Sources et Ressources sur l’Ukraine

Fabrice Deprez
Netsources no
121
publié en
2016.03
776
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sourcing pays | information business | sourcing veille
Sources et Ressources sur l’Ukraine Image 1
Sources et Ressources sur l’Ukraine Image 1

Dans ce nouvel épisode de notre série consacrée aux sources d’informations par pays, nous nous intéressons aujourd’hui à l’Ukraine.

Le plus grand pays d’Europe en superficie (Russie exceptée) possède en effet un important potentiel, malgré une situation économique et géopolitique complexe.

Situation & potentiel

Pays doté d’une main-d’œuvre à la fois bon marché et qualifiée, large marché de 45 millions d’habitants qui a entamé un processus de rapprochement avec l’Union Européenne, le potentiel de l’Ukraine est en même temps toujours affecté par une corruption endémique, une croissance atone et une situation sécuritaire toujours instable.

Au début de l’année 2016, la majorité des indicateurs économiques de l’Ukraine restaient incertains, malgré une relative stabilisation de la situation depuis 2015 : ainsi, après un effondrement du PIB de 12 % en 2015, la Banque Mondiale prévoit une croissance de 1 % en 2016. L’inflation se maintenait à près de 40 % fin 2015, bien qu’elle soit sur une pente descendante depuis le milieu de l’année. Les exportations ukrainiennes vers l’UE se sont aussi effondrées d’un tiers en 2015 par rapport à 2014 : l’UE reste néanmoins la première destination des exportations ukrainiennes (31,8 % des exportations), devant la Russie (17 %) et la Turquie (6,3 %).

Au-delà de cette situation conjoncturelle difficile, l’Ukraine possède néanmoins plusieurs atouts. Le pays a entamé depuis deux ans un rapprochement avec l’Union Européenne, qui a culminé (d’un point de vue économique, du moins) au 1er janvier avec l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange. Cet accord offre un accès quasi-total (quelques restrictions sont maintenues sur certains secteurs) au marché européen pour les entreprises ukrainiennes, et permettra à terme aux entreprises européennes de bénéficier de la même liberté sur le marché ukrainien.

Ce rapprochement se caractérise de plus par une modification de la législation commerciale ukrainienne visant à la rapprocher des standards européens : à terme, cela facilitera les échanges commerciaux entre l’Ukraine et l’Europe. En plus de cet accord, le rapprochement avec l’UE implique pour l’Ukraine de réaliser un nombre important de réformes destinées à libéraliser son économie, à faciliter l’arrivée d’investisseurs étrangers et à réduire une corruption qui représente encore aujourd’hui l’un des principaux freins à l’investissement. Et si les succès de ces réformes tiennent pour l’heure plus de la rhétorique que du fait établi, le mouvement engagé est réel.

Autre point fort de l’Ukraine, son secteur agricole, l’un des rares à avoir résisté à la récente crise économique, notamment grâce à des investissements massifs réalisés ces dernières années. On peut aussi mentionner le secteur pharmaceutique, qui devrait rester attractif pour des raisons démographiques (la population ukrainienne vieillit) mais aussi car le secteur de la santé est un secteur-clé devant être réformé dans les années à venir, ce qui devrait apporter de nouvelles opportunités pour les entreprises étrangères : au début de l’année 2016, l’entreprise française Sanofi Pasteur a ainsi livré près de 3,7 millions de vaccins contre la polio en Ukraine.

Sources d’information

En matière de recherche d’information, quelques spécificités concernant l’Ukraine sont à garder à l’esprit : la majorité du pays est essentiellement bilingue (russe et ukrainien), et l’anglais est peu parlé hors des milieux d’affaires (bien que la jeunesse ukrainienne maitrise de plus en plus la langue). Il est aussi important de savoir que la presse locale est en grande partie contrôlée par quelques hommes d’affaires influents, et il n’est pas rare que ceux-ci utilisent ces journaux pour avancer leurs intérêts : les informations diffusées dans ces titres, notamment lorsqu’ils concernent d’importants intérêts économiques industriels, sont donc à prendre avec précaution.

