Deux banques de données permettent de rechercher sur ces structures.
La première, CAS Markush database (MARPAT) est disponible depuis longtemps sur STN.
La deuxième, MMS (Merged Markush Service) produite par Thomson Reuters inclut aussi la banque de données PHARM (précédemment PHARMSEARCH) de l’INPI qui couvre la période 1961-1998. Cette banque de données est depuis longtemps disponible sur Questel, avec un contrat classique Questel (différent donc de celui d’Orbit).
Dans le « new STN » (la nouvelle plateforme de STN qui coexiste pour le moment avec la plateforme classique), DWPIM (Derwent Markush Resource) intègre les éléments de MMS avec DWPI, ce qui permet d’inclure 1,9 million de structures de Markush issues de 780 000 documents de DWPI.
MARPAT et DWPIM pourront donc être recherchées ensemble avec les mêmes commandes.
Si cette réunion représente un pas important, il faut néanmoins bien préciser que la couverture, si elle est la plus large disponible aujourd’hui, n’est exhaustive ni en termes de dates, ni en termes de couverture (33 pays, mais US EP et WO depuis 1978 pour DWPIM, 63 offices de brevet pour MARPAT comme d’ailleurs pour CAplus).
Parlant des structures de Markush, on n’oubliera pas de citer la société hongroise ChemAxon qui a une longue expérience de la chimie informatique en général et des structures de Markush en particulier.
Il y a bien eu un projet de collaboration avec Thomson Reuters pour rendre MMS accessible via l’interface JChem de ChemAxon, mais il a été abandonné en 2014.
Si aujourd’hui ChemAxon n’offre pas d’accès à DWPIM et MARPAT, il offre par contre à des entreprises et des laboratoires un grand nombre d’outils pour travailler sur des structures de Markush ou en créer.
La différence entre STN et ChemAxon est que STN est plutôt destiné à des spécialistes des brevets qui n’ont pas besoin de décharger et d’analyser des structures ou de les comparer avec d’autres. ChemAxon, pour sa part, propose une grande variété d’outils pour les chercheurs qui veulent manipuler les structures.