La « Korean Association of Medical Journal Editors » (KAMJE) offre une série de services gratuits donnant accès au contenu de publications coréennes couvrant la médecine, les soins dentaires, les soins infirmiers, et les soins vétérinaires, ainsi que la nutrition.
On peut considérer que le point central est la base de données d’abstracts KoreaMed qui, en août 2017, référençait plus de 260 000 articles publiés par 256 éditeurs membres de KAMJE (derniers chiffres disponibles).
Pour l’année 2019, on trouve plus de 12 000 références dont environ 9 000 à des publications en anglais et environ 3 000 à des publications en coréen.
Dans KoreaMed, on dispose d’une recherche simple et d’une recherche avancée laquelle permet de combiner plusieurs lignes de recherche avec les opérateurs AND, OR ou NOT. Dans chaque ligne, on a le choix entre la recherche dans tous les champs ou bien de choisir dans une douzaine de champs. On dispose aussi de filtres, en particulier sur la langue de l’article, anglais ou coréen.
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RISS International (http://intl.riss.kr/) est une banque de données produite par le KERIS (Korea Education and Research Information Service), un organisme appartenant au ministère coréen de l’Éducation.
Les missions du KERIS sont multiples autour d’un concept mêlant éducation et information numérique.La production et la diffusion de la banque de données RISS font partie de ses missions.
Elle propose plus de 6 millions d’articles dont près de 30% proviennent de KERIS même et les autres de « commercial vendors », principalement de DBpia, Scola, et Kiss, plus de 2 millions de thèses provenant de 227 universités coréennes, plus de 9 millions de livres, pas nécessairement d’origine coréenne, ainsi que quelques rapports de recherche.
RISS signale que certains des titres qu’il dépouille le sont également par Science Citation Index (79 titres), Science Citation Index Expanded (195 titres), Social Science Citation Index (96 titres), Art and Humanities Citation Index (32 titres) et Scopus (417 titres). Cependant, on ne sait pas s’ils y sont indexés en intégralité ou en partie seulement.
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Koreascience (Koreascience.or.kr) est produite par The Korea Institute of Science and Technology Information (KISTI). Celui-ci a beaucoup évolué depuis sa création en 1962 sous le nom de KORSTIC (Korea Center for Science and Technology Information).
Cet organisme met à disposition des Coréens la plateforme NDSL, qui propose environ 100 millions de documents de toutes natures et de toutes origines, tant au niveau des brevets non coréens, que de la littérature. Cela a donc peu d’intérêt pour des utilisateurs européens qui disposent de beaucoup d’autres sources plus faciles d’accès.
Accessible gratuitement, elle propose plus de 1,5 million d’articles issus de plus de 1 670 publications de près de 850 éditeurs qui semblent être tous Coréens. Ces articles sont, pour une bonne partie, en open access. Elle couvre aussi bien les sciences dures que les Sciences Humaines et Sociales (SHS).
On peut, si on le souhaite, limiter la recherche à une publication dont on obtient la liste et le lien dans l’onglet publications. Souvent, dans ce cas, on choisira directement un article d’après le titre : ceci est une meilleure solution dans le cas d’une publication trimestrielle très spécialisée qui propose cinq articles par livraison. Mais ces articles se retrouvent aussi facilement quand on cherche sur l’ensemble.
C’est un peu dommage que l’on ne puisse pas faire mieux.
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Il existe une autre base de données coréenne proposant des informations biomédicales gratuites.
Cette banque de données baptisée Korean Medical Article Database (KMbase) (http://en.medric.or.kr/)propose des références de 1 027 publications coréennes et de 4 892 publications non coréennes.
L’objectif des producteurs de cette base de donnée est de référencer le maximum de publications médicales d’origine coréenne. Ils attirent attire l’attention de leurs utilisateurs sur le fait qu’elle n’effectue aucune évaluation des articles dont elle fournit les références, renvoyant cette évaluation à ses utilisateurs.
Dans la recherche avancée, on peut combiner des étapes en les liant avec des opérateurs booléens et on peut aussi limiter les dates.
Auteur : François Libmann, Directeur de BASES Publications
Google News, ou Google Actualités dans sa version francophone, est l’un des services incontournables de Google pour les veilleurs et les professionnels de l’information. Il peut paraître plutôt simpliste a priori, mais les moyens d’y accéder et de le surveiller ne sont pas si limpides.
