La disparition de Google Reader en juillet 2013 a été vécue comme un drame par ses nombreux utilisateurs, pour qui le lecteur de Flux RSS de la firme californienne restait jusqu’alors le leader incontesté et incontestable dans le domaine. Mais la disparition du leader en la matière a aussi été une énorme bouffée d’air frais pour les autres lecteurs de flux RSS, qui ne rassemblaient jusque-là qu’une niche d’utilisateurs inquiets à l’idée de confier la majorité de leurs données à Google.
De fait, Feedly, qui existait déjà depuis cinq ans lors de la fermeture de Google Reader, affirmait avoir enregistré près de 3 millions de nouveaux utilisateurs dans les deux semaines suivants la fermeture du service de Google.
Une myriade d’autres lecteurs de flux RSS sont alors apparus, offrant l’avantage d’une offre inédite en la matière, mais l’inconvénient d’un véritable « brouillard », conséquence logique d’un choix aussi important. Pourtant, dans cet océan de logiciels et de sites dédiés à la lecture de flux RSS, quelques noms se détachent tout particulièrement.
Inoreader est l’un de ces noms. Lancé en 2013, quelques mois avant la disparition de Google Reader, Inoreader a d’abord été essentiellement présenté comme un clone du lecteur de Google, et était généralement recommandé aux personnes désirant avant tout conserver la même interface minimaliste et le même fonctionnement général. Il n’avait pas l’avantage de Feedly d’avoir été déjà en place pendant plusieurs années lors de l’arrêt de Google Reader, et a donc beaucoup moins profité de la fin du service. Néanmoins, depuis deux ans, l’équipe bulgare derrière Inoreader n’a cessé de mettre en place de nouvelles fonctionnalités et de travailler l’interface du site, faisant aujourd’hui d’Inoreader l’un des lecteurs de flux RSS les plus puissants et les plus attirants du marché.
Inoreader est aujourd’hui spécialement intéressant pour les sociétés devant mettre en place une veille avec des non-professionnels de l’information, que ce soit pour la collecte ou la diffusion : dans cette situation, notamment lorsqu’il s’agit de PME, les logiciels professionnels peuvent s’avérer trop complexes pour un utilisateur non-formé. Or, Inoreader combine plusieurs fonctionnalités particulièrement puissantes et intéressantes avec une interface claire, lisible et facilement accessible. Enfin, son prix très faible achève d’en faire une excellente opportunité : la version gratuite offre ainsi plusieurs fonctionnalités que Feedly n’offre qu’en version payante (par exemple, le système de « power search » permettant de facilement rechercher un mot-clé dans l’ensemble de ses flux RSS, ou encore l’intégration de LinkedIn, HootSuite ou Onenote) - quand à la version payante, son coût maximum de 50$/an la rend extrêmement abordable pour les entreprises. Il existe deux autres versions payantes, à 15 et 30$/an, mais pour cet article nous discuterons de la version « professionnelle » i.e le plan à 50$/an.
Cet article s’intéresse plus particulièrement aux fonctionnalités permettant d’utiliser Inoreader comme un outil de veille collaborative. Nous l’avons mentionné, la combinaison de fonctionnalités puissantes et d’une interface claire et très conviviale rend en effet Inoreader idéal pour faire le pont entre des professionnels de l’information rompus aux techniques et logiciels de veille, et des spécialistes du marketing, de la communication ou d’autres services pour qui l’information est un besoin vital mais qui ne disposent pas du temps ou des ressources pour se servir de logiciels plus complexes.
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