DERWENT qui réécrit les titres et les abstracts de brevets depuis des dizaines d’années affirme que sa pratique est plus performante qu’une utilisation d’une IA.
SciELO (Scientific Electronic Library Online) est un programme de coopération internationale dont l’objectif est le développement du libre accès aux publications scientifiques des pays latino-américains, des Caraïbes, de l’Espagne et du Portugal. Ce libre accès est une ligne d’action prioritaire depuis 2019 de ce programme et l’objectif est que tout le contenu soit en libre accès d’ici à la fin de 2025. Un autre objectif est le développement du multilinguisme entre le portugais, l’espagnol et l’anglais, l’anglais étant de plus en plus présent pour augmenter la visibilité et la reconnaissance à l’international de ces publications. SciELO est aussi et surtout une banque de données bibliographique qui propose aujourd’hui 1 219 260 références bibliographiques.
La Fondation Bill et Melinda Gates créée en janvier 2 000 s’est donné pour mission d’améliorer les conditions de vie des populations défavorisées à travers le monde, en se concentrant initialement sur la santé mondiale, les bibliothèques et l’éducation dans le nord-ouest du Pacifique.
Depuis les années 90, l’Open Access, porté par l’essor d’Internet et la philosophie de la science ouverte, a profondément transformé l’accès aux publications scientifiques en démocratisant la diffusion des connaissances.
En France, pays champion européen de l’open data, on parle souvent des startups qui parviennent à exploiter des données accessibles en accès gratuit, pour en faire des services, avec parfois une option payante, à l’instar de Pappers ou Doctrine.
Notre habitude est de construire des stratégies complexes, mêlant synonymes, mots écrits de différentes façons (crosslink ou « cross link » par exemple), avec des opérateurs booléens, de proximité, des possibilités d’exclure des thématiques et, enfin, de multiples possibilités de combiner des étapes. Autant le dire tout de suite, ces stratégies ne sont pas transposables en l’état dans ces nouveaux outils.
Il faut revenir aux années 90 pour voir émerger le mouvement de la science ouverte, principalement sous la forme de l’« open access », porté par la volonté de donner un accès libre et gratuit aux publications scientifiques.
ResearchGate est un réseau social consacré aux chercheurs leur permettant d’échanger entre eux sur différentes questions et de partager leurs publications.
Récemment ResearchGate a signé des accords avec de nombreux éditeurs offrant ainsi un contenu de plus en plus important, avec, malheureusement des possibilités de recherche très limitées.
Voilà des dizaines d’années qu’on lit cette expression dans de multiples documents de toutes natures ou qu’on l’entend prononcée lors de conférences. Pour illustrer la « popularité » de cette expression, une recherche dans Google avec l’expression « 80% of technical information is found only in patents » génère entre 8 et 10 millions de réponses. Si l’on cherche avec l’expression traduite en français, le nombre de documents annoncés est proche de 200 000 ! On sait que l’on ne pourra les visualiser tous, mais le chiffre est impressionnant.
Il existe de très nombreuses banques de données bibliographiques de littérature scientifique. Selon les cas, les possibilités de recherche sont plutôt rustiques ou, au contraire, plus ou moins sophistiquées (indexation, opérateurs de proximité, troncatures, conversion des orthographes américaine et anglaises, reconnaissance des abréviations, recherche sur des valeurs numériques, liens citants/cités, recherche par structures chimiques, recherche dans plusieurs banques de données à la fois…).
OpenAlex est un nouvel outil qui vient se positionner sur le créneau de Google Scholar, Dimensions, Lens.org et les autres. Son but : devenir un catalogue qui recense un maximum de publications scientifiques, mais aussi chercheurs et institutions, une sorte de bibliothèque d’Alexandrie de l’IST version Web.
Nous avons déjà, à de multiples reprises, parlé des documents scientifiques d’origine chinoise référencés dans les banques de données et les serveurs d’origine chinoise ou occidentale.
Pendant longtemps, on a considéré que pour faire une recherche raisonnablement exhaustive de références bibliographiques scientifiques, il fallait, pour peu que l’on en ait les moyens, utiliser les serveurs ou agrégateurs payants tels que STN, Dialog, Scopus, ou encore Web of Science.
Mais à côté de ces puissants outils traditionnels, se sont développés de nombreux sites web gratuits, proposant, avec différentes interfaces user-friendly des références bibliographiques, de littérature scientifique et de brevets.
Malgré l’existence d’outils de recherche scientifiques, professionnels, payants et performants comme STN, Proquest Dialog, Scopus ou encore Web of Science, on constate au quotidien que Google Scholar et quelques autres moteurs académiques gratuits sont, et restent, des piliers de la recherche d’articles scientifiques. Soit en complément des serveurs et bases de données professionnelles soit comme point d’accès unique à la littérature scientifique.
Tout le monde connaît Google Scholar pour rechercher dans la littérature académique (articles de revues scientifiques et académiques, thèses, preprints, comptes-rendus de conférences, etc.). On connaît moins les autres moteurs académiques qui composent le paysage et pourtant ils ont toute leur place dans la panoplie d’outils pour les chercheurs, les ingénieurs et les professionnels de l’information.
Rechercher des experts est une problématique courante de la recherche d’information scientifique et technique.
Si les ressources et sites d’information en France sur le thème de l’autisme sont plutôt nombreux (Autisme Info Service, Comprendre l’autisme, etc.), il était jusqu’à présent difficile de trouver en un seul et même lieu un recensement de ressources documentaires qualifiées et de natures variées (ouvrages, thèses, articles, législation, etc.).
Canada Explore est un portail permettant d’accéder aux résultats de la recherche canadienne (cf. figure 1. Interface de Canada Explore).
Il a été développé grâce à une collaboration entre la Canadian Association of Research Libraries (CARL) et OpenAIRE, ce qui permet aux résultats disponibles sur le portail canadien d’être aussi disponibles sur OpenAIRE.
Les portails documentaires ont depuis de nombreuses années de multiples atouts qui en font des candidats de choix pour le sourcing des veilleurs. Mais encore faut-il réussir à les identifier.
Il y a quelques mois, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) a mis en ligne nouveau portail documentaire. On y trouve de multiples ressources en santé et sécurité au travail.
Le portail documentaire partenarial Eau & Biodiversité a été mis en place depuis une douzaine d’années en co-animation entre l’OFB (Office français de la biodiversité) et OiEau (Office international de l’eau) et avec le soutien financier de l’OFB.