Plusieurs publications indépendantes existent néanmoins. Notons aussi que les statistiques officielles de l’Etat ukrainien sont généralement vues comme fiables : néanmoins, si de nombreux sites gouvernementaux disposent de pages en anglais, ces dernières sont assez souvent incomplètes par rapport à la version ukrainienne, ou parfois même datées.

Sources locales

Presse locale en anglais

Peu de titres locaux sont disponibles en anglais. Le principal est le Kyiv Post (http://www.kyivpost.com), basé dans la capitale et qui est vu comme le journal de la communauté expatriée en Ukraine.

On peut aussi se tourner vers les agences de presse UNIAN (http://www.unian.info) et Interfax Ukraine (http://en.interfax.com.ua) qui offrent toutes les deux des informations en anglais en plus de leurs traditionnels fils d’actualité en russe et ukrainien. Ces trois publications sont de plus considérées comme relativement indépendantes (au contraire du site anglophone Ukraine Today par exemple, contrôlé par un homme d’affaires régulièrement accusé d’avoir dicté aux médias qu’il contrôle le contenu de leurs articles ou reportages). On peut aussi mentionner le journal Den (http://day.kyiv.ua/en) qui dispose d’une page en anglais, de même que le site Zn.ua (http://mw.ua).

Pour des informations concernant le secteur de l’agriculture, le cabinet de conseil UkrAgroConsult (http://www.blackseagrain.net) propose sur son site un fil d’actualité couvrant l’actualité agricole des pays de la Mer Noire, Ukraine inclue.

Presse locale en russe et ukrainien

S’agissant des sources en langue locale (ukrainien ou russe), elles sont évidemment beaucoup plus nombreuses. Une liste non exhaustive se trouve sur le site Online Newspapers (http://www.onlinenewspapers.com/ukraine.htm). On peut mentionner en particulier Korrespondent (http://korrespondent.net) pour les informations généralistes, et Kapital (http://www.capital.ua) pour les informations économiques.

Au niveau des grands serveurs, Factiva et EMIS sont les plus fournis en termes de sources russophones. On mentionnera aussi Integrum  (http://www.integrumworld.com/about.html), base de données centrée sur la Russie, l’Ukraine et l’Asie Centrale. Les sources sur l’Ukraine y sont en fait peu nombreuses (une vingtaine) mais présentent l’intérêt d’être locales, certaines d’entre elles centrées sur des grandes villes du pays (un type de source peu présent dans les autres serveurs).

Il existe plusieurs portails d’informations uniquement accessibles en russe ou en ukrainien. Pharma (http://pharma.net.ua) donne ainsi une excellente couverture du secteur pharmaceutique ukrainien en langue russe ; AgroTimes (http://www.agrotimes.net) couvre quant à lui l’actualité du secteur agricole en langue ukrainienne ; All retail (http://allretail.ua) traite de la grande distribution (en russe) ; Tour Dom (http://www.tourdom.ua) et Master Toura (http://mastertura.com.ua) traitent pour leur part du secteur touristique (en russe) ; Forinsurer (http://forinsurer.com) couvre le secteur de l’assurance (en russe) ; enfin, UA Energy (http://uaenergy.com.ua) et EnergyNews (http://energynews.com.ua) sont deux portails consacrés à l’actualité du secteur énergétique en Ukraine (en russe).

Institutions ukrainiennes

State Statistics Service of Ukraine

Le site du service officiel des statistiques (http://www.ukrstat.gov.ua) offre un certain nombre de statistiques en anglais, bien que l’ergonomie du site internet ne soit pas des plus satisfaisantes.

Banque Centrale d’Ukraine

La version anglaise du site de la banque centrale ukrainienne (http://www.bank.gov.ua/control/en) dispose non seulement de données sur la situation économique et financière du pays, mais aussi d’une page « actualités » régulièrement mise à jour, là aussi concernant des nouvelles économiques et financières. Suffisamment rare pour être noté, le site propose même directement un flux RSS.

