Marie-Laure ChesneSeck est actuellement consultante pour le cabinet Ourouk, spécialisé en management de l’information. Après une carrière de chercheur en biophysique, elle gère l’information scientifique, puis crée une fonction d’« Intelligence Scientifique » pour le public R&D d’un grand groupe pharmaceutique.
La feuille de mission qui m’était confiée était large, et comportait notamment la gestion de la transition avec l’offre de service de l’ancienne fonction info-doc, en accompagnant l’autonomisation des publics, la mise en place d’une offre d’« Intelligence scientifique » en support de la prise de décision, l’assistance à maitrise d’ouvrage, l’animation de systèmes d’information collaboratifs, et la gestion intelligente d’un budget destiné à l’outsourcing d’une partie de l’activité.
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Cette conférence rassemblait Julie Egal (Market & competitive intelligence, Innovation, chez un grand acteur du tourisme en France), Frédéric Martinet (Consultant veille et intelligence économique, Fondateur, Actulligence Consulting), Thierry Lafon (Chargé d’analyses stratégiques, La Poste), Alfred Huot de Saint Albin (Secrétaire général, AEGE1) et Carole Tisserand-Barthole (rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES).
Anne-Marie Libmann, directrice opérationnelle chez FLA Consultants, animait le débat.
Le salon I-expo, le salon de l’information et de la veille s’est tenu au parc des expositions porte de Versailles les 21, 22 et 23 mars.
16 conférences et ateliers se sont succédé au cours de ces trois jours et nous aurons l’occasion d’en proposer un compte-rendu détaillé dans le prochain numéro de notre revue Bases (avril 2017).
Nous avons choisi ici de revenir sur la conférence portant sur les livrables de veille, un sujet clé pour tous les veilleurs et d’en présenter les enseignements clés.
Cette conférence s’intitulait : « Les livrables de veille à l’heure de la mobilité et du temps réel : quelles innovations en production et diffusion des contenus pour faciliter la prise de décision stratégique ? ».
Parmi les intervenants, on comptait deux veilleurs et professionnels exerçant au sein de grandes entreprises et deux éditeurs d’outils.
Lire aussi : « l’avenir de la veille à travers ses livrables ».
Proquest Dialog s’allie à la société Gridlogics, une société également américaine, spécialisée dans les logiciels dans le domaine des brevets et de la propriété intellectuelle. Gridlogics propose en particulier la plate-forme PatSeer, dédiée à la recherche brevet associée à des outils d’analyse et de visualisation.
Les utilisateurs de Proquest Dialog, qui offre déjà une collective significative de banques de données brevet se verront proposer une nouvelle interface.
François Libmann, Directeur de la publication
Quora, le site de questions-réponses américain vient d’annoncer le lancement d’une version en langue française. Elle est pour le moment en version bêta.
Quora existe depuis 2009 et permet à ses utilisateurs de poser n’importe quelle question auxquelles les autres utilisateurs peuvent répondre de manière publique.
Même si le format n’est pas le même, Quora peut paraître assez proche de Wikipédia sans pour autant avoir la même notoriété. Quora, dans sa version anglaise, compte tout de même plus de 100 millions d’utilisateurs mensuels dont une grande partie basée en Amérique du Nord.
Dans une récente interview à Libération, l’un des cofondateurs explique que la principale différence avec Wikipédia, c’est que leurs sources n’ont rien d’anonyme. Les utilisateurs doivent en effet s’inscrire sous leur vrai nom via Facebook, leur compte Google ou leur e-mail.
Autre différence constatée : là où Wikipédia s’apparente à une encyclopédie, Quora, de par son format de questions/réponses est plus propice aux informations du type listes/palmarès (les meilleurs outils de veille, le top 100 des entreprises dans le secteur de l’énergie, liste de blogs dans le secteur automobile etc).
Nous avions parlé récemment du nouveau moteur lancé par Creative Commons appelé CC Search et des manières de trouver des contenus sous licence Creative Commons.
Bien souvent, les auteurs de ces contenus exigent au minimum que l’on indique la source ou le nom de l’auteur, ce qui n'est pas nécessairement très esthétique pour les images utilisées dans un rapport, une présentation, une carte de voeux ou encore une une page Web.
Heureusement, il existe des sites qui regroupent des contenus sous licence CC0 (Creative Commons 0), c'est-à-dire que l'on peut utiliser sans la moindre contrainte et obligation.
Les start-ups ont le vent en poupe et sont un moteur de l’innovation en France comme à l’étranger. A une époque que l’on peut qualifier de disruptive, la plupart des entreprises, quels que soient leur taille et secteur, font des efforts significatifs pour appréhender les fortes et parfois brutales percées et évolutions technologiques susceptibles d’impacter leurs produits ou services.
Acteur important et témoin de cette (r)évolution permanente, la start-up est donc un élément fondamental à suivre pour toute entreprise désireuse de se développer dans son secteur d’activité.
Le veilleur doit donc désormais intégrer à son spectre de surveillance et de recherche le suivi des start-ups.
Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) ont aujourd’hui plus que jamais une place majeure dans le paysage médiatique mondial.
En tant que sources, d’abord : leurs rapports, études et déclarations, relayées par la presse, font régulièrement l’objet de débats pouvant aller jusqu’au scandale. C’est ainsi que l’ONG International Council for Clean Transportation fut à la source de l’affaire des émissions de particules des véhicules diesel Volkswagen.
Les ONG sont aussi devenues un véritable enjeu pour de nombreux gouvernements qui, de la Hongrie à la Russie en passant par la Chine, voient ces dernières comme une potentielle source d’ingérence étrangère et cherchent à renforcer leur contrôle sur ces organisations.
Le secteur de la construction en France regroupe un nombre très large de corps de métiers différents : génie civil, travaux publics, logements, bureaux… que l’on retrouve sur la twittosphère.
Ce n’est pas étonnant au regard du poids que représente le secteur de la construction et du bâtiment en France et en Europe.
Après une baisse de 20% de l’activité depuis 8 ans, le marché connait une vraie dynamique, notamment dans la construction de logements neufs.