En opposant Mastodon et Twitter, l’actualité a mis en avant un univers parallèle à celui des réseaux sociaux, et décentralisé sur plusieurs serveurs et open source : le Fediverse.
Ici, chaque « galaxie », dont Mastodon, correspond à un réseau social (Twitter, Instagram…). Et chacune d'entre elles est donc composée d’étoiles : les « serveurs » (quelque 7700 pour Mastodon).
Choisir un serveur est déterminant dans son expérience future du réseau. Outre la langue et le thème de discussion utilisés, il est important de vérifier si son serveur communique avec d’autres.
Pour cela, nous vous recommandons d’utiliser Fediverse.space, outil de visualisation en ligne des serveurs, bien plus efficace que la liste proposée par Mastodon, dont le moteur de recherche n’est pas efficace.
Le marché des outils de veille est un univers vaste qui regroupe aussi bien les grosses plateformes de veille et de social media monitoring que des outils moins onéreux comme les outils de surveillance de pages et les lecteurs de flux RSS.
Après avoir exploré en détails le marché des plateformes de veille en 2020 puis celui des outils de surveillance de pages en 2021, il est temps maintenant de se tourner vers les incontournables lecteurs/agrégateurs de flux RSS qui réussissent à allier fonctionnalités puissantes pour la veille (et même la recherche d’information !) et tarifs abordables.
Appréhender les lecteurs RSS pour la veille ne peut se faire sans une connaissance préalable du RSS et des flux RSS dans leur ensemble et de leur place dans les processus de veille. C’est justement le thème que nous avions abordé dans le précédent numéro de NETSOURCES en nous focalisant sur les flux RSS comme moyen de surveiller n’importe quelle source présente sur le Web. Nous avions notamment vu comment récupérer un flux RSS sur la majorité des sites Web, les réseaux sociaux, les newsletters ou encore les moteurs Web et Google Actualités.
Dans ce nouveau numéro, il est maintenant temps de s’intéresser aux étapes suivantes et tout particulièrement au choix crucial d’un lecteur/agrégateur de flux RSS pour réaliser sa veille.
Lire aussi :
Comment choisir la méthode la plus adaptée pour mettre une source en veille à partir d'un flux RSS
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Les outils de surveillance de pages gratuits et freemiums au banc d’essai
Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020
Si Feedly et Inoreader sont aujourd’hui les deux lecteurs RSS les plus plébiscités pour la veille (non sans raison), ils ne conviennent pas nécessairement à tout le monde : soit en raison du prix qui ne cesse d’augmenter avec les années, soit en termes d’hébergement et de sécurité des données (certaines entreprises n’autorisent pas l’utilisation de certains outils hébergés en ligne), soit en termes de fonctionnalités (ils en ont beaucoup pour la veille, mais ne peuvent couvrir l’ensemble des besoins).
Pour cet article, nous avons sélectionné 6 agrégateurs de flux RSS parmi tous ceux sur le marché qui sont sur le papier les plus prometteurs et intéressants pour toute personne faisant de la veille : Feedbro, Fresh RSS, New Sloth, Feedbin, Newsblur et Feeder.
Nous les avons testés, avons évalué leur potentiel pour le veilleur et avons analysé leurs particularités et leur valeur ajoutée par rapport aux autres outils du marché et notamment Feedly et Inoreader.
Lire aussi :
Maîtriser le RSS, le socle inamovible de la veille
Comment choisir la méthode la plus adaptée pour mettre une source en veille à partir d'un flux RSS
Comment récupérer un flux RSS sur la majorité des sites web ?
Comment récupérer des flux RSS sur les réseaux sociaux ?
Comment transformer une newsletter en flux RSS ?
Comment récupérer un flux RSS sur les moteurs web et Google Actualités ?
Conçu il y a 10 ans, Inoreader, est l’un des rares agrégateurs qui permet d’aller le plus loin avec les flux RSS et réellement faire de la veille.
Ses utilisateurs connaissent déjà les fonctionnalités qui ont assuré son succès, comme les « règles », pour automatiser le filtrage par mots-clés, le classement par « tags » ou « à lire plus tard », mais aussi la recherche et la surveillance facilitée de Google Actualités dans 25 langues, la « tasse à café » pour lire un article gratuit dans son intégralité ou encore la suppression des doublons. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est l’outil privilégié des professionnels de l’information qui souhaitent maitriser leurs flux.
Sa tarification est une autre raison. Depuis sa création, Inoreader ne cesse de proposer de nouvelles fonctionnalités très utiles pour la veille, ce qui le hisse peu à peu en véritable concurrent frontal de certaines plateformes de veille... pour un budget beaucoup plus réduit. Si l’abonnement Pro est accessible à moins de 9 euros par mois, il faut cependant savoir que ses fonctionnalités les plus évoluées sont limitées en nombre. Il est toujours possible d’en acheter davantage pour compléter son dispositif, ce qui augmente le prix de l’abonnement, qui reste malgré tout bien en-deçà des propositions alternatives sur le marché
Inoreader est aujourd’hui doté d’au moins quatre avantages concurrentiels: la création de flux RSS, l’écoute de sa veille sous forme de playlist, son « moteur de recherche personnalisé » et sa newsletter automatique.
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Quand on réalise une veille pour soi-même (dans le cas d’une veille métier par exemple), des veilles qui ne nécessitent pas des milliers de sources, qui génèrent un volume d’information raisonnable ou qu’on dispose d’un budget limité, les lecteurs de flux RSS sont toujours aujourd’hui des outils incontournables.