Parlement ukrainien

Dans le cadre d’une veille légale, la version anglaise du site du parlement ukrainien (http://rada.gov.ua/en) offre deux flux RSS détaillant les évènements à venir ainsi que les actualités (vote de législation notamment).

Le portail officiel ukrainien consacré à l’Open Data (http://data.gov.ua) est encore relativement peu fourni. Néanmoins, sa création est récente et le nombre de données disponibles devrait donc augmenter dans les mois à venir.

Pour les appels d’offres, le gouvernement dispose d’une page officielle (www.tender.me.gov.ua). Pour obtenir un scope plus large, il existe de nombreux sites généralistes listant les appels d’offres sur l’ensemble de la planète : nous avions consacré un dossier à ces plateformes d’appel d’offres dans le N°324 de Bases (Mars 2015). Rappelons tout de même qu’en plus des sites généralistes, la plupart des organisations internationales travaillant en Ukraine (Croix-Rouge, Nations Unies, Banque Européenne de Développement, Banque Mondiale…) disposent de leur propre page listant les appels d’offres.

Sources internationales

Serveurs & Agrégateurs de presse

Factiva

L’agrégateur de presse de Dow Jones liste 106 sources sur l’Ukraine composées à la fois de presse locale, de sources gouvernementales et d’organisations internationales. Seules 21 de ces sources sont en anglais (il existe aussi quelques sources en allemand et en espagnol, mais aucune en français).

LexisNexis

LexisNexis dispose de 59 sources sur l’Ukraine, même si certaines (comme le Business World Journal ou les fils de The Economist Intelligence Unit) ne sont pas spécifiquement consacrées à l’Ukraine. LexisNexis offre néanmoins un nombre important de sources sur l’économie et l’industrie ukrainienne (notamment sur les secteurs agricoles, chimiques, industrie alimentaire, métallurgie ou machinerie). La majorité de ces sources sont en anglais (il existe une source en espagnol et deux sources en russe)

Europresse

Europresse liste 3 sources sur l’Ukraine, toutes les trois en anglais : deux fils de l’agence de presse Interfax (Interfax Ukraine Business Report Daily et Interfax Ukraine General Newswire) ainsi qu’un fil de presse généraliste Ukrainian News Agency.

EBSCO

EBSCO propose une base de données dédiée à l’Europe Centrale et de l’Est appelée Central & Eastern European Academic Source (CEEAS). On y trouve une dizaine de titres ukrainiens, principalement des revues académiques, deux flux d’agences de presse et une publication économique (Economic Statistics). Il n’est pas non plus impossible de retrouver quelques titres ukrainiens éparpillés dans d’autres bases de données.

EMIS

EMIS propose plus de 300 sources couvrant l’Ukraine (bien que, encore une fois, une partie d’entre elles ne soient pas spécifiquement consacrées à l’Ukraine), et notamment plusieurs sources s’intéressant aux domaines agricole, bancaire et minier, en anglais et en russe, que l’on ne retrouve pas forcément dans les autres grands serveurs. L’ensemble des fils de l’agence de presse Interfax sont aussi disponibles (depuis les actualités politiques jusqu’au secteur immobilier en passant par l’énergie, l’assurance ou l’agriculture), en anglais et en russe. La couverture d’EMIS est particulièrement complète, que ce soit en termes de quantité, de variété de secteurs couverts que de diversité linguistique.

Bases de données d’organisations internationales

Commission Européenne

Le site de la Commission Européenne dispose d’un très utile « Export Helpdesk » (http://exporthelp.europa.eu) offrant non seulement des statistiques extrêmement détaillées sur le commerce entre l’UE et le reste du monde -Ukraine incluse- (il est ainsi possible de connaitre le montant des échanges entre UE et Ukraine pour un produit particulier) mais aussi des différents accords légaux de libre-échange entre l’UE et le reste de la planète. Le site liste ainsi les spécificités concernant l’exportation de produits vers l’Ukraine, qu’il s’agisse de règles générales ou de règles extrêmement spécifiques concernant un produit précis.

