proquest devait avoir d’autres priorités. Car pendant plusieurs années on n’a pas vraiment noté d’évolution significative après le nettoyage du catalogue des banques de données, en particulier la disparition des bases marques, des bases annuaires d’entreprises et de celles proposant des études.
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Dans une société noyée sous les informations, la datavisualisation est une forme de valorisation de données de plus en plus appréciée par les professionnels. Elle permet au sein d’une entreprise d’exploiter «l’intelligence» des données brutes et de simplifier leur compréhension immédiate.
Infographie : Elle comprend les termes « information » et « graphique » et schématise des données. Elle est majoritairement utilisée pour représenter des processus ou des chiffres clés (voir par exemple l’infographie de FLA sur la veille concurrentielle : https://www.fla-consultants.com/fr/veille/veille-concurrentielle) [...]
Carte heuristique / carte mentale : C’est une représentation schématique de la pensée. Elle permet de visualiser les étapes du cheminement des idées dans le temps. Cela offre la possibilité de déceler les parties clés et les points à renforcer dans un projet.
Webmapping : Le webmapping est un outil numérique qui permet de concevoir, traiter et partager des cartes géographiques.
Persona : Dans le domaine du marketing, les personas représentent visuellement des types de cibles, et d’acteurs dans le cadre du lancement d’un nouveau produit et/ou d’une stratégie marketing et de communication.
Carte de réseaux : La carte de réseaux permet de visualiser les acteurs et les relations entre eux.
A noter que pour des questions de droit, nous n’avons pas pu reproduire les nombreux exemples accessibles sur Google images ou Bing Images.
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Les médias traditionnels (presse écrite, web, TV, radio) représentent une source d’information incontournable pour la veille et la recherche d’information et cela n’est sûrement pas prêt de changer.
Mais dans un monde où tout évolue très vite, on voit sans cesse se développer de nouvelles formes de journalisme et nouveaux médias qu’il va falloir intégrer à sa démarche.
D’une part, les principaux acteurs traditionnels de la presse, TV ou radio explorent en permanence de nouveaux formats : Lives sur les médias sociaux, Stories, podcasts, etc.
D’autre part, de nouveaux médias, souvent innovants dans leur forme et dans leur contenu et/ou sur un marché de niche font également régulièrement leur apparition et peuvent proposer des informations stratégiques ou très informatives que l’on ne retrouve nulle part ailleurs : journalisme d’investigation locale, vulgarisation scientifique, etc.
Si les médias traditionnels sont généralement bien intégrés dans les sources et outils utilisés par les professionnels de l’information (agrégateurs de presse, bases de données, plateformes de veille, etc.), force est de constater que les nouvelles formes de journalisme et les nouveaux médias s’y retrouvent rarement ou en tout cas mettent un certain temps à y être intégrés.
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TENDANCES
• Les résumés automatiques nouvelle génération au service de la veille
BRÈVES DE VEILLE
• Les outils de la veille : entre découvertes et déceptions
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
• darts-ip : croissance et changement de politique
COMPTE-RENDU DE CONFÉRENCE
• La recherche d’information en 2019 : meilleures pratiques et nouveautés pour mieux trouver l’information stratégique et utile
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Lors de la dernière édition d’i-expo en mars dernier, une table ronde a rassemblé un panel d’experts représentant toutes les facettes du secteur de l’information.
Étaient présents :
Frédéric Martinet, consultant et formateur en intelligence économique, et créateur du blog Actulligence
Véronique Mesguich, consultante et formatrice, auteur de l’ouvrage « Rechercher l’information stratégique sur le web : sourcing, veille et analyse à l’heure de la révolution numérique », (DeBoeck, 2018, collection «Information et stratégie»).
Cette table ronde animée par Anne-Marie Libmann, directrice opérationnelle de FLA Consultants, a permis de présenter les récentes évolutions technologiques ainsi que les évolutions du marché de la veille à travers ses acteurs et ses outils, et d’en évaluer l’impact sur les pratiques quotidiennes du veilleur et sur son travail de façon générale.
