Le principe est simple, on créé sa stratégie de recherche de manière visuelle en combinant plusieurs blocs :
- langue
- pays
- intervalle de dates ;
- mots-clés à inclure ;
- mots-clés à exclure ;
- recherche d’expression exacte ;
- type de fichiers ;
- date de dernière mise à jour ;
- site/nom de domaine.
Puis l’outil se charge de convertir la requête et de la lancer directement sur Google.
Notre avis :
L’intérêt pour les professionnels de l’information reste quand même limité surtout pour ceux qui maîtrisent très bien le langage d’interrogation de Google. En revanche, il pourrait avoir un intérêt certain pour les usagers et clients des professionnels de l’information qui ne maîtrisent pas nécessairement cet aspect et souhaiteraient réaliser des recherches par eux-mêmes.
En termes de performance, l’outil fonctionne bien même s’il reste limité. S’il est possible de combiner de nombreux critères ensemble (langue, pays, mot-clé, etc.), il est en revanche impossible d’avoir deux critères du même type. Par exemple, il est impossible de rechercher simultanément sur les fichiers .doc et .xls en même temps.
Nous avions été également surpris de prime abord par l’utilisation de certains opérateurs. Les requêtes sur Infoscope sur les titres, le contenu ou l’url se traduisaient sur Google par
allintitle : allinurl : et allintext :
avec systématiquement un espace entre l’opérateur et les deux points, ce qui est très inhabituel.Nous avons fait le test : que l’on écrive ces opérateurs avec ou sans espace
allintitle:
ouallintitle:
il semblerait que le résultat soit le même. En revanche sur d’autres opérateurs commefiletype:
par exemple, il est important de ne pas mettre d’espace, car les résultats sont différents.
De nouveaux outils pour l’IST
Dans un récent numéro de BASES, nous avions consacré un article aux nouveaux outils de recherche pour l’information scientifique et technique qui ne cessent de fleurir notamment en raison du développement de l’open science, de l’open access et du mouvement de l’open citations.
Depuis l’apparition de cet article, d’autres outils intéressants ont également vu le jour comme :
- Publibee (https://www.publibee.com), un outil qui permet de rechercher sur Pubmed au travers d’une interface simple et intuitive et ensuite de se créer une collection de documents jugés pertinents que l’on souhaite mettre de côté ;
- Connected Papers (https://www.connectedpapers.com/), un outil qui explore les connections entre les articles scientifiques. À partir d’un DOI, du titre d’un article ou de l’url d’un article sur Arxiv, Pubmed ou Semantic Scholar, l’outil analyse le réseau de citations de manière graphique ;
- Papergraph (https://papergraph.dbz.dev), dans la même veine que Connected Papers mais moins intuitif et convivial qui permet d’explorer les réseaux de citations à partir du titre d’un article ;
- Le lancement d’une extension Chrome pour Pubpeer (https://chrome.google.com/webstore/detail/pubpeer/fmcdfigcdfkdghdklblbbpacikcchbbh). PubPeer est un site internet qui permet aux utilisateurs d’émettre des commentaires sur des articles scientifiques en post-publication, mais aussi de signaler des soupçons de manquements à l’éthique scientifique. Grâce au plug-in, il est ainsi possible d’être alerté quand un article que l’on visualise sur Google Scholar, Pubmed ou même Zotero a fait l’objet de commentaires sur Pubpeer.