C’est pourquoi nous nous proposons de faire ici un point sur son contenu, son histoire, ses points d’accès et enfin les différents paramétrages, méthodes et outils à disposition pour surveiller une requête dans Google Actualités, qui comme on va le voir, peuvent faire considérablement varier les résultats.
Rappelons qu’il existe deux façons distinctes d’accéder à Google News, avec deux interfaces différentes.
Les résultats obtenus avec l’une ou l’autre des interfaces peuvent varier très légèrement, essentiellement en ce qui concerne l’ordre de présentation.
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En cette période particulière, l’actualité de la veille et de la recherche d’information est très différente du paysage habituel. Une majorité des actualités et informations traitent des ressources d’information autour du coronavirus, la gratuité temporaire de certains outils et sources d’information ainsi que du thème du télétravail.
Jusqu’à présent sur Facebook, les Live (vidéos en direct) étaient gratuits. Facebook a récemment indiqué qu’il souhaitait introduire la possibilité de facturer certains événements proposant des vidéos en direct.
De son côté, YouTube (propriété de Google) est en train de développer un outil pour les éditeurs de presse et d’actualités qui leur permettrait de vendre des abonnements à leurs chaînes YouTube. La solution ne devrait entrer en phase de test qu’à la fin de l’année 2020.
Parmi les compétences à développer dans les prochaines années pour les professionnels de l’information, le développement web et la programmation devraient devenir des priorités.
Notre avis :
Même les grandes plateformes qui fonctionnaient sur un modèle gratuit semblent revoir leur copie et commencent à introduire des contenus payants.
Il est donc probable qu’à l’avenir la veille sur les grandes plateformes web nécessite un minimum de budget.
Plus personne ou presque n’essaye de venir concurrencer frontalement Google. Ces derniers temps, les nouveaux venus se positionnaient sur le créneau du respect de la vie privée. Et le nouveau moteur Privado ne déroge pas à la règle.
Ce moteur américain se positionne sur le même créneau que des moteurs comme Qwant, DuckDuckGo, StartPage, Ecosia, etc ; comme ses concurrents directs, il utilise l’index de Bing (Microsoft) ;
Notre avis :
Parmi les points positifs, on notera qu’il permet d’afficher beaucoup plus de résultats que Google pour une requête donnée (là où Google n’affiche réellement jamais plus de 200/300 résultats).
En revanche, en termes de fonctionnalités de recherche et pertinence des résultats, on reste sur sa faim (comme avec tous les moteurs positionnés sur le créneau du respect de la vie privée d’ailleurs).
Depuis maintenant quelques années, on voit apparaître de nouveaux outils de veille ou de recherche librement accessibles sur des sites de partage et hébergement open source de codes informatique comme Github notamment.
Seul problème : cela suppose un minimum de connaissances en programmation et développement notamment sur Javascript ou Python car ces outils ne disposent pas d’interface en ligne et sont donc impossibles à interroger ou utiliser directement.
Parmi les ressources prometteuses repérées au cours des derniers mois, on citera :
Notre avis :
Ces outils peuvent sans nul doute s’avérer très utile pour les professionnels de l’information, surtout ceux qui ne disposent pas ou peu de budget.
Mais, pour réussir à en tirer parti, il faut impérativement avoir un minimum de connaissances en développement web et programmation, ce qui est plutôt rare chez les professionnels de l’information.
MÉTHODOLOGIE • Faut-il proscrire les opérateurs booléens sur Google : nous avons testé, pp. 1-3
DATAVIZ • Enrichir ses livrables de veille grâce à la datavisualisation, p. 4-5
OUTIL DE VEILLE • Mediatree veut faire profiter les veilleurs et professionnels de l’information de sa technologie de veille audiovisuelle, p. 6-8
BASES DE DONNEES • Knoema et Statista, deux portails incontournables pour la recherche de statistiques, pp. 9-10
BASES DE DONNEES • De nouvelles ressources gratuites sur le COVID-19 p. 11
Pour les professionnels de l’information, les opérateurs booléens représentent la clé de voûte d’une stratégie de recherche et de veille réussie.
