PANORAMA
• Tour du monde des sites de thèses en libre accès
BASE DE DONNÉES
• STN décharge la banque de données Dissertation Abstracts
• Forte chute des références d’articles en langues asiatiques dans Chemical Abstracts
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La disparition de la banque de données payante Dissertations Abstracts du serveur STN est pour nous l’occasion de faire un tour du monde des sites de thèses en accès libre.
Nous avons déjà eu l’occasion d’aborder plusieurs fois cette question dans BASES , mais nous avons souhaité faire aujourd’hui un tour d’horizon le plus large possible, sans pour autant pouvoir garantir l’exhaustivité sur le sujet. De plus, la mise à disposition des thèses et références de thèses sur le Web a évolué rapidement en quelques années, ce qui justifie donc une remise à jour.
Il est évident, dans ce contexte, qu’une même thèse peut être recensée par plusieurs sites.
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STN a déchargé le 29 juin dernier la banque de données Dissertation Abstracts (DISSABS) à la demande de son producteur ProQuest.
Cette banque de données est aujourd’hui l’une des rares banques spécialisées dans les thèses à demeurer payante.
Depuis quelques années, la tendance est en effet au développement de sites de thèses en accès libre, non seulement pour les références, mais souvent aussi pour le texte intégral en PDF.
Ce modèle de Dissertation Abstracts s’explique par le fait que sa création est très ancienne, à une époque où la majorité des banques de données étaient payantes.
En effet, créée par la société UMI (University Microfilms International) en 1967 sous le nom de Datrix et finalement Dissertation Abstracts en 1987, les références de thèses constituaient une banque de données analogue à celles qui référençaient les articles scientifiques et académiques.
Chaque document proposait les données bibliographiques, un abstract(résumé), accompagnés le plus souvent d’une indexation.
L’accès au document primaire, possible dans un très grand nombre de cas, mais pas systématique, se faisait alors par commande payante de photocopie des thèses.
Il ne reste plus aujourd’hui que deux accès à cette base de données : le premier par un abonnement annuel auprès de ProQuest, plutôt réservé aux établissements d’enseignement qui donnent ainsi accès au contenu de la base à leurs élèves, étudiants, enseignants ou chercheurs.
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Lors de la récente journée annuelle du CFIB (Club Francophone de l’Information Brevet), Philippe Bodart (TOTAL Research & Technology, Feluy-CFIB) a fait part de sa découverte de la « dégringolade » du nombre de références d’articles écrits en chinois, donc a priori d’auteurs chinois, dans la Chemical Abstracts.
Nous avons décidé d’approfondir le sujet de cette tendance inquiétante et cet article est le résultat de nos investigations et de nos échanges.
Tout d'abord, nous avons effectué des comptages, non seulement dans Chemical Abstracts, mais aussi dans d’autres banques de données et dans d’autres langues asiatiques pour voir si le problème était limité aux articles écrits en chinois pour Chemical Abstracts ou s'il était beaucoup plus large.
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SERVEURS
• Dialog s’est enfin décidé à évoluer
TENDANCES
• La veille face aux nouveaux médias : podcasts, Stories, Lives, etc.
DATAVISUALISATION DE L’INFORMATION
• Conseils pour un bon visuel
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Proquest a acquis Dialog en 2008, devenant ainsi le cinquième propriétaire de ce serveur pionnier, commercialisé pour la première fois par la société américaine Lockheed en 1972 au sein de laquelle il avait été développé.
En réalisant cette acquisition, Proquest a en fait acheté Dialog et DataStar, serveurs concurrents à l’origine, mais le propriétaire du premier (Knight Ridder à l’époque) avait racheté le second en 1993. Ils étaient depuis devenus plus complémentaires, voire en partie redondants, que concurrents.
Proquest a été le deuxième après Questel avec Orbit à fusionner deux serveurs en créant une nouvelle plateforme. Jusqu'à présent, cela avait toujours été considéré comme quasi-irréalisable ou du moins, particulièrement difficile.
