SALON / CONFÉRENCE • i- expo 2017, un bilan contrasté
I-EXPO 2017
• Chez Sindup, analyse et chatbot au programme
• Intelligence artificielle, mobilité, collaboratif, data intelligence, traitement avancé des datas : comment la transformation digitale transforme l’information et la veille ?
• Cikisi, Newscrush et Trafalgraph : de nouveaux visages, p. 4 • Entre outils gratuits et outils payants, quelles nouvelles méthodes efficaces de veille et de recherche sur le web visible et invisible ?
RETOUR D’EXPÉRIENCE • De la recherche d’information vers l’analyse à valeur ajoutée
i-expo, le salon de l’information et de la veille s’est tenu au Parc des expositions à Paris les 21, 22 et 23 mars derniers. Comme l’année dernière, il était regroupé avec plusieurs autres salons, en l’occurrence IC&R (Intranet Collaboratif & RSE), Solutions RH et eLearning expo.
En revanche, alors que nous avions pu noter l’an dernier un nouvel engouement et un vent de fraîcheur sur ce salon qui existe depuis de nombreuses années le bilan est cette année beaucoup plus contrasté.
Parmi les acteurs déjà installés sur le marché, Sindup nous a présenté ses dernières nouveautés.
Nous avions déjà eu l’occasion d’écrire un article sur Sindup à l’été 2015 dans Netsources dans le cadre d’un dossier spécial consacré aux outils de veille (Netsources n°117 - Juillet/Août 2015).
Depuis cette date, la plateforme a évolué, graphiquement d’abord mais aussi en termes de fonctionnalités.
La conférence inaugurale d’i-expo rassemblait Marie-Hélène Ahamada Bacari (Responsable département Veille, Total), Bruno Etienne (Président, KB Crawl), Vincent Boisard, (PDG, Coexel), Antoine Perdaens (CEO, Elium, ex-Knowledge Plaza) et Bernadette Plumelle (Vice-présidente des secteurs de l’ADBS).
Avant d’entrer dans le vif du sujet, les différents intervenants ont été invités à définir leur vision de la transformation digitale.
Pour Antoine Perdaens, la transformation digitale est en route déjà depuis un moment avec la notion de mobilité. Ce qu’il y a de vraiment nouveau, c’est l’intelligence artificielle. Pour Bruno Etienne, on se trouve actuellement à la convergence de plusieurs disciplines et l’on cherche désormais à rassembler l’intelligence artificielle, le big data et la veille.
Parmi les nouveaux acteurs, nous avons retenu trois noms : Cikisi, Newscrush et Trafalgraph.
Cikisi est une nouvelle plateforme de veille, dans la même veine que des outils comme Digimind, Sindup, Talkwalker, etc. Acronyme de « Catch It, Keep It, Share It », l’outil a récemment été lancé par une start-up belge du même nom.
Elle se veut à la fois plateforme de veille mais également outil de recherche. Le créneau des fondateurs de Cikisi et qui diffère d’un certain nombre de plateformes actuelles est celui d’un sourcing fin et précis réalisé par le client lui-même plutôt qu’un gros corpus de sources déjà paramétré sur lequel le client n’a pas toujours la main.
Marie-Laure ChesneSeck est actuellement consultante pour le cabinet Ourouk, spécialisé en management de l’information. Après une carrière de chercheur en biophysique, elle gère l’information scientifique, puis crée une fonction d’« Intelligence Scientifique » pour le public R&D d’un grand groupe pharmaceutique.
La feuille de mission qui m’était confiée était large, et comportait notamment la gestion de la transition avec l’offre de service de l’ancienne fonction info-doc, en accompagnant l’autonomisation des publics, la mise en place d’une offre d’« Intelligence scientifique » en support de la prise de décision, l’assistance à maitrise d’ouvrage, l’animation de systèmes d’information collaboratifs, et la gestion intelligente d’un budget destiné à l’outsourcing d’une partie de l’activité.
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De l’excellence opérationnelle à une externalisation maîtrisée
Cette conférence rassemblait Julie Egal (Market & competitive intelligence, Innovation, chez un grand acteur du tourisme en France), Frédéric Martinet (Consultant veille et intelligence économique, Fondateur, Actulligence Consulting), Thierry Lafon (Chargé d’analyses stratégiques, La Poste), Alfred Huot de Saint Albin (Secrétaire général, AEGE1) et Carole Tisserand-Barthole (rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES).
Anne-Marie Libmann, directrice opérationnelle chez FLA Consultants, animait le débat.
Le salon I-expo, le salon de l’information et de la veille s’est tenu au parc des expositions porte de Versailles les 21, 22 et 23 mars.
16 conférences et ateliers se sont succédé au cours de ces trois jours et nous aurons l’occasion d’en proposer un compte-rendu détaillé dans le prochain numéro de notre revue Bases (avril 2017).
Nous avons choisi ici de revenir sur la conférence portant sur les livrables de veille, un sujet clé pour tous les veilleurs et d’en présenter les enseignements clés.
Cette conférence s’intitulait : « Les livrables de veille à l’heure de la mobilité et du temps réel : quelles innovations en production et diffusion des contenus pour faciliter la prise de décision stratégique ? ».
Parmi les intervenants, on comptait deux veilleurs et professionnels exerçant au sein de grandes entreprises et deux éditeurs d’outils.
Lire aussi : « l’avenir de la veille à travers ses livrables ».
Proquest Dialog s’allie à la société Gridlogics, une société également américaine, spécialisée dans les logiciels dans le domaine des brevets et de la propriété intellectuelle. Gridlogics propose en particulier la plate-forme PatSeer, dédiée à la recherche brevet associée à des outils d’analyse et de visualisation.
Les utilisateurs de Proquest Dialog, qui offre déjà une collective significative de banques de données brevet se verront proposer une nouvelle interface.
François Libmann, Directeur de la publication
Quora, le site de questions-réponses américain vient d’annoncer le lancement d’une version en langue française. Elle est pour le moment en version bêta.
Quora existe depuis 2009 et permet à ses utilisateurs de poser n’importe quelle question auxquelles les autres utilisateurs peuvent répondre de manière publique.
Même si le format n’est pas le même, Quora peut paraître assez proche de Wikipédia sans pour autant avoir la même notoriété. Quora, dans sa version anglaise, compte tout de même plus de 100 millions d’utilisateurs mensuels dont une grande partie basée en Amérique du Nord.
Dans une récente interview à Libération, l’un des cofondateurs explique que la principale différence avec Wikipédia, c’est que leurs sources n’ont rien d’anonyme. Les utilisateurs doivent en effet s’inscrire sous leur vrai nom via Facebook, leur compte Google ou leur e-mail.
Autre différence constatée : là où Wikipédia s’apparente à une encyclopédie, Quora, de par son format de questions/réponses est plus propice aux informations du type listes/palmarès (les meilleurs outils de veille, le top 100 des entreprises dans le secteur de l’énergie, liste de blogs dans le secteur automobile etc).