Si de plus en plus d’outils de recherche (notamment gratuits) font disparaître les opérateurs booléens et encore plus les opérateurs de recherche avancés (opérateurs de proximité, troncature, etc.), Google, lui, n’a pas choisi cette voie-là.
Le géant américain qui reste un outil incontournable pour la veille et la recherche d’information permet depuis ses débuts (en 1998 déjà !) d’utiliser les opérateurs booléens AND
(par défaut), OR
et NOT
(matérialisé sous la forme d’un tiret -
).
Sur le papier, il est toujours possible d’entrer des mots-clés séparés par un OR :
Coronavirus OR covid-19 OR SRAS 2
, etc. ;filetype:doc OR filetype:pdf
;intitle:data OR inurl:data
par exemple.
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L’une des difficultés dans l’exploitation de données consiste à associer le bon visuel pour valoriser l’information qui en découle. Le choix d’un mauvais support visuel peut entraîner une confusion et une mauvaise interprétation des données.
Dans cet article, nous expliquerons comment construire sa datavisualisation qui peut devenir un précieux outil lorsqu’il s’agit de traduire un ensemble de données chiffrées en information intelligible et opérationnelle. Dans un contexte professionnel, qu’elle soit sous forme d’infographie ou représentation graphique PowerPoint par exemple, la datavisualisation vient en soutien aux arguments stratégiques et s’avère extrêmement efficace dans la communication interne de l’organisme.
Il a été prouvé que le cerveau humain tend en effet, à mieux mémoriser les images par rapport au texte. Les éléments visuels seraient traités 6 000 fois plus vite par notre cerveau et 90 % des informations transmises au cerveau sont non verbales selon le Dr Lynell Burmark et le Dr Paul Martin Lester.
Aussi attrayante soit-elle, la datavisualisation requiert une bonne connaissance de l’auditoire, de l’entreprise et de ses enjeux, mais également une structure solide et une réflexion en amont dont voici les grands points :
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Si la société Mediatree a été créée dès 2007 et se proclame « leader de la veille audiovisuelle en France », elle reste pourtant méconnue des professionnels de l’information. Grâce à des technologies de pointe brevetées, cette société française est en mesure de capter et d’indexer en temps réel le contenu de plus de 5 000 chaînes de télévision et radio dans le monde.
Ses premiers clients furent des sociétés de production audiovisuelle désireuses de retrouver des extraits sonores ou vidéo et de pouvoir les réutiliser au sein d’émissions ou de documentaires. Mais ce service a très vite aussi intéressé les responsables de communication au sein de services gouvernementaux, de sociétés de grandes marques ou d’associations, qui souhaitaient disposer d’un outil leur permettant de couvrir les médias audiovisuels pour y réaliser toutes sortes de recherches, de veilles d’image ou de réputation.
Depuis le début de l’année 2020, Mediatree cherche à se faire mieux connaître auprès des professionnels de l’information. Son service de veille audiovisuelle accessible sur le web, baptisé tout simplement Keywords, est proposé, avec un tarif adapté, directement aux veilleurs et documentalistes, à partir de 5 000 € HT.
La page d’accueil du service propose, à l’image de Google, une simple zone de saisie dans laquelle on est invité à « taper quelque chose pour rechercher ». La recherche s’effectue en standard sur 619 chaînes dont 540 chaînes françaises (approximativement 200 chaînes de télévision et 340 chaînes radio), mais de nombreuses autres chaînes peuvent être activées immédiatement (plus de 2 000 chaînes) ou encore sur demande, la couverture annoncée de plus de 5 000 chaînes correspondant aux chaînes disponibles sur leurs positions satellites actuelles.
Ce nombre « théorique » de chaînes change tous les jours, avec l’arrivée de nouvelles disponibilités comme par exemple tout récemment plusieurs chaînes diffusées en Chine, en Grèce, en Italie, au Nigeria, au Qatar, au Ghana, en Turquie, en Algérie, en Bulgarie, etc. Le critère de disponibilité repose à la fois sur la demande exprimée par les clients et sur les marchés visés par Mediatree.
La couverture des chaînes américaines (1472) canadiennes (50) et brésiliennes (168), sera le prochain déploiement 2020.
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