En effet, si le rachat d’Orbit par Questel a eu lieu en 1994, la nouvelle plateforme n’a été disponible qu’en 1999.
Dans le cas de Proquest, l’achat a eu lieu en Août 2010 et la plateforme n’a été complètement opérationnelle qu’à la fin 2013.
Cela illustre bien le fait que ces fusions de serveurs ne sont pas une mince affaire et peut expliquer pourquoi personne ne s’était risqué jusque-là à tenter une telle opération. Mais on peut considérer que, dans un cas comme dans l’autre, cela a finalement été un succès et s’est avéré source de simplicité et d’économie pour les deux serveurs fusionnés et les clients, dans la mesure où ils avaient une bonne part de banques de données et/ou d’informations en commun.
Du côté utilisateur, ces nouvelles plateformes une fois stabilisées sont devenues au moins aussi performantes et agréables à utiliser que celles qu’elles avaient remplacées. Mais dans le cas de Proquest Dialog, le nombre de banques de données a été réduit à environ 140 offrant néanmoins plus d’1,3 milliard de documents.
La nouvelle plateforme Proquest Dialog une fois créée (la marque DataStar étant passée aux oubliettes) et fonctionnant de façon satisfaisante, Proquest devait avoir d’autres priorités. Car pendant plusieurs années on n’a pas vraiment noté d’évolution significative après le nettoyage du catalogue des banques de données, en particulier la disparition des bases marques, des bases annuaires d’entreprises et de celles proposant des études.
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Dans une société noyée sous les informations, la datavisualisation est une forme de valorisation de données de plus en plus appréciée par les professionnels. Elle permet au sein d’une entreprise d’exploiter «l’intelligence» des données brutes et de simplifier leur compréhension immédiate.
Infographie : Elle comprend les termes « information » et « graphique » et schématise des données. Elle est majoritairement utilisée pour représenter des processus ou des chiffres clés (voir par exemple l’infographie de FLA sur la veille concurrentielle : https://www.fla-consultants.com/fr/veille/veille-concurrentielle) [...]
Carte heuristique / carte mentale : C’est une représentation schématique de la pensée. Elle permet de visualiser les étapes du cheminement des idées dans le temps. Cela offre la possibilité de déceler les parties clés et les points à renforcer dans un projet.
Webmapping : Le webmapping est un outil numérique qui permet de concevoir, traiter et partager des cartes géographiques.
Persona : Dans le domaine du marketing, les personas représentent visuellement des types de cibles, et d’acteurs dans le cadre du lancement d’un nouveau produit et/ou d’une stratégie marketing et de communication.
Carte de réseaux : La carte de réseaux permet de visualiser les acteurs et les relations entre eux.
A noter que pour des questions de droit, nous n’avons pas pu reproduire les nombreux exemples accessibles sur Google images ou Bing Images.
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Les médias traditionnels (presse écrite, web, TV, radio) représentent une source d’information incontournable pour la veille et la recherche d’information et cela n’est sûrement pas prêt de changer.
Mais dans un monde où tout évolue très vite, on voit sans cesse se développer de nouvelles formes de journalisme et nouveaux médias qu’il va falloir intégrer à sa démarche.
D’une part, les principaux acteurs traditionnels de la presse, TV ou radio explorent en permanence de nouveaux formats : Lives sur les médias sociaux, Stories, podcasts, etc.
D’autre part, de nouveaux médias, souvent innovants dans leur forme et dans leur contenu et/ou sur un marché de niche font également régulièrement leur apparition et peuvent proposer des informations stratégiques ou très informatives que l’on ne retrouve nulle part ailleurs : journalisme d’investigation locale, vulgarisation scientifique, etc.