Banque Mondiale

La Banque Mondiale dispose d’un important set de données économiques, sociales et sanitaires concernant l’Ukraine, données qui sont très largement reprises sur d’autres sites. Notons au passage que l’organisation dispose depuis peu d’un nouveau site consacré aux données (http://beta.data.worldbank.org), offrant des possibilités supplémentaires en matière de visualisation de données.

OMC

Membre de l’Organisation Mondiale du Commerce depuis 2008, l’Ukraine dispose de sa page sur le site de l’organisation listant les documents relatifs à son adhésion, un certain nombre de statistiques ainsi que d’informations concernant les litiges commerciaux dans lequel le pays a été impliqué.

ONU

L’ONU (http://data.un.org) dispose elle aussi d’un important nombre de données sur l’Ukraine, notamment en matière de développement humain (ce qui inclut des chiffres tels que le nombre de personnes connectées à internet ou le nombre de journaux par 1 000 habitants).

Doing Business

Cette initiative de la Banque Mondiale vise à mesurer les facilités à ouvrir et faire fonctionner une entreprise dans un pays. Le site offre donc un grand nombre de données de type « micro » sur les obstacles et les délais dans la création d’une entreprise en Ukraine, et permet de plus d’observer les évolutions année par année de la facilité à faire des affaires dans le pays en question. L’Ukraine est ainsi classée 83ème en 2016 (juste devant la Chine, 84ème), une amélioration de 4 places par rapport à 2015. Les réformes de l’actuel gouvernement ont notamment permis au pays de bondir de 40 places dans la catégorie « Création d’entreprise », passant de la 70ème à la 30ème place dans ce domaine.

Institutions françaises et étrangères

Service économique de l’Ambassade de France de Kiev

  • https://www.tresor.economie.gouv.fr/pays/ukraine

Ce service, rattaché au Trésor, offre un certain nombre de données et d’analyse sur la situation économique ukrainienne. Ces données sont de plus régulièrement mises à jour, avec notamment les Brèves de la CEI et de la Géorgie, une publication sortant environ toutes les deux semaines et qui fait le point sur la situation économique des pays de l’ex-URSS (Ukraine incluse).

Chambre de commerce franco-ukrainienne

Le site de la chambre de commerce franco-ukrainienne (qui, rappelons-le, est une organisation privée, même si elle est en contact régulier avec la diplomatie française) publie régulièrement des articles sur l’actualité de la communauté des affaires franco-ukrainienne. Le site offre aussi en théorie l’accès à des newsletters centrées sur des secteurs précis : dans les faits néanmoins, la dernière disponible date d’avril 2015 et renvoie à une erreur 404…

Business France

L’organisation (qui dépend quant à elle directement de la diplomatie française) chargée de promouvoir les entreprises françaises à l’étranger dispose d’une page consacrée à l’Ukraine (http://www.youbuyfrance.com/ua). Celle-ci vise néanmoins les ukrainiens intéressés par les entreprises françaises et non l’inverse : le site est exclusivement en langue ukrainienne.

Ambassade des Etats-Unis en Ukraine

Les Etats-Unis disposent de la plus importante représentation diplomatique en Ukraine. De fait, leur site internet (http://ukraine.usembassy.gov) est particulièrement fourni en informations, qu’il s’agisse d’actualités relatives à la diplomatique américaine en Ukraine, de rapports sur la situation du pays, les opportunités d’affaires qui s’y présentent ainsi que la manière de s’y implanter en tant qu’entreprise (cette dernière partie étant bien sûr écrite pour des entreprises américaines ; des informations pertinentes pour n’importe quelle société s’y trouvent néanmoins)

Bases de données d’entreprises

Pour obtenir des informations sur des entreprises locales, les bases de données Open Corporate (https://opencorporates.com) et Compass (https://compass.arachnys.com) représentent un bon point de départ. Spécifiquement sur l’Ukraine, l’Etat ukrainien offre un accès à sa propre base de données d’entreprises (https://usr.minjust.gov.ua/ua/freesearch), sans aucun doute la plus riche en information sur le pays. Néanmoins, elle n’est accessible qu’en ukrainien. Il est possible de faire une recherche gratuitement mais il faudra payer dès que l’on souhaite en effectuer plusieurs.

