Facebook a, depuis ses débuts, l’image d’un réseau social grand public orienté vers la sphère privée avec, de fait, un intérêt limité pour la veille et la recherche d’information, à l’exception des veilles d’opinion, marketing ou encore d’e-réputation où l’on se focalise justement sur l’opinion publique.
Depuis quelques années, Facebook propose de nouvelles fonctionnalités et innovations qui l’ont fait progressivement entrer dans la sphère professionnelle, quitte à marcher dans certains cas sur les plates-bandes de Twitter ou encore de LinkedIn. Mais Facebook est-il pour autant devenu un terrain de chasse incontournable pour tous les professionnels ?
Avention : un acteur historique de l’information business en Amérique du Nord
Depuis plus de 30 ans, la société Avention (ex-OneSource jusqu’en 2014) est un acteur clé de l’information business et plus précisément l’information sur les entreprises, industries et marchés.
Son marché principal est historiquement en Amérique du Nord mais l’entreprise est également présente dans le reste du monde et notamment en Europe. L’entreprise dispose d’ailleurs de bureaux à Londres pour couvrir le continent européen avec des équipes maîtrisant les différentes langues dont le français. Elle reste néanmoins peu connue en France.
Le marché des moteurs de recherche «à modération humaine », comme les qualifie Phil Bradley sur son blog orienté internet & médias sociaux, n’en finit pas de mourir et de se régénérer. La disparition du moteur ChaCha coïncide avec l’arrivée d’Askwonder. Les interfaces et les business models varient mais ces moteurs reposent tous sur un même principe : le client sous-traite sa recherche d’informations (sur tous sujets) à une armée d’experts distants via un site web.
A priori effrayants, - on pense à tous les emplois détruits des vrais professionnels de l’information, remplacés par des cohortes de chercheurs incertains et surtout invisibles, - ces moteurs, de par cette perpétuelle renaissance, sont intéressants à plus d’un titre.
Ils sont d’abord la preuve vivante que les moteurs de type Google n’ont pas remplacé le besoin d’expertise et de médiation humaine face à l’outil. Même pratiquée dans des conditions dégradées, l’intervention humaine demeure nécessaire et elle est ici toujours reconnue et fortement valorisée, puisque ces moteurs se lancent à coût d’investissements importants.
Tout le monde ou presque utilise Google pour rechercher de l’information. S’y limiter présente néanmoins quelques risques : l’un des plus importants étant de passer à côté de contenus pertinents non accessibles sur le Web ouvert ou mal référencés.
Pour mener une recherche efficace sur Google, on peut bien évidemment tirer parti des différentes fonctionnalités proposées par le moteur (recherche sur un site ou une extension précise, recherche sur certains types de fichiers, recherche sur les titres de pages, etc).
Les fonctionnalités sont toujours nombreuses mais certaines ont disparu ces dernières années et d'autres n’ont tout simplement jamais fonctionné correctement (comme l’opérateur de proximité AROUND par exemple).
Mais saviez-vous que certains concurrents de Google comme Bing, DuckDuckGo ou encore Yandex proposent quelques fonctionnalités originales ou innovantes que l’on ne retrouve pas chez le géant américain ?
Scopus, la base de données bibliographique d'Elsevier, vient de lancer CiteScore qui est un outil d'évaluation des publications basé sur le nombre de citations.
Le calcul est simple : pour l'année 2015, par exemple, CiteScore compte les citations en 2015 de documents de tous types publiés en 2012, 2013 et 2014 et référencés dans Scopus, à l'exclusion des articles "in press" qui ne comportent pas de référence.
Des métriques complémentaires à CiteScore sont également disponibles.
Elsevier, qui produit ces outils, fait remarquer que 11 000 publications sur les 22 256 référencées (sans compter les livres) ont un CiteScore et pas de "Journal Impact Factor".
Lien : https://journalmetrics.scopus.com
Auteur : François Libmann, Directeur de Publication
Pour achever notre série d’actualités sur les sources d’informations à consulter dans le cadre d’une veille à l’international, nous nous intéressons cette fois-ci aux bases de données spécialisées sur certains types d’informations.
Comme nous l’avons vu dans le précédent post : "Veille à l’international : les bases de données spécialisées", effectuer des recherches d’information ou des veilles à l’international exige une connaissance précise des sources disponibles.
Après nous être intéressés aux bases de données fournies par les grandes organisations internationales, nous nous focalisons cette semaine sur les grandes sources et bases de données internationales payantes.
Il s’agit exclusivement d’entreprises privées qui produisent et surtout agrègent, grâce à de multiples partenariats, des données sur la plupart des pays du monde.
SIMBA Information vient de publier le rapport intitulé Open Access Journal Publishing 2016-2020 (62p-2500$) sur l'Open Access.
Le communiqué de presse donne quelques informations intéressantes :
Lien : www.simbainformation.com
Auteur : François Libmann, Directeur de publication
Effectuer une veille ou une recherche d’information à l’international peut souvent représenter un défi surtout quand on connaît peu le pays en question et encore plus quand on ne maîtrise pas la langue officielle.
La meilleure façon d’obtenir des informations pertinentes et d’obtenir une vue d’ensemble la plus complète possible consiste à combiner des sources locales mais également internationales.
Nous présentons ici les principales sources d’informations ayant une couverture mondiale. Ces sources fournissent des informations économiques, statistiques, des données sur les importations/exportations, des données sur le risque pays, des études de marché, des rapports, des fiches entreprises ou encore des données sur les investissements étrangers.
Nous nous focalisons cette semaine sur les grandes organisations internationales.