Si les médias traditionnels sont généralement bien intégrés dans les sources et outils utilisés par les professionnels de l’information (agrégateurs de presse, bases de données, plateformes de veille, etc.), force est de constater que les nouvelles formes de journalisme et les nouveaux médias s’y retrouvent rarement ou en tout cas mettent un certain temps à y être intégrés.
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TENDANCES
• Les résumés automatiques nouvelle génération au service de la veille
BRÈVES DE VEILLE
• Les outils de la veille : entre découvertes et déceptions
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
• darts-ip : croissance et changement de politique
COMPTE-RENDU DE CONFÉRENCE
• La recherche d’information en 2019 : meilleures pratiques et nouveautés pour mieux trouver l’information stratégique et utile
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Lors de la dernière édition d’i-expo en mars dernier, une table ronde a rassemblé un panel d’experts représentant toutes les facettes du secteur de l’information.
Étaient présents :
Frédéric Martinet, consultant et formateur en intelligence économique, et créateur du blog Actulligence
Véronique Mesguich, consultante et formatrice, auteur de l’ouvrage « Rechercher l’information stratégique sur le web : sourcing, veille et analyse à l’heure de la révolution numérique », (DeBoeck, 2018, collection «Information et stratégie»).
Cette table ronde animée par Anne-Marie Libmann, directrice opérationnelle de FLA Consultants, a permis de présenter les récentes évolutions technologiques ainsi que les évolutions du marché de la veille à travers ses acteurs et ses outils, et d’en évaluer l’impact sur les pratiques quotidiennes du veilleur et sur son travail de façon générale.
Car il est vrai que le parcours du veilleur n’est pas un long fleuve tranquille. Il doit à la fois connaitre en permanence les nouvelles offres d’outils de recherche et de veille gratuits ou payants qui apparaissent sur le marché, et identifier les meilleures méthodes pour les exploiter de façon efficace.
Google, qui a fêté ses 20 ans, a pris beaucoup d’avance sur ses concurrents et semble irrattrapable.
Certes, des moteurs continuent d’exister en mettant en avant un positionnement spécifique tel que le soutien aux projets solidaires pour Ecosia, ou encore le respect de la vie privée pour Qwant ou DuckDuckGo, mais pour Frédéric Martinet, ce sont des points qui ne sont pas essentiels pour la recherche d’information et il juge la nouvelle offre d’outils de recherche assez pauvre.
Cependant, des moteurs tout-à-fait crédibles existent sur des marchés captifs, tels que Yandex en Russie ou Baidu en Chine, car ils disposent de suffisamment de fonds pour pouvoir se développer.
Enfin, quelques offres payantes se distinguent telles que le crawler conditionnel de IXXO ou le moteur Geotrend qui repose sur les API de Google et un moteur d’intelligence artificielle.
IXXO tente de rester généraliste alors qu’on assiste par ailleurs à une certaine verticalisation des outils de recherche qui se spécialisent sur un type de contenu ou un secteur d’activité en particulier. En revanche, sa particularité est de s’affranchir des index déjà constitués (par Google notamment) et de constituer des index sur mesure pour ses clients.
Enfin, il ne faudrait pas oublier les réseaux sociaux qui de plus en plus, tentent de faire de l’ombre aux moteurs classiques et ont des velléités de se positionner eux aussi sur le search. Twitter et Linkedin en particulier, offrent de nombreuses possibilités de filtres et de recherche avancées, tandis que des outils payants comme Talkwalker ou Radarly (Linkfluence) permettent de rechercher et surveiller non seulement les medias sociaux mais aussi les medias (presse en ligne, portails de news…).
Il nous semble assister à une verticalisation des offres gratuites aussi bien que payantes. Une verticalisation thématique des contenus (technologiques, scientifiques, commerciaux, blogs, etc…) ou une verticalisation métier (pharmacie, chimie)…, avec des processus et fonctions très adaptés et spécifiques au secteur ou domaine visé (e-reputation, recherche bibliographique, etc.)
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