Moins complète mais plus facile à explorer, InfoUA (http://infoua.biz) dispose d’une base de données d’entreprises divisée par secteur. Le site est uniquement disponible en russe. Le site AgroTender (http://agrotender.com.ua) présente une base de données d’entreprises du secteur agricole.

Rapports et Analyses

BMI Research

BMI Research offre non seulement un suivi de l’actualité et des données macroéconomiques, mais aussi près de 25 rapports couvrant l’ensemble de l’économie ukrainienne (ainsi que des rapports sur le risque pays).

EIU

En plus des classiques données pays et risque, l’EIU propose aussi six rapports sur les secteurs économiques suivants : automobile, énergie, services financiers, produits de consommation, santé et télécommunications.

Coface

Le site de la Coface offre sur l’Ukraine les habituelles notations sur le risque pays, quelques données macroéconomiques de bases ainsi qu’une vue générale de la situation dans le pays.

On pourra aussi se tourner vers les sites Market Research (http://www.marketresearch.com), Report Linker (http://www.reportlinker.com) ou Research & Markets (http://www.researchandmarkets.com) pour trouver de nombreux rapports sur le marché ukrainien. Les cabinets de conseil en stratégie comme KPMG, Deloitte, Ernst & Young ou l’américain PriceWaterhouseCoopers sont aussi une habituelle bonne source d’analyse.

Agences de notation

Les « Trois Grands » des agences de notation (Moody’s, Standard’s and Poor’s et Fetch Group) proposent tous des notations ainsi que des analyses détaillées sur l’Ukraine.

The Observatory of Economic Complexity

Ce site (http://atlas.media.mit.edu/en) offre un ensemble de données macro-économiques sur la situation d’une multitude de pays, dont l’Ukraine : ces données traitent essentiellement des échanges commerciaux, détaillant notamment les exportations et les importations du pays. L’intérêt de ce site par rapport à la myriade d’autres sites délivrant des données similaires est que l’ensemble de ces informations est présenté sous forme de visualisations extrêmement claires, qui peuvent ensuite être modifiées et exportées. Le site est donc particulièrement intéressant pour réaliser des présentations sur la situation du pays, ou simplement pour obtenir en un clin d’œil une idée des échanges internationaux que réalise le pays.

Listes Twitter

Plusieurs listes Twitter librement accessibles permettent de suivre en temps réel l’actualité ukrainienne. En voici quelques-unes parmi les plus pertinentes :

  • Le New-York Times a mis en place une liste consacrée à l’actualité ukrainienne. Le nombre peu élevé de comptes dans cette liste (39) le rend utile pour suivre l’actualité sans être noyé sous l’information (https://twitter.com/nytimesworld/lists/ukraine).
  • Cette liste créée par un journaliste américain rassemble 59 comptes essentiellement composés de journalistes, d’activistes et de comptes institutionnels (https://twitter.com/RobertMackey/lists/ukraine).
  • Pour une couverture extrêmement complète, cette liste comprend plus de 300 comptes, essentiellement des sites d’actualités en anglais, ukrainien et russe (https://twitter.com/whitefishglobal/lists/focus-ukraine1).
  • Si l’on s’intéresse au versant institutionnel, plusieurs sources listent les comptes d’institutions ou d’officiels. Le compte Twitter du Ministère ukrainien des Affaires Étrangères a ainsi créé 9 listes listant notamment les officiels ukrainiens ou les comptes d’ambassades et missions ukrainiennes à l’étranger (https://twitter.com/MFA_Ukraine).

Ces listes permettent de faciliter énormément le travail de sourcing, mais doivent tout de même être vérifiées avant d’être utilisées dans un cadre professionnel : ainsi, la liste UA officials du Ministère ukrainien des affaires étrangères comprenait toujours à l’heure de la rédaction de ces lignes le compte d’Arseniy Yatsenyuk, alors même que M.Yatsenyuk n’est plus premier ministre de l’Ukraine depuis quelques semaines. Il est donc plus pertinent d’utiliser ces listes comme des bases de travail que de les reprendre directement.