LITTÉRATURE SCIENTIFIQUE
• Un point sur les nouveaux modes de publication scientifique
AGENDA • L'information au service de la prise de décision est-elle un mythe ?
LITTÉRATURE SCIENTIFIQUE
• Elsevier se pose en alternative à Wikipédia dans le domaine scientifique
RETOUR D’EXPÉRIENCE
• Elsa Drevon : Enseigner la veille pour répondre aux besoins réels des organisations
EN BREF • L’actualité des moteurs et des médias sociaux
La dématérialisation des publications a permis aux éditeurs privés, ainsi qu’aux éditeurs issus de la sphère publique d’explorer de nouveaux territoires. On assiste en particulier à la montée en puissance d’initiatives éditoriales comme celles relevant de l’Open Access dont le but est de proposer un accès en ligne et gratuit aux publications scientifiques.
Penchons-nous dans un premier temps sur le mode de publication scientifique qui a prévalu pendant les 200 dernières années, afin de mieux appréhender la nature des évolutions récentes.
L’habitude est prise par beaucoup de démarrer une recherche sur un sujet scientifique non familier dans Wikipedia, et plus généralement sur le Web l'éditeur Elsevier a lancé récemment ScienceDirect Topics pour proposer une alternative.
Cette «couche» créée par Elsevier, ajoutée à son produit ScienceDirect vise à répondre à ces questions de premier niveau qui ne sont en général pas traitées dans les articles scientifiques disponibles sur la plateforme car ils sont trop pointus. Elsevier considère, en effet, que ces réponses de premier niveau peuvent plutôt se trouver dans des chapitres de sa collection d’e-books constituée, en particulier d’encyclopédies et d’ouvrages de référence.
Entretien croisé entre Elsa Drevon, responsable du cours « Veille stratégique » à l’EBSI (Ecole de Bibliothéconomie et des Sciences de l’Information) à l’Université de Montréal et candidate au doctorat et Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES.
Nous plongerons au coeur de l'enseignement de la formation à la veille et l'infodoc au Canada, ainsi que dans les meilleures pratiques "d'auto-formation".
En ce début d’année, l’actualité de Bing et Google ne manque pas.
Et ce qui fait beaucoup parler, ce sont les featured snippets de Google et de Bing.
Affiché dans un cadre spécifique et au-dessus des résultats dits « naturels », en « position 0 », le featured snippet constitue une réponse à la question posée par l’internaute et est extrait directement d’une page Web.
Il y a quelques semaines, nous avions publié un article intitulé « Gratuité de l’information pour la veille : la fin d’une époque ? ». Nous nous étions focalisés alors sur les solutions donnant directement accès aux articles et documents comme les sites de presse, les agrégateurs de presse, les bases de données scientifiques et techniques, etc. où le client ou l’utilisateur peut effectuer ses recherches d’informations et mettre en place ses veilles par lui-même.
Suite aux propositions de certains lecteurs, nous allons nous intéresser cette fois-ci à d’autres acteurs, dont l’offre est à regarder en cas d’externalisation de la veille : les sociétés de veille médias ou cabinets de veille dans la liste des solutions pour accéder à l’information payante.
Effectivement, ces acteurs représentent un part importante du marché de la veille et de ses acteurs.
Que ce soit pour une recherche d’informations ou dans le cadre d’une veille, il existe une multitude d’astuces et méthodes pour optimiser sa recherche et identifier des résultats pertinents.
Lorsque l’on a identifié une page ou un site web pertinent par exemple, il peut être intéressant de l’utiliser comme point de départ d’une nouvelle recherche, dans l’optique d’identifier des sources et contenus similaires.
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Identifier des sources grâce aux backlinks
Sourcing pour la veille : pensez à utiliser les images !
La recommandation de contenus prend une place toujours plus importante dans l’univers du Web avec l’accroissement de la recommandation humaine, lié d’une part, au développement des médias sociaux et des outils du Web 2.0 et d’autre part, à la multiplication des systèmes et algorithmes de recommandations automatiques, grâce aux progrès de l’informatique d’abord et plus récemment de l’intelligence artificielle.
Quand on pense aux systèmes de recommandations, on pense en premier lieu aux sites d’e-commerce tels que Amazon qui nous propose des produits similaires à ceux que nous consultons ou susceptibles de nous intéresser, Netflix qui nous recommande des séries et des films qui pourraient nous plaire ou encore Spotify qui nous signale des morceaux et artistes correspondant à nos goûts musicaux.
Mais aujourd’hui, la recommandation est partout et il ne se passe pas un mois sans que l’on ne voie surgir une nouvelle fonctionnalité ou de nouveaux outils grand public et professionnels nous promettant de nous faire découvrir automatiquement des contenus nouveaux qui pourraient nous intéresser et nous faire sortir de notre bulle informationnelle ou des contenus similaires à ce que nous consultons.
Table ronde du 6 décembre 2017 à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco)
Bien que la notion d’intelligence économique puisse trouver sa genèse dans l’Antiquité, c’est aujourd’hui qu’elle prend tout son sens, représentant désormais une panoplie de savoir-faire et un fort enjeu face à la multiplication des acteurs et des environnements à surveiller, mais aussi face aux flux massifs d’information à analyser.