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Newsletter : Brèves de Veille

Newsletter : Brèves de Veille

Bases & Netsources

Newsletter augmentée

19 avril 2023


Bonjour  

Chère communauté Bases & Netsources,

la Rédaction vous souhaite une bonne lecture !

 

Brèves de veille

Les moteurs gratuits, c’est fini


Depuis quelques mois, plusieurs moteurs de recherche fonctionnant sur un modèle payant ont fait leur apparition, une première dans le monde des moteurs de recherche Web.

On compte parmi ces nouveaux acteurs Neeva et Kagi Search, tous les deux très prometteurs.

Le virage vers le payant est en marche et ce n’est que le début comme le laissent à penser les actualités des dernières semaines…


Bing multiplie par le prix de son API par dix

 

Bing annonçait récemment qu’il allait augmenter prochainement le prix de son API et pas de peu puisque les tarifs dévoilés ont été multipliés par 10.

Si cela ne change rien pour les utilisateurs de Bing, cela va avoir un impact conséquent sur tous les moteurs ou plutôt métamoteurs qui utilisent l’API de Bing pour fournir leurs résultats de recherche.

On oublie d’ailleurs trop souvent que la majorité des moteurs n’ont pas leur propre index et utilisent en arrière-plan celui de Bing. DuckDuckGo, Ecosia, Lilo, You.com par exemple utilisent uniquement l’index de Bing et d’autres en partie (plus ou moins selon les acteurs qui peuvent avoir développé parallèlement leur propre index) comme Brave Search, Neeva, Kagi Search ou encore Qwant.


Qui dit augmentation du prix de l’API de Bing dit automatiquement augmentation des coûts chez les différents acteurs utilisant l’API de Bing. Il est donc probable que les différents acteurs envisagent de passer à des solutions payantes ou freemiums pour supporter les coûts ou d’augmenter leurs tarifs pour ceux qui sont déjà payants (Kagi Search a d’ailleurs récemment annoncé une augmentation de tarifs). 


L’IA coûte une fortune à Google à chaque recherche

 

Autre information intéressante : le coût des IA génératives comme ChatGPT pour la recherche Web qui pourrait faire exploser le budget des différents acteurs. Lire l'article 01Net

Google vient ainsi d’annoncer qu’une recherche avec l’utilisation de son IA Bard coûterait environ 10 fois plus qu’une recherche par mot-clé classique. 

Car ces technologies sont très couteuses en termes d’énergie et de ressources, ce qui a d’ailleurs aussi un impact écologique en plus du simple coût financier. On inclura ici une représentation visuelle très parlante issue d’une étude de Morgan Stanley à propos du coût associé à l’usage de l’IA générative dans le moteur de Google. 

‍Tous les moteurs utilisant des IA génératives et conversationnelles, et ils en ont aujourd’hui pratiquement tous intégré, vont donc voir leurs coûts augmenter et vont le répercuter d’une manière ou d’une autre. L’une des options possibles serait donc de proposer des formules payantes ou freemiums.

Et s’il aurait été inimaginable de proposer des moteurs de recherche Web payants il y a quelques années, on voit bien que les mentalités ont aujourd’hui évolué et que de nombreux internautes ne sont pas réfractaires à payer pour accéder à des moteurs de recherche performants et respectueux de la vie privée comme le montrent les exemples de Neeva et Kagi Search. 


Le gratuit, c’est fini et pas que chez les moteurs

 

Le virage d’un Web essentiellement gratuit à un Web où de nombreux services et outils sont aujourd’hui payants ou du moins fonctionnent sur un modèle freemium s’amorcent déjà depuis plusieurs années et continuent de s’accentuer un peu partout.

La presse en ligne propose de moins en moins de contenus complètement gratuits et privilégie aujourd’hui un modèle d’abonnement et des sites proposant des paywalls.

Les outils utiles pour la veille (outils de surveillance de pages, lecteurs RSS, outils de création de flux RSS, etc.) ne sont presque plus jamais gratuits même les plus basiques. 

Plus récemment, les réseaux sociaux ont également opéré un virage vers le payant avec des abonnements premiums, des systèmes de certification payante (à l’image de Twitter ou Instagram il y a peu) ou encore la fin des API gratuites comme avec Twitter. 

‍Twitter vient d’ailleurs tout juste de fermer son service et c’est déjà une hécatombe : Feedly et Inoreader arrêtent de surveiller Twitter, bon nombre de plateformes de veille classiques (hors outils de social media monitoring) ont suspendu la possibilité de surveiller Twitter (temporairement selon le discours officiel mais il est probable que Twitter n’y revienne jamais car l’API payante est beaucoup trop onéreuse).

‍Et même dans le domaine de l’information scientifique et technique, où l’open access fait son chemin, on voit malgré tout un basculement vers des modèles freemiums du côté des outils et notamment des moteurs académiques comme Dimensions ou encore Lens.org.

Bref, l’avenir de la recherche d’information et de la veille sera donc selon toute vraisemblance plus coûteux !


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