Car il est vrai que le parcours du veilleur n’est pas un long fleuve tranquille. Il doit à la fois connaitre en permanence les nouvelles offres d’outils de recherche et de veille gratuits ou payants qui apparaissent sur le marché, et identifier les meilleures méthodes pour les exploiter de façon efficace.
Google, qui a fêté ses 20 ans, a pris beaucoup d’avance sur ses concurrents et semble irrattrapable.
Certes, des moteurs continuent d’exister en mettant en avant un positionnement spécifique tel que le soutien aux projets solidaires pour Ecosia, ou encore le respect de la vie privée pour Qwant ou DuckDuckGo, mais pour Frédéric Martinet, ce sont des points qui ne sont pas essentiels pour la recherche d’information et il juge la nouvelle offre d’outils de recherche assez pauvre.
Cependant, des moteurs tout-à-fait crédibles existent sur des marchés captifs, tels que Yandex en Russie ou Baidu en Chine, car ils disposent de suffisamment de fonds pour pouvoir se développer.
Enfin, quelques offres payantes se distinguent telles que le crawler conditionnel de IXXO ou le moteur Geotrend qui repose sur les API de Google et un moteur d’intelligence artificielle.
IXXO tente de rester généraliste alors qu’on assiste par ailleurs à une certaine verticalisation des outils de recherche qui se spécialisent sur un type de contenu ou un secteur d’activité en particulier. En revanche, sa particularité est de s’affranchir des index déjà constitués (par Google notamment) et de constituer des index sur mesure pour ses clients.
Enfin, il ne faudrait pas oublier les réseaux sociaux qui de plus en plus, tentent de faire de l’ombre aux moteurs classiques et ont des velléités de se positionner eux aussi sur le search. Twitter et Linkedin en particulier, offrent de nombreuses possibilités de filtres et de recherche avancées, tandis que des outils payants comme Talkwalker ou Radarly (Linkfluence) permettent de rechercher et surveiller non seulement les medias sociaux mais aussi les medias (presse en ligne, portails de news…).
Il nous semble assister à une verticalisation des offres gratuites aussi bien que payantes. Une verticalisation thématique des contenus (technologiques, scientifiques, commerciaux, blogs, etc…) ou une verticalisation métier (pharmacie, chimie)…, avec des processus et fonctions très adaptés et spécifiques au secteur ou domaine visé (e-reputation, recherche bibliographique, etc.)
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Le développement de l’intelligence artificielle fait évoluer le métier des professionnels de l’information au quotidien et nous nous en faisons régulièrement l’écho dans BASES.
S’il y a bien évidemment beaucoup de tâches qu’on ne peut pas et que l’on ne doit pas déléguer à l’IA, elle apporte sur certains aspects une réelle valeur ajoutée aux pratiques et aux outils professionnels.
Nous avons choisi ici de nous intéresser aux outils de résumé automatique, qui génèrent automatiquement des résumés à partir d’un ou plusieurs documents tels qu’un article scientifique, article de presse, rapport, thèse, page Web, etc.
Même si les résumés automatiques existent depuis des décennies, cette application du traitement automatique du langage (TAL) continue d’être abondamment traitée dans la littérature scientifique et intéresse aujourd’hui plus que jamais les grands acteurs du Web.
Grâce aux avancées de l’IA et notamment du NLP (Natural Language Processing) et du machine learning, on voit ainsi émerger toute une nouvelle génération d’outils, notamment thématiques, bien plus performants que leurs prédécesseurs et capables d’assister le professionnel de l’information dans ses veilles et recherches d’information.
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Comment optimiser sa veille ?
Le RSS représente toujours une solution peu coûteuse pour réaliser des veilles de qualité mais détecter des flux RSS relève toujours un peu plus de la chasse au trésor car les sites et outils les mettent de moins en moins en évidence.