Mais il n’est pas toujours simple de choisir parmi tous les lecteurs/agrégateurs les plus adaptés pour la veille, car il y a de nombreux critères à prendre en compte.
C’est ce que nous explorons dans cet article.
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Feedly est aujourd’hui un des lecteurs RSS les plus utilisés par les veilleurs et professionnels de l’information. Et ce n’est pas sans raison. Il propose en effet de nombreuses fonctionnalités qui répondent aux besoins des pros de l’information.
Le Feedly d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec l’outil lancé en 2008. Au départ, Feedly est un lecteur de flux RSS gratuit proposant des fonctionnalités on ne peut plus basiques. L’outil reste relativement méconnu pendant des années, jusqu’à la disparition de Google Reader, lorsqu’il réussira intelligemment à se positionner comme alternative à Google Reader.
Avec les années, Feedly a su ajouter de nombreuses fonctionnalités utiles à toute personne faisant de la veille, mais semble de plus en plus vouloir se tourner vers d’autres types de publics.
Dans cet article, nous explorons en détail les fonctionnalités de Feedly afin de pouvoir l’utiliser au maximum de ses possibilités dans un contexte de veille, mais aussi de recherche d’information.
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On a pu assister ces dernières années à des progrès spectaculaires dans le traitement et l’exploitation des données : traitement du langage, analyse sémantique, réseaux de neurones ou IA, pour n’en citer que quelques-uns. Le monde du brevet n’échappe pas à cette tendance, et on a pu voir au cours des dernières années plusieurs initiatives dans les domaines de la traduction, de la classification automatisée ou de la recherche.
IPRally dont nous avons eu l’occasion de parler en détail dans le n° 395 de BASES de septembre 2021 est d’ailleurs un exemple concret de l’application de ces nouvelles technologies au service de la recherche dans les bases de données.
Sur quelles thématiques travaillent aujourd’hui les spécialistes du domaine ? Quelles futures révolutions nous attendent dans les années à venir pour la veille et la recherche d’information brevet ?
C’est ce que nous avons essayé de déterminer dans cet article avec une approche qui nous a paru originale : aller regarder dans les brevets eux-mêmes «ce qui les attend» à plus ou moins long terme - autrement dit , essayer de lire l’avenir du brevet en tant qu’objet d’innovation dans les brevets eux-mêmes.
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Déterminer la valeur d’un brevet : des outils stratégiques pour l’entreprise
Nous avons testé IPRally, l'outil qui veut révolutionner la recherche brevets avec de l'IA
Espacenet, un acteur clé en mutation
The Lens, un outsider au fort potentiel pour la recherche brevet gratuite
L’heure est indéniablement aux bonnes nouvelles du côté des moteurs. Alors qu’il n’y avait jusqu’à présent aucune alternative crédible à Google sur le terrain des moteurs Web pour la veille et la recherche d’information professionnelle, on voit enfin arriver sur le marché une nouvelle génération de moteurs en phase avec les problématiques des professionnels de l’information.
Après le lancement du très prometteur Neeva (voir notre article « Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info » - BASES n°406 - septembre 2022) voici venir un autre moteur tout aussi intéressant appelé Kagi Search (https://kagi.com/).
Kagi a lui aussi opté pour un positionnement où la qualité des résultats et de la recherche et le respect de la vie privée priment. Et ce choix passe également par un modèle économique freemium.
Dans cet article, nous présentons en détail ce nouveau moteur, son positionnement et ses fonctionnalités et nous évaluons sa capacité à intégrer la panoplie des veilleurs et des professionnels de l’information.
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Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info
Utiliser la fonctionnalité Goggles de Brave Search en complément de Google CSE
Nous avons testé Yep.com, un nouveau moteur de recherche à l’index maison
Elsevier vient d’annoncer le lancement de la base de données Embase Preprints.Cette base propose des documents de travail et preprints issus des deux principaux sites de preprints dans le domaine biomédical à savoir MedRXiv et, depuis décembre 2021, BioRXiv.
Un algorithme d’indexation automatique permet d’affecter à chaque document l’essentiel de l’indexation du thesaurus EMTREE propre à Embase.
La mise à jour se fait tous les jours de la semaine.
Elsevier tient à garder la différence de nature entre les contenus d’Embase et ceux d’Embase Preprints. En effet, les alertes d’Embase n’incluront pas automatiquement les mises à jour d’Embase Preprints ; il reste la possibilité, bien sûr, d’enregistrer une alerte dans chaque base.Mise à part la création de cette base, il faut signaler qu’un nombre croissant de bases offrent des références de preprints.
Nous avons fait un test pour voir si les preprints de Medrxiv étaient bien référencés dans Embase Preprints.
Les 400 clients de FIZ Autodoc ont reçu un mail leur annonçant la fermeture du service à la fin de l’année.
Ce service est, ou était, l’un des rares services européens de fourniture de documents primaires après la disparition du service de l’INIST aux entreprises. FIZ Autodoc (https://autodoc.fiz-karlsruhe.de/) sous-traitait d’ailleurs une partie de ses prestations à des « confrères » comme la British Library ou l’américain Reprints Desk…
Auparavant, déjà, la possibilité de voir les prestations de FIZ Autodoc imputées sur la facture STN, ce qui était bien pratique, avait disparu au début de l’année.
Cet arrêt du service tient très vraisemblablement au désengagement de FIZ dans STN, les bases présentes sur FIZ ayant vocation à basculer sur les serveurs de l’American Chemical Society, qui reste le seul opérateur de ce serveur, à l’origine une association entre l’allemand FIZ Karlsruhe et l’American Chemical Society, rejoints pendant quelques années par le japonais JICST.