La dernière mise à jour de Firefox (version 64.0) a supprimé la capacité qu’avait Firefox de détecter les fils RSS cachés et de s’y abonner. Heureusement, il existe d’autres solutions. Sur ce sujet, on conseillera la lecture de l’article de Serge Courrier sur son blog RSS Circus qui présente différentes méthodes et outils pour repérer les flux RSS cachés (https://huit.re/rss-caches).
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Dans le numéro 294 de BASES daté de juin 2012, nous avions eu l’occasion de consacrer un article à un produit très original baptisé darts-ip qui réunissait les décisions concernant les litiges en matière de propriété intellectuelle.
Cette banque de données offrait de la jurisprudence en matière de brevets, marques, dessins et modèles ainsi que noms de domaine. Un logiciel spécifique adapté à la matière avait également été développé permettant d’effectuer un grand nombre de recherches spécifiques.
Lire aussi : Clarivate Analytics rachète darts-ip
Initiée au début des années 2000 par l’avocat belge Jean-Jo Evrard, spécialiste des conflits en matière de propriété intellectuelle qui collectait des informations sur les jugements rendus, la société darts-ip fut créée en 2006 et prit rapidement son envol.
En 2012, date de notre précédent article, la base, qui couvrait initialement la Belgique, s’était étendue à la plupart des pays européens et proposait environ 500 000 décisions.
L’objectif était d’élargir progressivement au monde entier ce qui, aujourd’hui est quasiment fait, puisque plus de 4,16 millions de litiges sont recensés.
Par voie de conséquence, les contrats régionaux qui étaient alors proposés, par exemple limités à l’Europe tendent à laisser la place à des contrats à couverture mondiale, ce qui, au moins pour les brevets, a tout son sens. En effet, les grandes banques de données brevet ont une couverture mondiale (plus d’une centaine d’offices) et, d’autre part, tant les technologies que les citations n’ont pas de limites géographiques.
Au départ société belge, darts-ip est maintenant une société internationale implantée dans 137 pays suivant 3 738 cours. Cependant la direction, la stratégie et les finances restent en Belgique.
Une fois que darts-ip a considéré avoir atteint une couverture mondiale suffisante, il a défini une stratégie de partenariats avec des grands serveurs de brevets et de marques. Cette stratégie consiste à mettre gratuitement à disposition des serveurs des informations de premier niveau, à savoir l’existence pour un brevet ou une marque donnée, de litiges anciens ou en cours ce qui constitue une information importante ; les informations complètes n’étant accessibles qu’aux utilisateurs ayant à la fois un contrat avec le serveur et un autre avec darts-ip.
Avec ce partenariat, tout le monde y gagne puisque l’avantage pour le serveur est d’enrichir son offre avec une information complémentaire gratuite pour tous ses clients et pour les clients des deux plateformes, de proposer des analyses mêlant les deux contenus.
Pour darts-ip, ce partenariat est un formidable outil de promotion quasiment gratuit permettant de récupérer de nouveaux clients sensibilisés aux litiges en PI qui sont loin d’être sans effet sur l’évaluation d’un brevet ou d’une marque ou de la politique d’une société dans ce domaine.
Pour les clients communs, la plupart des informations de darts-ip sont disponibles sur le serveur partenaire, seuls les PDF et les analyses juridiques détaillées ne sont disponibles que sur la plateforme darts-ip accessible par un simple lien depuis le serveur.
Par ailleurs, darts-ip propose des rapports à la demande qui font l’objet d’un devis.
Enfin, les serveurs sont incités à développer des applications mêlant leurs propres informations avec celles de darts-ip, ce qui est prometteur d'innovations.
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TENDANCES
La recherche de citations et de références boostée par l’IA et les « open citations »
BASE DE DONNÉES
TOTAL MATERIA : une banque de données matériaux très complète
BRÈVES DE VEILLE
Les opérateurs méconnus de LinkedIn et les nouvelles limitations
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